Metz. Il semble que Monseigneur Ballot, nouvel évêque de Metz (57) et le chanoine Thiry, chef de file des chanoines de la cathédrale aient partiellement tenu compte de notre dernier article sur la polémique née de l’utilisation de la cathédrale, le 5 septembre dernier, pour présenter l’équipe de handball, et aient cessé d’empiler toutes les actions à ne pas faire. C’est ainsi que le 1er octobre, le chapelet de réparation des fidèles messins à la cathédrale a pu se tenir, et dans le calme, pendant près d’une heure – les fidèles ont pu chanter, prier, réciter l’acte de réparation sans être dérangés, ce qui est la moindre des choses dans une cathédrale.
Ce chapelet sera amené à être reconduit, sur un rythme mensuel. Ce 1er octobre, ils étaient environ le double d’il y a quinze jours.
Cependant, Mgr Ballot ne s’est toujours pas excusé pour cet usage pour le moins inapproprié de la cathédrale, ni tout au moins n’a essayé de communiquer auprès de ses fidèles pour l’expliquer et apaiser la situation – même la FSSPX y a consacré un article sur son site, qui traite aussi de l’expulsion par la police des fidèles en prière sur les marches.
Quant au chanoine Thiry, il semble avoir disparu de la circulation – le 1er octobre dernier, les fidèles en prière n’étaient surveillés, de loin, que par le sacristain de la cathédrale, qui les a suivis jusque sur le parvis, ses clés à la main.
Vous croyez que les évêques de France vont s’excuser de toutes les abominations qu’ils commettent depuis Vatican II ?
Ils vont s’excuser de la nouvelle messe protestantisée qu’ils imposent ?
Ils vont s’excuser de leurs catéchismes hérétiques ?
Ils vont s’excuser de leur complicité avec la franc-maçonnerie et le communisme ?
On se rappelle de Marty qui en 1971 bénissait les casseurs du Sacré Coeur de Montmartre.
Etchegaray qui après avoir détruit l’Eglise de France a été nommé à Rome et fut l’initiateur et l’organisateur de la réunion inter religieuse d’Assise.
Qu’attendez vous de ces évêques franc maçons serviteurs de Satan qui conduisent les âmes en Enfer ?
Dieu soit béni. Si les fidèles se montrent en nombre suffisant et suffisamment longtemps, et cela dans le calme, alors il sera opportun de demander rencontrer l’évêque pour un dialogue courtois.
La question de la date de la cérémonie de réparation reste ouverte. IL serait bon que l’évêque ait la liberté du moment et du texte à utiliser, et que la présence insistante des fidèles lui rappelle que nous, les fidèles, n’arrêterons pas tant q’uil n’aura pas fait le nécessaire.
@TD : les évêques de France ne se sont jamais non plus excusés de leur compromission avec l’arianisme au IVe siècle, de leur implication excessive dans les jeux politiques du IXe au XIe siècle, de la simonie des clercs, des complaisances pour le jansénisme…
Bon, vous croyez sérieusement que les évêques vont faire ce que vous demandez ? Non, pas en paroles. Mais en actes, ils peuvent rectifier le tir. Maintenant, si vous attendez une repentance formelle pour chaque erreur du passé… je vous souhaite de savoir passer outre et de regarder les actes et l’avenir plutôt que de ressasser ce qui ne peut être changé : à trop se retourner, on finit en statue de sel (amer). Bien à vous,
PS : @TD. Pierre Cauchon était un homme considérable dans l’Eglise de France. De quand date le premier texte l’accusant franchement de malhonnêteté ? (question sincère : à mon avis, pas avant un bon siècle après sa mort, voire deux, mais j’attends qu’on me renseigne). Avant cela, on a critiqué l’acte du procès : procès malheureux, il aurait peut-être fallu juger autrement… Mais avant que les évêques désavouent l’un des leurs… sauf récemment sous la pression de l’opinion (cf les affaires de pédophilie), et encore…
Arome Sauf que l’arianisme remonte au 4ème siècle alors que les hérésies de Vatican II sont bien actuelles.
Quant à “rectifier le tir” vous savez très bien qu’il n’en est pas question. La persécution contre la messe traditionnelle bat son plein et la situation s’aggrave de jour en jour (l’affaire de Metz en est une illustration).
Bonjour TD,
je suis d’accord avec vous et j’abonde :
– la persécution contre la messe traditionnelle est difficile à justifier alors que les fantaisies liturgiques et l’usage profane des sanctuaires du Seigneur (c’est la définition même de “profanation”) est tellement entrée dans les moeurs diocésaines que ce principe n’est pas remis en cause.
– l’affaire de Metz m’a fait sortir de mes gonds. Et pourtant, cela reste un incident local. Je ne parle pas des nouvelles bénédictions flamandes. Cela est très grave, et devrait ouvrir des débats plus graves encore.
Le fond de mon propos : oui la situation présente est très grave. Raison de plus pour utiliser notre énergie (limitée hélas) pour se concentrer sur les combats d’aujourd’hui. La remise en cause théorique des errements du passé peut se faire dans un second temps – ceci sans vouloir ni vous blesser ni diminuer les responsabilités des évêques de nos années de plomb.
Bien à vous,