Ecclesia Dei adflicta. Pie XI avait déclaré le 30 novembre 1933 : « Le Rédempteur se devait, par la force, d’associer sa Mère à son œuvre. C’est pour cela que nous l’invoquons sous le titre de Corédemptrice. Elle nous a donné le Sauveur. Elle l’a conduit à son œuvre de rédemption jusqu’à la croix. Elle a partagé avec lui les souffrances de l’agonie et de la mort en laquelle Jésus consommait le rachat de tous les hommes ».
Mais le Pape François a estimé, le 12 décembre 2019, que la Vierge Marie n’était pas « Corédemptrice » et qu’il n’était pas nécessaire de « perdre du temps » avec ces tonterias (« absurdités, sottises, inepties »).
Nous publions ci-après l’article d’un éminent mariologue, dont il nous a semblé, compte tenu du climat qui règne dans les Universités catholiques, ne pas devoir dévoiler le nom.
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À propos de la stupéfiante déclaration du Pape François, lors de l’homélie de la messe de Notre-Dame de Guadalupe, à Saint-Pierre de Rome, le 12 décembre 2019
La Vierge Marie n’est pas une « Corédemptrice » et il n’est pas nécessaire de « perdre du temps » avec de nouveaux dogmes, a déclaré le Pape François dans la messe dédiée à la Vierge de Guadalupe, le 12 décembre 2019, qui a qualifié l’idée de ce nouveau dogme de « non-sens ».
Selon le Saint-Père François, est « absurde » du moins, la suggestion même de proclamer de nouveaux dogmes mariaux : « Elle n’a jamais voulu pour Lui-même ce qui appartenait à son Fils » a affirmé Le Pape François. « Elle ne s’est jamais présentée comme co-rédemptrice. Non. Mais Disciple ». Et il insista : « Elle n’a jamais volé pour elle ce qui appartenait à son Fils », préférant « Le servir. Parce qu’elle est mère. Elle donne la vie ».
Et il conclut : « Quand ils viennent à nous avec l’idée de la déclarer Corédemptrice ou de proclamer ce dogme, ne nous perdons pas dans l’absurdité » 1.
Outre la forme, et donc le ton particulièrement incisif, voire agressif, sur le fond, on ne peut que déplorer le refus présenté comme irrévocable d’une initiative présentée comme une « absurdité », qui, cependant, comme on va le voir, a bénéficié de la faveur de nombreux papes, théologiens et saints.
Enfin, il est dommage que ces propos polémiques aient été tenus dans l’action liturgique de la sainte Messe, pendant l’homélie. Ils auraient pu faire l’objet d’un discours avec une réflexion nuancée et prononcée sur un ton paternel.
Le Magistère pontifical : permanence et approfondissement
Le thème de la médiation maternelle de la Vierge Marie au pied de la Croix rédemprice a fait l’objet d’un enseignement constant et sans cesse plus approfondi du Magistère pontifical. Après avoir cité les Souverains Pontifes de Léon XIII jusqu’à Benoît XVI, et en omettant volontairement, dans un premier temps, Jean-Paul II, nous verrons ensuite que ce dernier est allé aussi loin que possible dans cet approfondissement, préparant ainsi le terrain à la proclamation éventuelle d’un cinquième dogme. Enfin, nous évoquerons l’apparition de Notre-Dame de tous les peuples d’Amsterdam, reconnue officiellement en 2002.
Léon XIII et saint Pie X
De Léon XIII, cet extrait de la lettre encyclique Adjutricem Populi (sur le Rosaire) du 5 septembre 1895 : « Après avoir été associée au mystère de la rédemption des hommes, elle est aussi associée à la dispensation de la grâce qui, de ce mystère, devait dériver sur tous les temps : c’est là un pouvoir preque illimité qui lui a été conféré ».
