Lorsque l’on communique après une crise, on est censé apaiser la situation, expliquer les faits et résorber les fractures. Il semble qu’après la grand messe du handball à la Cathédrale de Metz – initiative qui a choqué beaucoup de Messins – la communication du diocèse du bien nommé Mgr Ballot, qui n’a toujours pas daigné adresser la parole à ses fidèles, se retranchant derrière l’institution, a empilé les erreurs – et le seul communiqué du diocèse, plus d’un mois après les faits (c’était le 5 septembre) n’a fait que remettre de l’essence sur le brasier.
Les organisateurs du chapelet ont donc longuement répondu à ce communiqué, en rétablissant les choses et en annonçant un nouveau chapelet, le 12 novembre prochain dans la cathédrale de Metz. Lors du dernier chapelet, le 1er octobre, le chanoine Thiry avait disparu des radars, il n’y a pas eu de tentative d’empêcher les fidèles de prier – encore heureux – et donc pas d’intervention policière.
“Le 23 septembre 2022, le diocèse de Metz a publié un communiqué de presse à propos de la cérémonie d’accueil du club Metz-Handball à la cathédrale, le 5 septembre dernier, et du chapelet de réparation qui s’en est suivi, le 17 septembre :
Ce communiqué appelle les réponses suivantes.
Le chapelet de réparation s’adressait à l’ensemble des catholiques choqués par l’évènement profane du 5 septembre à la cathédrale. Il était apolitique. Les trois bannières déployées ne comportaient que des motifs religieux (Archange Saint Michel, Sainte Jeanne d’Arc et Sacré-Cœur).
Si des propos déplacés ont été prononcés à l’encontre de Monsieur le chanoine Dominique Thiry, les organisateurs du chapelet se désolidarisent entièrement de leur(s) auteur(s) et présentent toutes leurs excuses à Monsieur le chanoine pour ceux-ci.
Le communiqué du diocèse exprime sa compréhension « qu’il puisse y avoir, dans l’Eglise, des avis divergents sur l’opportunité d’accueillir ou non une cérémonie sportive dans un lieu de culte », et prône « une démarche d’apaisement et de fraternité retrouvée ».
C’est dans cet esprit qu’un deuxième chapelet a été organisé le samedi 1er octobre à la cathédrale, sans bannière, et avec l’ensemble des participants dans les bancs.
Toutes les règles énoncées dans le communiqué du diocèse ont donc cette fois été respectées.
Rappelons par ailleurs les mots de Monsieur le chanoine Dominique Thiry lors de son discours du 5 septembre :
« Ici, les portes sont ouvertes tous les jours de l’année sans exception, et à tous, inconditionnellement. C’est notre fierté, à nous Église catholique, d’accueillir vraiment tout le monde. Donc mes amis, vous êtes ici chez vous, qui que vous soyez. »
Cet esprit d’ouverture ne saurait certes pas s’arrêter aux catholiques désireux de prier dans la cathédrale.
Aussi, nous ne pensons pas déroger à la filiale obéissance due à Monsieur l’archevêque de Metz Philippe Ballot ainsi qu’à Monsieur le chanoine Dominique Thiry, en nous retrouvant régulièrement à la cathédrale pour prier le chapelet.
D’autant plus qu’ils seront au cœur de nos prières pour le relèvement de la Sainte Eglise Catholique.
Certes, nous demeurons meurtris par cette volonté affichée et implacable de continuer à détourner les lieux de culte de leur vocation, pour en faire le théâtre d’événements profanes.
Ceci en dépit de la loi, qui interdit que les cathédrales soient affectées à d’autre usage que celui du culte catholique, comme Monsieur le chanoine Dominique Thiry le reconnait lui-même dans son discours :
« Dans notre beau pays, – c’est notre histoire -, les cathédrales sont propriétés de l’État. Elles sont affectées de façon légale, gratuite, perpétuelle et exclusive au culte catholique. »
Ceci en dépit du sentiment général des prêtres et des fidèles, blessés dans leur foi par la profanation des lieux de culte, comme en témoignent les centaines de lettres, courriels et coups de téléphone reçus par le diocèse.
Ceci en dépit du respect dû au Lieu Saint, à la Présence Réelle de Notre Seigneur dans le Tabernacle.
Que l’expression de notre tristesse et de notre incompréhension soit donc mise sur le compte de l’une de ces « sensibilités » composant l’Eglise, si cela puit permettre qu’elle soit entendue.
En attendant, c’est avant tout à la Très Sainte Vierge Marie que nous nous adresserons, pour lui supplier d’ouvrir les yeux de nos pasteurs sur la gravité des actes perpétrés et assumés, et pour La prier de les serrer contre son cœur.
Prochain chapelet : samedi 12 novembre 11h, à la cathédrale Saint-Etienne de Metz”
Malheureusement, nous sommes loin ( lille), mais notre priére s’unira à la votre afin de solliciter l’indulgence de notre trés Sainte Mère, Marie qui nous aime tellement;
J’ai pensé à Sainte Jeanne d’Arc quand j’ai vu cette jeune femme toute seule sur la vidéo agrippée de force par tous ces policiers baraqués venus avec tous leurs attirails à la demande du chanoine Thiry pour l’expulser de la cathédrale ! celui-ci tout gonflé du haut des marches la regardant furieux, les yeux injectés de rage parce qu’elle était venue prier !
Ce courageux lâche à sans doute dû être terrorisé par cette jeune fille qui priait le chapelet à la Sainte Vierge et l’Archange Saint Michel !