Malgré la mobilisation de défenseurs du patrimoine lillois, plusieurs recours en cours, une audience du Conseil d’Etat ce jeudi et un sursis obtenu auprès de l’ex-ministre de la Culture Franck Riester, l’école d’ingénieurs Junia qui dépend de l’université catholique de Lille a commencé à détruire la chapelle Saint-Joseph rue Colson à Lille, construite en 1886 et désaffectée au culte depuis un demi-siècle.
« La mobilisation d’une association de sauvegarde du patrimoine n’aura pas suffi : les pelleteuses ont commencé à détruire l’édifice datant de 1886.Quand on pense que c’est l’Université Catholique de Lille qui détruit sa chapelle… Halte aux démolisseurs et aux fossoyeurs du patrimoine. Vous aurez un jour à répondre de vos actes certes légaux mais iniques ! », a lancé Stephane Bern sur Twitter.
La démolition a été commencée par le bas-côté du côté de la cour de l’école, l’ancien centre religieux Saint-Paul. « On se demande si cette démolition n’a pas été commencée aussi pour que le Conseil d’Etat dise jeudi qu’il n’y a plus rien à juger, c’est trop tard, elle a été détruite », relève Alexandra Sobczak, d’Urgence Patrimoine.
De son côté, l’Université catholique de Lille se défend en mettant en avant la réhabilitation de sa grande chapelle, sur un autre site, avec un vitrail flambant neuf. Cette chapelle située boulevard Vauban a aussi été dotée d’un mobilier liturgique neuf – coûteux et résolument moderniste. Les travaux ont duré 7 ans pour un coût total de 3.6 millions d’euros.
Pauvre France et pauvre église
Bonjour,
Et ce vitrail vante l’écologie, les énergies intérieures, et finalement il est très révélateur de l’apostasie qui préside tout cela. Il ne permet évidemment aucun recueillement évangélique.
Prions beaucoup pour les âmes qui à notre époque si abimée sont en grand danger de se perdre en masse :( Ils détruisent la chapelle Saint Joseph et court après les idées du monde, Père, pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.