De saint Pie X, cet extrait de la lettre encyclique Ad Diem illum Laetissimum du 2 février 1904 : « Quand vint pour Jésus l’heure suprême, on vit la Vierge “debout auprès de la croix, saisie sans doute par l’horreur du spectacle, heureuse pourtant de ce que son Fils s’immolait pour le salut du genre humain, et, d’ailleurs, participant tellement à ses douleurs que de prendre sur elle les tourments qu’il endurait lui eût paru, si la chose eût été possible, infiniment préférable” (S. Bonav., I Sent., d. 48, ad Litt., dub. 4). La conséquence de cette communauté de sentiments et de souffrances entre Marie et Jésus, c’est que Marie “mérita très légitimement de devenir la réparatrice de l’humanité déchue” (Eadmeri Mon., De Excellentia Virg. Mariæ, c. 9), et, partant, la dispensatrice de tous les trésors que Jésus nous a acquis par sa mort et par son sang […]. Du fait que Marie l’emporte sur tous en sainteté et en union avec Jésus-Christ et qu’elle a été associée par Jésus-Christ à l’œuvre de la Rédemption, elle nous mérite « de congruo », comme disent les théologiens, ce que le Christ Jésus nous a mérité « de condigno », et elle est le ministre suprême de la dispensation des grâces ».
Benoît XV et Pie XI
L’idée de proclamer le caractère “co-rédempteur” de Marie – c’est-à-dire qu’elle participe au pouvoir rédempteur de son Fils – est récurrente puisque le Pape Pie XI en a parlé au début du siècle dernier. À des pélerins de Vicenza en Italie, le 30 novembre 1933, il déclarait : « Le Rédempteur se devait, par la force, d’associer sa Mère à son œuvre. C’est pour cela que nous l’invoquons sous le titre de Corédemptrice. Elle nous a donné le Sauveur. Elle l’a conduit à son œuvre de rédemption jusqu’à la croix. Elle a partagé avec lui les souffrances de l’agonie et de la mort en laquelle Jésus consommait le rachat de tous les hommes. C’est précisémment au pied de la croix, durant les derniers moments de sa vie, que le Rédempteur l’a proclamée notre Mère, et la mère de tous : “Voici ton fils”, lui disait-il, en parlant de Saint Jean qui nous représentait tous. Et nous-mêmes nous étions tous en cet apôtre pour recueillir ces autres paroles du Sauveur : “Voici ta Mère” ».
Le prédécesseur de Pie XI, Benoît XV, dans une homélie datant de 1920 à l’occasion de la canonisation de saint Gabriel de la Vierge douloureuse et de sainte Marguerite Marie Alacoque, déclarait : « Mais les souffrances de Jésus ne peuvent être séparées des peines de Marie. Tout comme le premier Adam eut une femme comme complice dans sa rébellion contre Dieu, le nouvel Adam voulait qu’une femme partage son œuvre en rouvrant les portes du ciel aux hommes. De la croix, il s’adressa à sa Mère douloureuse en tant que “femme” et la proclama la Nouvelle Ève, la Mère de tous les hommes pour qui il est mort afin qu’ils aient la vie ».
Du même Pape Benoît XV : « Tellement, en même temps que son Fils souffrant et mourant, elle souffrit jusqu’à en mourir presque, et Elle a renoncé de telle sorte à ses droits maternels sur son Fils, pour le salut des hommes en L’immolant, autant qu’il dépendait d’Elle, pour apaiser la justice de Dieu, que l’on peut dire à juste titre qu’Elle a racheté le genre humain conjointement au Christ » (lettre apostolique Inter sodalicia, 22 mars 1918).
