L’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris a généré de nombreuses initiatives de solidarité, notamment une vente d’oeuvres données par des artistes (dessinateurs de presse, poètes, plasticiens…) au château de Chambord en septembre 2019, à l’initiative du Loir-et-Cher qui a ensuite doublé la somme récoltée, et ce pour apporter sa contribution au nouveau mobilier de la cathédrale de Paris, une fois reconstruite.
« une vente aux enchères avait été organisée par le conseil départemental de Loir-et-Cher à Chambord en septembre 2019 au profit de la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, détruite par les flammes cinq mois plus tôt. Grâce à la vente des œuvres offertes par 32 artistes, 21.690 € avaient été récoltés. Une somme doublée par le Département, qui a donc atteint 43.380 € et a permis d’acheter les matériaux nécessaires à Goudji« , explique la Nouvelle République.
Ce dernier a réalisé une crosse pour l’évêque de Blois et une croix de procession pour la cathédrale Notre-Dame de Paris – les réceptacles des deux objets sont en pierre de Pontijou (Maves).
L’artiste « a d’abord présenté la crosse offerte au diocèse de Blois. Sertie de différentes pierres, elle est composée d’une fleur de lys, renvoyant notamment à la Trinité, et d’un serpent, qui désigne le tentateur de la Genèse. Monseigneur Jean-Pierre Batut, évêque de Blois, a expliqué que cette crosse aura, entre autres, un intérêt pédagogique puisqu’elle permettra d’interroger les enfants sur l’origine du serpent.
La croix processionnelle en argent, est, elle, destinée à Notre-Dame de Paris. D’une hauteur de 1,56 m et d’un poids de 5,6 kg (dont 3.5 kilos d’argent), et constituée de différentes pierres – [quartz rose, sodalite, jaspe, cristal avec inclusions de tourmaline, lapis-lazuli, aventurine, cornaline, pierres de la Jérusalem céleste] – et d’une couronne en or, elle représente le Christ-Roi« .
Goudji a déjà réalisé plusieurs séries d’objets liturgiques, notamment le mobilier de la chapelle Saint-Clair de la cathédrale d’Albi, une croix-reliquaire du Christ pour l’abbaye Sainte-Foy de Conques, du mobilier pour la cathédrale Saint-Lazare d’Autun [en illustration, l’ange musicien de l’ambon], une croix de Gloire pour la cathédrale du Mans, des chandeliers d’autel pour l’abbaye de Sept Fons, du mobilier liturgique pour la cathédrale de Saint-Flour, des calices et patènes pour la cathédrale de Chartres…
Donc ce serpent sur le bâton du berger : https://images.lanouvellerepublique.fr/image/upload/t_1020w/f_auto/60b18f4dc6396aa8108b472f.jpg.
N’y a-t-il pas là une inversion des symboles ?