La cour d’appel de Rouen a complétement infirmé le jugement rendu en première instance et renvoyé le diocèse d’Evreux à ses chères études, en ce qui concerne le curé des Gilets jaunes, aussi connu comme l’abbé Francis Michel, curé du Planquay, qui avait été suspendu a divinis par Mgr Nourrichard, puis attaqué par l’évêché en justice.
Pour rappel, en première instance en 2020 l’abbé Michel était relaxé des faits d’outrage au président de la République – après des chants anti-Macron entonnés à la messe – mais condamné pour escroquerie au détriment de l’association diocésaine d’Evreux et d’autre griefs.
“Le 17 septembre 2020, le Tribunal correctionnel d’Evreux reconnaît l’abbé coupable de détournement de sommes perçues dans le cadre de la persistance de son activité ecclésiastique au détriment de l’association diocésaine d’Evreux; d’avoir célébré un baptême alors qu’il se trouvait démis de ses fonctions de prêtre et pour cela reçu un chèque de 50 €; d’avoir outragé le Président de la République, personne dépositaire de l’autorité publique en chantant avec des gilets jaunes; enfin d’avoir falsifié une attestation d’activité professionnelle mention sacristain et organiste de l’église alors que son destinataire n’avait pas cette qualification et que l’abbé Michel n’était pas son employeur. A l’exception de la relaxe pour les faits d’outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique, le dit tribunal le déclarait « coupable du surplus des faits qui lui étaient reprochés », rappelle le Pays d’Auge.
Conclusion identique sur les faits d’escroquerie commis au préjudice d’une maman qui faisait baptiser son enfant le 1er juin 2019 et qui donnait un chèque de 50 €, alors que c’est seulement le 6 avril 2020 que la Congrégation romaine pour le clergé prononçait la peine de renvoi de l’état clérical de Francis Michel.
Enfin, en ce qui concerne les faits de falsification d’une attestation commis le 12 avril 2020, la cour retenait « que la date était celle du dimanche de Pâques, principale fête non seulement de l’église catholique mais encore de toute la Chrétienté, que la réglementation à visée sanitaire édictée à cette date était ni évidente, ni univoque », et de ce fait considérait que l’infraction n’était pas suffisamment caractérisée et constatait l’absence de toute intention frauduleuse.
Par tous ces motifs, la cour renvoie Francis Michel des fins de la poursuite du chef des infractions visées, dit n’y avoir lieu à réparation de quelque préjudice que ce soit; infirme le jugement entrepris et toutes ses dispositions“.
Pour les amis de l’abbé Michel, ” c’est une victoire totale, la Cour ayant désavoué les plaintes de l’évêché dont elle rappelle les initiatives étant à l’origine des poursuites“.
Renvoyé de l’état clérical
Cependant Mgr Nourrichard a obtenu le renvoi de l’abbé Michel de l’état clérical le 6 avril 2020 par la congrégation romaine pour le clergé le 6 avril 2020. Une décision de la justice canonique, insusceptible d’appel, qui avait alors été commentée ainsi par l’intéressé dans l’Eveil Normand : “je me sens autant prêtre que ce matin. D’ailleurs, on ne peut quitter cet état. De même qu’on est baptisé pour l’éternité, on est également prêtre jusque dans l’au-delà“.
L’abbé Michel – qui continue à célébrer la messe chez lui, après avoir monté une tonnelle dans son jardin – et ses fidèles ont du coup monté une association cultuelle après des persécutions de l’Etat sous prétexte sanitaire. Ils en parlent dans Paris-Normandie : “nous souhaitons faire connaître notre association cultuelle, Culte chrétien traditionnel, créée en février 2021 et qui compte 160 adhérents. On espère bientôt atteindre les 200 !
Elle a été créée à la suite d’un événement qui a provoqué un déclic : à la Toussaint 2020, les gendarmes sont venus mettre des amendes de 135 € à une cinquantaine de personnes venues assister à la messe pour violation du confinement. Les rassemblements dans les lieux de cultes étaient autorisés, dans les églises, mais pas dans une propriété privée comme la mienne. Ceux qui ont fait des courriers de réclamation face à cette injustice ont été exonérés.