Pie XII
Plus tard, Pie XII en a parlé à plusieurs reprises. Dans un discours aux pèlerins de Gênes du 22 avril 1940, il disait : « En effet, Jésus et Marie ne sont-ils pas les deux amours sublimes du peuple chrétien, le nouvel Adam et la nouvelle Ève que l’Arbre de la Croix a uni dans la douleur et l’amour pour racheter le péché de nos premiers parents dans le jardin d’Éden ? ». Et dans son encyclique Mystici Corporis du 29 juin 1943, Pie XII décrit Marie « comme une nouvelle Ève » ; dans sa constitution apostolique Munificentissimus Deus du 1er novembre 1950, par laquelle il définit solennellement le dogme de l’Assomption de Marie au Ciel, Pie XII reprenait ce thème : « Nous devons nous rappeler d’une manière particulière que dès le IIe siècle, les saints Pères ont désigné la Vierge Marie comme la nouvelle Ève qui, bien que soumise au nouvel Adam, est intimement associée à lui dans cette lutte contre l’Ennemi infernal et qui, comme l’avait annoncé le Protévangile, a eu comme résultat final la victoire totale sur le péché et la mort, qui sont toujours mentionnés ensemble dans les écrits de l’Apôtre des Gentils ». La Vierge, dit Pie XII, est « intimement associée à son Fils dans ce combat contre l’Ennemi infernal, ce qui… aura comme résultat final la victoire totale sur le péché et la mort ». Ainsi pour Pie XII, Jésus est le seul Rédempteur, mais Marie, subordonnée, apparaît « intimement associée à Lui » dans l’œuvre de la Rédemption.
Paul VI
Parmi les Papes conciliaires, Paul VI suggère la même chose dans sa Professio Fidei ou « Credo du Peuple de Dieu », en 1968 : « Unie par un lien indissoluble au mystère de l’Incarnation et de la Rédemption, la Bienheureuse Vierge Marie, l’Immaculée, ayant achevé le cours de sa vie terrestre, fut portée corps et âme à la gloire du ciel, où elle participe déjà à la gloire de la résurrection de son Fils, anticipant la résurrection des justes ; et Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, la Nouvelle Ève, Mère de l’Église, continue au ciel à exercer son office maternel à l’égard des membres du Christ, coopérant pour que les âmes rachetées naissent et grandissent dans la vie divine ».
Benoît XVI
La position de Benoît XVI n’est pas celle d’un refus, mais de la prudence du théologien. Le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a affirmé : « Ce qui est juste dans cette appellation de Corédemptrice, c’est que le Christ ne reste pas extérieur et forme une nouvelle et profonde communauté avec nous. Tout ce qui est à lui sera nôtre et tout ce qui est nôtre, il l’a fait sien. Ce grand échange est le contenu spécifique de la rédemption, notre libération et notre accès à la communion avec Dieu. Parce que Marie anticipe l’Église comme telle, qu’elle est l’Église en personne, cet “être-avec” est réalisé en elle de façon exemplaire. Mais cet “avec” ne doit pas faire oublier le “d’abord” du Christ. Tout vient de lui, comme le soulignent les épîtres aux Éphésiens et aux Colossiens. Marie aussi est tout ce qu’elle est par lui. Le terme de “Corédemptrice” obscurcirait cette donnée originelle. Une bonne intention s’exprime dans un mauvais vocable. Dans le domaine de la foi, la continuité avec la langue de l’Écriture et des Pères est essentielle. La langue n’est pas manipulable à volonté ».
Lorsqu’il est devenu le Pape Benoît XVI, il a su accueillir avec bonté et paternité l’initiative suivante : la demande en faveur du cinquième dogme marial “Marie Co-rédemptrice” fut présentée au Saint-Père par le cardinal Télesphore Toppo en 2006.
En effet, du 3 au 7 mai 2005, nombre de cardinaux, archevêques et évêques du monde entier se sont rassemblés à Fatima, au Portugal, pour un symposium, sur Marie Co-rédemptrice. À la fin de ce symposium, les cardinaux et évêques présents conclurent unanimement pour la soumission et la signature d’une nouvelle pétition (ou Votum) à Sa Sainteté le pape Benoît XVI, en vue d’une définition dogmatique solennelle de Notre-Dame, comme la Mère spirituelle de tous les peuples, sous ses trois aspects de Co-rédemptrice, Médiatrice de toutes grâces et Avocate. Voici le Témoignage du Cardinal Toppo, co-président du symposium de Fatima :
« Le samedi 3 juin 2006, j’ai eu de privilège d’avoir une audience privée avec Sa Sainteté le pape Benoît XVI. En demandant cette audience, mon intention première était de présenter au Saint-Père les Acta des exposés théologiques du symposium de Fatima 2005 sur la co-rédemption de Marie, ainsi que le votum écrit en latin et signé par un nombre significatif de cardinaux et d’évêques qui requièrent la solennelle définition papale de Notre-Dame comme Mère spirituelle de tous les peuples, co-rédemptrice, Médiatrice de toutes grâces, et Avocate.
