Le collège-lycée Frassati de Mandres-sur-Vair dans les Vosges dispose désormais de reliques du bienheureux dont il porte le nom; elles ont été bénies le 4 avril dernier dans l’église paroissiale. L’on nous communique le récit de cette journée et de cette messe solennelle :
“Le 4 avril dernier, le collège et lycée Frassati de Mandres-sur-Vair (88800) ont fêté dignement leur saint patron, en écoutant une conférence donnée par M. Lafitte, professeur de lettres classiques, sur la vie de Pier Giorgio Frassati : une belle occasion de continuer à avancer “vers les cîmes” à l’école du “joyeux ami des pauvres” béatifié par Jean-Paul II en 1990 et dont l’internat hors-contrat vosgien a été le premier à porter le nom en France, en approfondissant la vie de ce jeune saint encore trop méconnu.
A l’issue de la conférence, les élèves ont porté dans l’église paroissiale le portrait et la relique d’un morceau de vêtement envoyé par sa nièce, afin d’incarner leur attachement : l’abbé Béligné, administrateur diocésain, a béni la relique et prêché sur les vertus à imiter du jeune saint, tandis que l’aumônier, l’abbé Garban, de la Fraternité Saint-Pierre, célébrait une messe solennelle, entouré de ses confrères. Aux élèves et aux familles s’étaient joints des amis et des anciens, venus pour l’occasion des quatre coins de France.
Après la messe, chacun a pu venir vénérer personnellement la relique, avant de repartir la déposer dans la chapelle de l’établissement, à côté de l’autel, où elle est désormais priée chaque soir d’une dizaine de chapelet. Un chant, “Verso l’Alto”, composé par les élèves, spécialement pour l’occasion, a été l’occasion de se réjouir de ce nouveau rayonnement et de cette bienfaisante présence spirituelle au coeur de l’établissement. La convivialité n’a pas été oubliée, avec un verre de l’amitié servi à l’issue et un repas fraternel partagé.
Nul doute que cette journée restera gravée comme une belle étape dans l’histoire de cette école et le témoignage d’un nouvel élan, dans la joie pascale et la lumière de la Résurrection !”