Les remous autour de l’installation de la communauté Saint Martin à Dole – ou au Mont Saint Michel – provoqués par des “progressistes” diocésains aussi âgés que esseulés et ringards, rappellent cette brève visionnaire de l’abbé Sulmont (1921-2010), curé de Domqueur dans la Somme, paru originellement en 1992 et remis en ligne par la FSSPX.
“On raconte qu’un curé prétentieux écrivit jadis un ouvrage d’histoire locale en trois tomes : Ma paroisse avant moi, Ma paroisse pendant moi, Ma paroisse après moi. Le second tome était de beaucoup le plus volumineux. Le troisième tome n’avait pas été imprimé faute de Nihil Obstat de la part du successeur de ce glorieux curé.
Cette charge contre la vanité ecclésiastique est facilement transposable aujourd’hui sur le terrain plus vaste de l’après-concile en général. Les novateurs progressistes écrivent constamment avec la même outrecuidance que notre vaniteux curé. Pratiquement les deux premiers tomes sont déjà écrits et circulent en fascicules : L’Église avant nous (tout noir), L’Église faite par nous (tout rose). Mais le troisième tome, direz-vous ?
Point n’est besoin de prévoir un troisième tome intitulé : L’Église après nous. En effet, de l’Église après eux il ne restera rien, ni dogmes, ni liturgie, ni Droit canon, ni prie-Dieu, ni statues, ni enfants de chœur, ni clochette, pas même la consolation d’un De Profundis !
Abbé Philippe Sulmont, in Toujours curé
Après relecture de ceci :
https://www.riposte-catholique.fr/archives/173183
on ne peut que se dire qu’il existe, décidément, toute une illusion d’optique, à la fois sur le Concile, et pour imposer une certaine conception, moderniste voire progressiste, de Vatican II : la conception d’après laquelle ce Concile serait particulièrement évangélique, alors que, dans ses textes et dans ce que les clercs en ont dit et en ont fait, Vatican II se manifeste plutôt comme étant avant tout accommodant, ou avant tout diplomatiste, en direction de l’extérieur de l’Eglise, et non comme étant avant tout évangélique, de nombreux versets importants, présents dans le Nouveau Testament, étant évangéliques au point d’être intransigeants, ou, en tout cas, tout en étant intransigeants…
En particulier, relisez notamment Saint Matthieu, Saint Jean, Saint Paul, Saint Pierre, et vous vous rendrez compte que ce qui est communément considéré comme “conciliaire” n’est pas toujours respectueux de la lettre des Évangiles ET de l’esprit de l’Évangile….
Si la populasse laïc et ses mauvaises élites était en capacité de conduire l’église Catholique ….. cela se saurait.
Il suffit d’étudier les conséquences de Vatican 2, pour s’en convaincre. L’abandon du sacré, de la dogmatique, le frottement aux choses du monde et plouf, l’on se “laïcise”, l’on tripote, et finalement tout l’édifice patiemment construit sur des siècles de prières, de méditation ou d’abandon conduit l’institution dans un effondrement irréversible. Plus de vocations, plus de pratiquants (sauf quelques destructeurs anti-cléricaux), et l’ont osent tenter de nous interdire nos saintes Messes, la pastorale traditionnelle, le catéchisme traditionnel, ou les seuls Sacrements réellement valides, qui doivent être remplacé par les idéologies de cette mauvaise révolution.
L’ensemble des dérives et de leurs révolutions actuelles portent une dénomination très simple : apostasie.
Dont le bouquet final est leur combat en faveur de l’ultime touche de désacralisation absolue, la grande réforme de la Consécration et donc de la Présence Réelle. Car c’est finalement cela qui est attaqué par toutes ces engeances, dont l’arme est bien la suppression du sacerdoce Catholique, redondance d’une solution finale toute révolutionnaire ecclésiologique qui, “au nom de l’autonomisation du laïcat catholique, (désordonné), dépouille les fonctions d’évêque et de prêtre de leur caractère pleinement sacramentel ».