Durant nos 15 minutes d’audience, le Saint-Père a reçu le Votum et les Acta avec un vif intérêt. Il fut surpris que tant de cardinaux et d’évêques aient signé le Votum. Il examina alors brièvement le texte des Acta et dit qu’il voulait lire les Acta avant de les transmettre à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi pour examen, comme le prévoit le protocole ».
Jean-Paul II
« Le rôle corédempteur de Marie n’a pas cessé avec la glorification de son Fils. » (Jean-Paul II, homélie du 31 janvier 1985).
« Marie, conçue et née sans la souillure du péché, a participé de façon admirable aux souffrances de son divin Fils, pour être Corédemptrice de l’humanité. » Jean-Paul II, audience générale du 8 septembre 1982
L’approfondissement du Magistère pontifical concernant la doctrine concernant la médiation maternelle de la Vierge Marie a connu un aboutissement dans l’enseignement de Jean-Paul II, dont le blason portait le signe très explicite du « M » au pied de la croix avec la devise « Totus Tuus », inspirés de l’apôtre de la Vierge Marie saint Louis-Marie Grignion de Montfort, qu’il voulait proclamer Docteur de l’Église.
A ce sujet, le Père Jean-Michel Garrigues, OP 2, a mis en lumière la question du « Développement en cours du dogme marial » (Nova et Vetera 73 – 1998/3), p. 35-51) dans son œuvre mariologique (cf. notamment L’Epouse du Dieu vivant, Marie plénitude trinitaire de l’Eglise, Paris, Parole et Silence, 2000). Voici ce qu’il affirme en substance : la lecture de la catéchèse mariale de Jean-Paul II permet de comprendre comment les limites placées par le Concile Vatican II, qui à l’époque avaient été ressenties comme minimalistes par certains courants de dévotion mariale, ne constituent pas des barrières bloquant un développement dogmatique ultérieur, mais bien des « garde-fous » qui ont permis à celui-ci de se poursuivre dans le sens d’une explicitation véritable du donné révélé. Dégagé par le Concile des ambiguïtés sémantiques du terme de « corédemption », Jean-Paul II a pu expliciter, dans le cycle de soixante-dix catéchèses du Mercredi consacrée à la Vierge Marie entre le 6 septembre 1995 et le 12 novembre 1997, et dans son encyclique Redemptoris Mater du 25 mars 1987, l’une des facettes de « l’association selon un mode absolument singulier » (Lumen Gentium n. 6) de la Vierge Marie à l’œuvre du Rédempteur.
Marie, “coopératrice singulière” du Rédempteur
On peut dire que la catéchèse de Jean Paul II montre dans cette « coopération singulière » la clé de voûte du rôle de Marie dans l’économie du salut, la finalité même de sa vocation surnaturelle impliquée dans sa maternité divine. L’association de Marie au sacrifice du Christ, qui fait d’elle, comme « nouvelle Ève », la mère des rachetés, apparaît désormais de manière saisissante dans la catéchèse du pape Jean-Paul II comme l’accomplissement parfait de son fiat (Lc l, 38) à l’Annonciation. Par rapport à son acte suprême dans l’œuvre de la Rédemption, l’Immaculée Conception de Marie constitue la disposition et son Assomption la conséquence les plus adéquates dans l’ordre de la convenance propre à la «connexion des mystères ».
Dans sa catéchèse du mercredi 9 Avril 1997, le pape exprime avec une telle précision doctrinale la « coopération de Marie à l’œuvre du salut » par « son association au sacrifice rédempteur du Christ », qu’on le sent tout proche de ce qui pourrait être une formulation dogmatiquement définissable. Après avoir pris appui sur la Tradition en rappelant que «déjà saint Augustin attribue à la Vierge le qualificatif de «coopératrice», titre qui souligne l’action conjointe et subordonnée de Marie au Christ rédempteur», Jean-Paul II assume la doctrine conciliaire en maintenant que « l’enseignement de l’Église souligne clairement la différence entre la Mère et le Fils dans l’œuvre du salut, montrant la subordination de la Vierge, en tant que coopératrice, à l’unique Rédempteur ».