[…] D’abord, nous sommes de la sainte Église catholique apostolique et romaine, les fidèles qui viennent ici se sentent catholiques à 100 %. Nous ne sommes pas une secte. Seulement, dans l’église, il y a deux tendances : une plus moderne et une autre plus traditionnelle, que certains appellent intégriste. Je n’aime pas du tout cette étiquette. Nous avons une pratique traditionaliste, d’où le nom de l’association. L’autel n’est pas face aux fidèles, une bonne partie de la messe, notamment les chants, est en latin, et on peut communier à genoux […] J’ai été ordonné en 1976 et j’ai assisté à l’abandon de beaucoup de pratiques. Je fais donc des choses qui ne se font plus trop. Lors des enterrements, je vais au cimetière et à la maison mortuaire, je bénis des maisons, des champs, des chiens, je pratique le saint exorcisme…”
Néanmoins selon nos informations, des prêtres du diocèse d’Evreux, condamnés par la justice civile pour pédopornographie notamment, sont toujours incardinés dans le diocèse et y remplissent des missions. Garder les prêtres coupables d’abus graves – et homosexualisants, dégager un prêtre en soutane qui – indépendamment de ses opinions politiques, qu’un évêque n’a pas à qualifier – remplissait son église – voilà l’étrange justice canonique et le non moins étrange sens pastoral de Mgr Nourrichard.
Plouf, plouf pour « nou-nou » 😂😂.
Encore une affaire menée pitoyablement, pleine de rancoeur et de mesquineries. Certainement les fidèles du diocèse seront heureux de voir leurs aumônes affectées à des frais d’avocats. Pour une double procédure longue et coûteuse n’ayant finalement servi à strictement rien.
Mr Nourrichaard on connaît, on connaît aussi l’évêque Cauchon qui a vendu Jeanne d’Ac aux anglais. Avec ce genre de personnages on n’a jamais de surprises ce sont des idéologues qui acceptent comme il est dit dans l’article les prêtres homos condamnés par la justice mais tuent un pauvre curé de campagne qui dit la Messe de toujours.
Ce genre de personnages gangrène l’Eglise, on le voit bien avec toutes les histoires sordides qui sortent en ce moment concernant un nombre assez spectaculaire d’évêques. Honte à eux , à leur place je me ferai tout petit et j’irai me cacher au fin fond d’une chartreuse pour expier mes fautes mais ce mot a-t-il encore un sens chez ces gens-là?
J’ai assisté par hasard lors de vacances à une messe dans cette petite église et j’espère que cet évêque félon recevra son salaire dans l’autre monde.
EVREUX ! Mais n’est-ce pas cet évêché qui avait été affligé d’un prélat très médiatisé, plus assidu sur les plateaux de télé pour y porter la bienpensance progressiste qu’ à l’exercice de son ministère et finalement sévèrement sanctionné par Saint Jean-Paul II.
L’évêque Nourrichard avait participé à “l’ordination” d’une femme “évêque” anglicane en Grande-Bretagne,avec ses ornements liturgiques,comme s’il s’agissait de la consécration d’un évêque catholique romain,j’ignore s’il lui avait imposé les mains.
Face aux sanctions injustifiées de Rome envers l’Abbé Michel,mon coeur ne balance pas,c’est l’évêque qui n’est plus catholique romain,comme beaucoup d’autres!
J’espère que d’autres prêtres injustement persécutés prendront exemple sur l’Abbé Michel ,et entreront en sainte résistance,tout cela n’a que trop duré !
En regard de l’église catholique romaine, vous ne pouvez plus l’appeler l’abbé Michel. Il a été relevé de ses obligations sacerdotales. Les sacrements qu’ils pourrait donner sont invalides
Illicites pas invalides… faîtes un peu de théologie avant de sortir ce qui vous passe dans la tête
Franchement s’il y a quelqu’un qu’il faut relever de ses obligations sacerdotales c’est bien Nourrichard l’évêque félon digne successeur de Gaillot, décidément ce siège episcopal sent le souffre de ………l’enfer prions pour tous ces évêques félons actuellement ils doivent être dans le collimateur de St Pierre