Le Parisien, qui a interrogé dernièrement Mgr Blanchet, l’évêque de Créteil, atteint par les retombées de l’affaire Santier, son prédécesseur sur le siège du Val-de-Marne, révèle que l’ancienne résidence de l’évêque, dont la mise en vente avait été annoncée pour abonder le fonds SELAM, a été vendue pour près d’un million d’euros.
Par ailleurs, malgré le fait que l’affaire Santier ait été cachée aux paroissiens du Val-de-Marne et qu’il a même concélébré avec son prédécesseur à la messe chrismale, en 2022, Mgr Blanchet a refusé de démissionner. Reste à savoir quelles seront les conséquences pratiques, et à long terme, d’une affaire qui a éclaboussé le diocèse de Créteil, mais aussi celui de Coutances – d’où est originaire Mgr Santier – et la CEF dans son ensemble.
Cette coûteuse résidence épiscopale n’appartient PAS à l’évêque de Créteil, mais à la multitude des fidèles de son diocèse qui ont par leurs dons et leurs legs permis son fonctionnement depuis qu’il existe.
La vendre d’autorité pour couvrir par une compensation financière les turpitudes infâmes des clercs de France auxquelles les fidèles catholique n’ont AUCUNE part est un abus de pouvoir dont il devra répondre devant le Tribunal de Dieu.
Si certains prêtres et évêques doivent proposer quelque chose à leurs victimes, ce doit être sur leurs deniers propres, pas sur les biens de l’Eglise.
On peut légitimement se demander comment Blanchet a géré les affaires, pénalement condamnables ou pas, dans son ancien diocèse !