Cela situe d’emblée la coopération de Marie à la Rédemption du côté des hommes rachetés, coopération à propos de laquelle l’apôtre Paul affirme : « Nous sommes les collaborateurs de Dieu » (l Co 3, 9) et soutient la possibilité pour l’homme de coopérer avec Dieu. Le pape se fait ainsi l’écho du Concile Vatican II qui déclare que « l’unique médiation du Rédempteur n’exclut pas, mais suscite au contraire une coopération variée de la part des créatures, en dépendance de l’unique source » (Lumen Gentium n. 62).
Après avoir situé la coopération de Marie dans le cadre général de la coopération que tous les hommes rachetés peuvent apporter à leur Rédempteur, Jean Paul II exprime ensuite, dans cette même catéchèse « le mode absolument singulier » (Lumen Gentium n. 61), que cette coopération acquiert dans la personne de Marie.
« Appliqué à Marie, [dit le pape], le terme de « coopératrice » prend cependant une signification spécifique. La collaboration des chrétiens au salut se réalise après l’événement du Calvaire, dont ils s’efforcent de répandre les fruits par la prière et le sacrifice. Au contraire le concours de Marie s’est réalisé au cours de l’événement même et à titre de Mère ; il s’étend donc à la totalité de l’œuvre salvifique du Christ. C’est elle seule qui fut associée de cette manière à l’offrande rédemptrice qui a mérité le salut de tous les hommes. En union avec le Christ et soumise à lui, elle a collaboré pour obtenir la grâce du salut à toute l’humanité ».
Dans ces phrases d’une portée décisive, le magistère ordinaire du pape ne peut pas ne pas être engagé dans un enseignement proprement doctrinal sur un mystère aussi central que celui de la Rédemption. En s’appuyant sur des emprunts à d’autres passages de la catéchèse pontificale, qui rattachent selon la « connexion des mystères » cette vérité aux dogmes déjà définis de l’Immaculée Conception et de l’Assomption de Marie, le Père Garrigues, théologien, voit se dégager une conclusion théologique très riche que l’on peut tenter d’articuler autour des trois points suivants :
- Ayant été elle-même parfaitement sauvée, dès sa conception immaculée, par la « plénitude de grâce» (Lc 1, 28) qui lui venait déjà de la mort de son Fils, pour donner au Père son « fiat » (Lc 1, 38), devenir par l’Esprit Saint la Mère du Fils de Dieu et être conduite jusqu’au pied de la Croix,
- la Vierge Marie, comme « Femme » (Jn 2, 4-1 19, 26) choisie par Dieu pour être la Nouvelle Ève, est la seule personne humaine à avoir été associée par Lui à l’acte même du sacrifice du Calvaire, en donnant au Père, dans sa compassion avec son Fils, la parfaite réponse de foi et d’amour de l’humanité rachetée unie à l’unique offrande du Rédempteur qui obtenait la grâce du salut pour tous.
- Devenue ainsi « Mère » (Jn 19, 27) selon l’Esprit pour tous les rachetés et élevée par Dieu dans son âme et dans son corps à la gloire de son Fils ressuscité, elle est la seule dans le Corps Mystique du Christ à être associée, en intercédant pour tous les hommes, à la dispensation universelle de la « plénitude de grâce » (Jn 1, 14.16), qui vient du « seul Médiateur entre Dieu et les hommes » (1 Tm 2, 5), car elle en a été « comblée » (Lc 1, 28) en premier pour tous ses enfants.
Le développement dogmatique en cours
Selon le Père Garrigues, le développement articule ensemble les trois dimensions essentielles du rôle de Marie dans le dessein du salut :
- son Immaculée Conception,
- sa Coopération unique à l’acte même du sacrifice rédempteur,
- enfin son Assomption dans la gloire du ciel et son association à la dispensation de toutes les grâces dans sa Maternité Spirituelle s’exprimant en intercession pour chacun des rachetés.