Luther, Calvin, Zwingli par leurs consorts idéologistes contemporains, à la petite semaine, auront-ils le dernier souffle ? Pas le notre de toute évidence …..
Dimanche 25 au soir, j’assistais à la messe en l’église St Martin de Biarritz, paroisse desservie par la communauté St Martin, dont l’arrivée à l’époque avait suscitée des remous.
Le curé ( pere Michel Garat) sortant de l’époque, depuis en poste dans une paroisse plutôt “populaire” de la rive droite à Bayonne , faisait parti des anti- Aillet.
L’église était en tout cas bien pleine pour une messe du 25 décembre au soir et j’ai également vent que les églises ne sont pas désertés en temps normal.
Comme me disait un prêtre de la FSSP il y a quelques semaines, le problème dans les paroisses: les pratiquants non croyants .
Joyeux Noël à tous
les pratiquants
Vatican II loué par tous les papes depuis Jean XXIII ne laisse que des ruines derrière lui.
Ruines de la doctrine, du sacerdoce, de la liturgie, de la morale.
Les outrances de Bergoglio auxquelles on assiste ne sont que les métastases du cancer conciliaire.
Lénine a très rapidement identifié l’Eglise Catholique comme l’adversaire absolu du marxisme.
C’est pourquoi dès le début des années 30 les services soviétiques ( NKVD puis KGB) ont mise en place et poursuivi une politique d’infiltration de l’Eglise qui a pu largement tirer profit de l’appoint des forces maçonniques attelées à la même tâche destructrice.
Ce sont ces forces qui se manifestent aujourd’hui a découvert pour parachever les effets délétères de VATICAN II que l’on peut qualifier de victoire posthume du KGB.
qu’entendez-vous par traditionnel ? est ce la vrai tradition celle du premier siècle de notre ère ? le reste n’est pas à prendre en compte sauf les dogmes prononcés au cours des deux millénaires je suis un Chrétien engagé et pratiquant tradi-smatique catholique de sensibilité judéo-chrétienne! à la saint Paul pour analogie !ça existe également et nous ne rejetons aucune autre sensibilité comme les apôtres et nos familles qui ont chacun de ces dernières une sensibilité personnelle et Jésus le Nazaréen de naissance juive ne s’est imposée en rien rappelez vous Marthe et Marie tout simplement merci pour une religion plus universelle, plus ouverte que ce que vous semblez souhaiter voir éclore …! douze apôtres = 12 chrétiens de sensibilité christique ouf tout les chrétiens ne peuvent et ne doivent en aucun cas se ressembler ma femme catholique et même sensibilité que la mienne ne pense pas comme moi sur tous les sujet et j’espère que personne ne lui en veut vraiment et nous fetons le 30 décembre 22 nos 50 années de mariage Chrétien à vous lire !
J’apprécie de partager avec vos lecteurs les idées que nous voudrions que l’Eglise saisisse pour préserver la FOI . Troublée par l’évolution “laïque” actuelle de nos communautés et paroisses. Certains sujets ne devraient pas être remis en cause c’est ce qui se passe dans certaines paroisses.
Je regardais dernièrement un documentaire consacré à un curé de paroisse normande en 1973 ,sur le site de l’INA.
50% de pratique dominicale,100% de baptêmes,autant pour les mariages et les funérailles religieuses,un catéchisme bien suivi par de jeunes garçons et filles ,un bon nombre d’enfants de choeur en soutanelles rouges à surplis .
Dans les propos du prêtre un mélange de fidélité et d’innovations ,tout comme dans la liturgie ,on sent encore une chrétienté qui ne se pose pas trop de questions et qui se transmet simplement .
Cinquante années plus tard une telle paroisse est absolument introuvable dans notre pays,le curé avait été ordonné en 1934 .
Déjà à Paris la situation était bien moins calme ,tout y était remis en question,les soutanelles et les surplis se faisaient aussi rares que les convictions religieuses ,l’Abbé Guérin n’allait pas tarder à partir pour Gênes afin d’y fonder sa communauté conciliaire Saint-Martin.