Le magazine Réforme dans son édition du 1er avril présente une radiographie du protestantisme français réalisée par Sébastien Fath, historien des religions au CNRS.
L’on apprend que les évangéliques, en croissance, représentent 54% des protestants français (et 1.6% de la population française), les luthériens et réformés, stables, 30% des protestants français (et 0.9% de la population), les autres protestants 16% (et 0.5% de la population française).
Par ailleurs, parue « mardi 30 mars, l’étude du sociologue Jean-Paul Willaime, directeur d’études émérite à l’École pratique des hautes études (PSL-Sorbonne) publiée par la Fondation pour l’innovation politique sur les ressorts et enjeux de « l’importante reconfiguration » du protestantisme de ces dernières années », rappelle Evangéliques.info
« Dans « Les protestants en France, une minorité active », le chercheur y souligne également la croissance des protestants français dont il porte à 50 % la part des évangéliques, selon ses chiffres, contre 10 % dans les années 1960, avec « déplacement du centre de gravité du protestantisme du pôle luthéro-réformé vers le pôle évangélique ».
Sources : Réforme, Evangéliques.info
Avis à tous nos frères catholiques de tous poils : les évangéliques nous donnent de belles leçons de fraternité – même si elle commence par le premier cercle, c’est-à-dire leurs corréligionnaires. Les catholiques sont souvent en-dessous de ce niveau 0. Par exemple, dans le monde du travail, il n’est pas rare qu’un catholique s’interdise de recruter d’autres catholiques pour ne pas être accusé de communautarisme – et plus le recruteur est d’un niveau élevé, plus le constat semble éprouvé.
Quant aux sorties de messes, il est spirituellement troublant de voir que sur 20 ans d’observations, plusieurs observateurs impartiaux témoignent que la médisance demeure un très puissant contre-témoignage des communautés tradis. Et pourtant, ce sont des fidèles qui chantent ensemble, et pire encore, communient côte à côte. Mais ce n’est pas pour ça qu’ils se fréquentent, et encore moins s’interdisent de dire du mal les uns des autres, bien au contraire. Que le cas soit une marque de fabrique du milieu tradi pose question, et que l’observation demeure à 20 ans d’écart par 2 générations d’observateurs non hostiles intrigue encore plus. Et c’est quelqu’un qui aime la messe en latin et qui la recherche, la promeut et la défend qui écrit. C’est un vrai mystère, et je cherche des éléments de réponse. A tous les commentateurs qui pourront aider, merci et salut,
J’ajoute pour toutes les sensibilités cette fois qu’apparemment chez les évangéliques la solidarité communautaire est chaleureuse. Il y a là des choses à guérir chez nous, et que la communauté de l’Emmanuel et les adorateurs eucharistiques semblent avoir retrouvé.