Notre-Dame de Tous les Peuples : Amsterdam (1945-1959)
En conclusion, la Vierge Marie elle-même a exprimé sa volonté au cours des apparitions qui ont eu lieu à Amsterdam. Le 25 mars 1945, jour de la fête de l’Annonciation, la Vierge Marie apparaît à Ida Peerdeman (1905-1996), hollandaise habitant à Amsterdam. C’est la première des 56 apparitions qui vont se succéder entre 1945 et 1959. Le 31 mai 2002, Mgr Joseph Maria Punt, évêque de Haarlem-Amsterdam, reconnaît comme authentiques et dignes de foi les messages et les apparitions de la « Dame de Tous les Peuples » à Amsterdam.
La Vierge Marie a indiqué qu’elle voulait être connue et aimée de tous les hommes et qu’on la reconnaisse comme “La Dame de tous les Peuples” ou “Mère de tous les Peuples”. Cette action est demandée en préparation d’un dogme, le dernier, le plus grand et le plus important (15 août 1951), réclamé plusieurs fois (15 novembre 1951 notamment), qui doit être le « couronnement de la Mère du Seigneur Jésus-Christ, Corédemptrice, Médiatrice et Avocate » (11 octobre 1953). C’est la première fois dans l’histoire mariale que la Vierge Marie demande un dogme. Elle s’adresse pour cela au Pape et aux théologiens en spécifiant qu’elle « n’apporte pas de nouvelle doctrine. C’est bien les anciennes notions que j’apporte » (4 avril 1954) et en les prévenant que ce dogme de la corédemption de Marie fera l’objet d’un « combat dur et pénible » (5 octobre 1952). Cependant, « quand il (ce dogme) aura été proclamé, la Dame de tous les Peuples donnera la Paix, la vraie Paix au monde » (31 mai 1954).
Notes.
1. « Tonterias » ou « absurdités, sottises, inepties », dans la langue originelle espagnole-argentine, selon le texte officiel – cf. site internet du Vatican ; « chiacchere » en italien : « bavardages inutiles », selon la traduction officielle dans cette langue – cf. site internet du Vatican. Traduction française plus « douce » : « non-sens » selon le journal La Croix ; la traduction française officielle n’a pas encore été publiée sur le site internet du Vatican à ce jour – 16 décembre 2019.
2. Même si les réflexions du Père Garrigues évoquées ici sont antérieures au pontificat actuel, il ne les renierait sans doute pas, mais il s’efforcerait peut-être de situer la déclaration du Pape François dans la continuité de l’enseignement du Magistère pontifical antérieur. Le Père Garrigues s’est prêté à cet exercice périlleux dans son ouvrage Une morale souple mais non sans boussole. Réponse aux doutes des quatre cardinaux à propos d’Amoris laetitia (Le Cerf, 2017) écrit avec le jésuite Alain Thomasset. Il s’agissait de répondre aux doutes des cardinaux Brandmüller, Burke, Caffarra et Meisner sur la compatibilité du chapitre VIII de l’exhortation apostolique Amoris laetitia (AL) de François avec l’exhortation Familiaris consortio et l’encyclique Veritatis splendor de Jean-Paul II. La thèse des auteurs est que les enseignements respectifs des deux papes ne se contredisent que si l’on fait une lecture laxiste de François et rigide de Jean-Paul II. Une interprétation correcte des enseignements en question permettrait au contraire de souligner leur complémentarité, Jean-Paul II insistant doctrinalement sur l’universalité et l’objectivité des normes morales et François prenant pastoralement en considération « la dimension singulière de la décision personnelle »
“Enfin, il est dommage que ces propos polémiques aient été tenus dans l’action liturgique de la sainte Messe, pendant l’homélie. Ils auraient pu faire l’objet d’un discours avec une réflexion nuancée et prononcée sur un ton paternel”.
Ah ! comme vous êtes gentils à “Riposte catholique”… mais mous comme ne l’indique pas le titre de votre journal en ligne. Vous devriez plutôt être indignés de constater que ce pape refuse en termes provocants et scandaleux d’exercer la fonction magistérielle qui est la sienne. On doit appeler un chat un chat.
