Les reliques sont régulièrement rangées par classe – mais à quoi correspondent-elles ?
Un article thématique apporte la réponse : « a) sont considérées comme reliques de « première classe » les corps des saints ou les fragments importants de ces corps (crâne – on parle du chef – , ossements entiers) ;
b) les reliques de « deuxième classe » sont les fragments d’os [ex ossibus], les parcelles des cendres funéraires, les cheveux [ex capillis], ou encore les objets qui ont appartenu aux saints – comme leurs vêtements – ou enfin les instruments mêmes de leur martyre ;
c) les reliques de « troisième classe » sont des objets qu’on a mis en contact avec le corps du saint, son tombeau ou sa châsse, ou encore le liquide parfumé (souvent appelé myrrhe) qui coule parfois de leur dépouille mortelle« .
Logiquement, les parcelles de chair [ex carne] appartiennent aussi à la seconde classe, ainsi que les soutanes ou fragments de robes de bure. En revanche les « étoffes ayant touché au corps de sainte Thérèse« , et autres « parcelles de briques de son infirmerie » relèvent de la troisième classe.
Par ailleurs, « la vérification de l’authenticité des reliques est indispensable avant de les proposer à la vénération des fidèles : cette authentification est confiée aux cardinaux, aux évêques, à certains prêtres spécialement autorisés (supérieurs majeurs des religieux ou vicaires généraux dans certains cas).
Cette authenticité est certifiée par un document écrit – qu’on nomme un « authentique« – et par les sceaux qui ferment le reliquaire.
Il est admis que l’on peut continuer à proposer des reliques à la vénération des fidèles lorsque ce certificat d’authenticité a été détruit ou perdu, à la condition que les sceaux du reliquaire soient intacts« .
Petit rappel à l’usage des chrétiens occidentaux lecteurs du site « Riposte catholique » : le saint concile de Nicèe II (le dernier tenu pour oecuménique par l’Eglise « Une et alors Indivise » du 1er millénaire chrétien) celui qui rétablit le culte des « Saintes-Images », établit une hiérarchie dans la vénération des objets proposés à la dévotion des fidèles.
A savoir : 1) – Le livre des Saints-Évangiles, 2) – La Croix salvatrice, 3) – Les Icônes, et enfin et seulement : 4) – Les reliques des saints.
En effet, les icônes « canonique » sont les lieux de présence spirituelle des figures qu’elles représentent, les rendant ainsi présent à ceux qui les vénèrent.
Aussi, peut-on les définir comme des « reliques spirituelles » incontestablement supérieures, par définition, à la finitude de la matérialité des reliques corporelles et, à fortiori, à celle des autres « matériaux-reliques » (cf. assimilés … par simple contact !).