C’est au détour d’une nouvelle affaire d’abus sexuels du clergé – une plainte a été déposée le 7 avril dernier pour viol contre le prêtre troubadour des scouts Jean Pradelle, très connu en Occitanie en général et dans le Tarn en particulier – qu’on peut se rendre compte de l’étendue du chantier – pendant des décennies, tout le monde s’est fermé les yeux, la bouche et les oreilles pendant que des prêtres prédateurs continuaient leurs méfaits. Le diocèse d’Albi a en effet réagi pour affirmer qu’il était au courant… vu que ledit prêtre était suspens a divinis depuis… 1994.
Dans un communiqué, Mgr Legrez écrit ainsi :
Après plusieurs plaintes reçues à l’archevêché, dont une a dû être communiquée au Procureur de la République, Monseigneur Roger MEINDRE, archevêque d’Albi de 1989 à 1999, a fait connaître à Jean PRADELLES la sanction canonique suivante : « suspens a divinis », à savoir l’obligation pour l’intéressé de cesser tout exercice du ministère sacerdotal à partir du 12 septembre 1994.
L’attention portée à chaque personne victime est absolument prioritaire dans l’analyse d’une histoire douloureuse et complexe, où la responsabilité d’un adulte, qui plus est d’un prêtre, à l’égard de jeunes blessés à vie, ne saurait être effacée.
En conséquence, je demande qu’aucune communauté paroissiale ou religieuse ne fasse appel à Jean PRADELLES pour le chant et l’accompagnement musical de liturgies.
En l’espèce, son statut ecclésiastique demeure inchangé depuis 1994. Un nouveau témoignage et l’évolution du droit canonique me conduisent à transmettre le dossier de Jean PRADELLES à la Congrégation pour la Doctrine de la foi à Rome, pour qu’elle prenne les sanctions nécessaires au regard de ces faits nouveaux.
† Jean Legrez, o.p.
Archevêque d’Albi
Une sanction qui a été inefficace, ou qui n’a pas été appliquée, explique Actu.fr : “Depuis près de trente ans, Jean Pradelles ne peut donc plus exercer en tant que prêtre. Mais il n’est pas pour autant renvoyé de son état clérical. En clair, il reste prêtre, mais ne doit plus faire, entre autres, de messes.
Une forme de mise au ban qui n’aurait eu que peu d’effet sur Jean Pradelles, qui a continué à faire la tournée des églises. Voire à faire des homélies. En 2015, quand son frère est mort, il a présidé la cérémonie dans une cathédrale d’Albi « pas assez grande » pour accueillir tout le monde selon la presse. Fin décembre 2021, il était encore là pour la cérémonie en hommage à Raymond Fau, un autre auteur de « tubes » catholiques connu dans le Tarn.
Les Scouts de France, qu’il accueillait dans sa propriété de l’Oulmié, à Lombers (Tarn), auraient aussi été mis en garde.
Après plusieurs plaintes dans le passé, une nouvelle est donc déposée, par une fille de 16 ans, selon Marianne. Le parquet d’Albi, contacté par Actu Occitanie, n’a fait aucun commentaire sur l’enquête“. Mais cette fois, l’évêque demande qu’aucune paroisse n’accueille ce prêtre pour “animer” des messes – et espérons qu’il fera ce que ces prédécesseurs se sont abstenus de faire, autrement dit s’assurer que les paroisses respecteront sa demande.
Un prêtre suspendu a divinis depuis trente ans, suite à des plaintes, qui continue à accueillir des scouts chez lui et célébrer des messes, tandis que la justice enterre sous divers prétextes toutes les plaintes et que les notables se bouchent les oreilles, une particularité locale du diocèse d’Albi ? Ce n’est pas la seule affaire où des faits anciens, voire des signalements précis ont été ignorés ou enterrés – quand les victimes n’ont pas été carrément menacées ou réduites au silence, voir plus au sud, dans l’Aveyron, au pied des Alpes – dire que le diocèse avait été averti en 1976 – ou encore entre Slovénie et Lourdes.
Marko Rupnik cet”artiste” qui a massacré la façade et les porte de la basilique du rosaire eu supprimant des vraies mosaïques pour les remplacer par des tapisseries de tessons disjoints et des dessins approximatifs !!
Pas étonnant que l’église catholique soit en voie de disparition.
Entre les pédophiles, les homosexuels, les fausses doctrines, la corruption, et la lâcheté de beaucoup de fidèles…
Ce sont les évêques qui n’ont rien fait pour que ce prêtre ne soit plus accueilli comme animateur dans des églises du diocèse qui portent une grande responsabilité,tout comme les prêtres qui étaient avertis !
Si l’Eglise est salie par toutes ces affaires de moeurs, notre foi ne doit en aucun cas être ébranlée ,ce ne sont que des êtres humains ,notre confiance repose en Dieu seul,Lui qui est notre unique espérance !
Il y a ces affaires de moeurs, mais qui n’a pas été déçu par un prêtre ou une religieuse caractériel et méchant ? D’autre part n’avons-nous pas également rencontré de véritables témoins du Seigneur dans notre vie?
Cela équilibre la balance !