Déjà au coeur des préoccupations du fait des persécutions administratives infligées en Inde aux organisations chrétiennes, ainsi que du laxisme des autorités vis à vis des attaques contre les chrétiens, l’Inde semble utiliser la dictature sanitaire pour attenter à nouveau aux droits des minorités chrétiennes dans l’exercice de leurs cultes, cette fois dans la capitale New Delhi.
En effet, à partir de la fin de cette semaine, les 20 millions d’habitants de New Delhi, sauf les “travailleurs essentiels“, devront rester chez eux de vendredi soir 22h à lundi matin 5h du matin. La durée de la mesure n’a pas été précisée. Les centres commerciaux, salles de musculation, centres yoga et tous les services sont aussi fermés pour la même durée, tous les week-ends.
Ce confinement – qui va logiquement entraver le culte dominical, a été décrété après 1892 cas seulement de variant Omicron, et surtout après que le ministre en chef de New Delhi, Arwind Kejriwal, ait contracté le Covid, sous forme bénigne. Ce dernier venait pourtant de faire campagne dans plusieurs états indiens, le plus souvent dans de grands meetings, et sans masque.
New Delhi connaît actuellement plus de 10.000 cas de Covid par jour, tous variants confondus, pour 20 millions d’habitants; les admissions à l’hôpital et en réanimation restent très faibles – 250 patients hospitalisés de plus pour les derniers chiffres connus, et 22 en réanimation sous appareil respiratoire, contre 14 la veille.
Par ailleurs les entreprises ont été obligées de mettre en congé la moitié de leur personnel, les restaurants de réduire leur capacité de moitié aussi, mais les jauge de 50% dans les transports en commun ont été supprimées, car contreproductives – les passagers s’agglutinaient dehors en attendant de pouvoir monter dans le bus.