Et puis le mariologue devrait au moins avoir voir le courage de signer l’article.
Et puis moi, je signe ce message.
Je m’appelle Henri Courivaud
Sur un point François a raison…
Prions pour lui…
pouvez-vous préciser votre pensée, Monsieur de Lisbonne ?
Cela pourrait intéresser les lecteurs, vous savez.
Après les multiples tonterilas du synode sur le Venézuéla avec pachamama et autres au Vatican, le pape Bergoglio continu à se faire remarquer par ses tonterilas à répétitions. Les catholiques ont assisté à tant de tonterilas à la messepaul6 !
On constate que les tonterilas s’accumulent depuis le concile vat2 et que les conciliaires s’en s’en sont fait comme une spécialité.
Pauvre Eglise du Christ !
Ces phrases “Elle n’a jamais voulu pour elle-même ce qui appartenais à son Fils”, “Elle n’a jamais volé pour elle ce qui appartenais à son Fils”, “Elle ne s’est jamais présentée comme corédemptrice” dévoilent l’esprit mesquin de François, et l’absence d’élévation spirituelle chez lui.
Ces phrases bizarres et absolument inacceptables sous-entendent une pensée affreuse et impie qui imagine Marie comme une intrigante cherchant à s’emparer d’éléments du pouvoir divin de Jésus, et qui revendique le titre de corédemptrice (un peu comme pour satisfaire une ambition narcissique, car n’oublions pas, le narcissisme réel ou imaginaire chez les autres fait partie des thèmes favoris de Beroglio).
Elles placent les rapports entre Marie et Jésus dans une logique marxiste.
Tonteria : stupide, idiot, bête, ridicule, baliverne, sottise, foutaise, connerie ! … il est raffiné notre pape !
Son vocabulaire conviendrait mieux pour les prosternations d’adoration au Vatican devant l’amulette de la pachamama !
Cher ami,
Vous aurez compris, je n’en doute pas…
En ce temps de l’Avent, je me garderai de médire même si l’envie ne manque pas.
Les paroles et actes du pape, qui en doutera, se dispensent de plus de commentaires. Et démontrent ses intentions à qui pouvait en douter. Relisez ses homélies de Fatima 2017 et son mépris des dévotions populaires mais aussi des apparitions. J’en étais revenu amer et choqué.
Un Joyeux Noël à vous. Les temps qui viennent rendent précieux ces moments de paix.
Vigilance et prudence 28-12-2019
Je me souviens de Jonas et de la ville de Ninive…
Autrefois, on croyait à la terre qui était plate et aussi aux limbes…
Dernièrement : de la Pachamama, la « Terre Mère » dont on parle sans détour au Synode sur l’Amazonie…
Devant les actions de la Curie romaine, je suis confus et même qui pourrait friser le chaos devant les propos de la stupéfiante déclaration du Pape François, lors de l’homélie de la messe de Notre-Dame de Guadalupe, à Saint-Pierre de Rome, le 12 décembre 2019 sur le refus de reconnaître la Vierge comme Corédemptrice…
Moi, personnellement, je vois la Vierge Marie comme berger sans tomber dans l’euphorie du féminisme à outrance comme dans notre monde à ce moment… Ici est l’essentiel selon l’Épître aux Romains 10:9 : Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé…
Visiblement, sur ce site, toute parole de pape est parole d’Evangile, sauf bien sûr lorsqu’il s’agit de notre pape actuel, François. Comment donc a-t-il été élu selon vous ? Et comment expliquez-vous sa constante communion fraternelle avec le pape émérite Benoît XVI si ce dernier était de Dieu et que selon vos insinuations, François soit des ténèbres ?
Je sais que je débarque ici comme un chien dans un jeu de quilles et que vous êtes habituellement bienheureux de démolir entre vous le successeur légitime de Pierre. Eh bien, pour ma part, je m’affirme à ses côtés, dans toutes ses décisions et déclarations inspirées de l’Evangile qu’on a tôt fait, en Eglise catholique, de jeter aux orties quand la teneur en est un peu trop subversive et de nature à déranger l”ordre ecclésial ou social établi.
Si vous aviez, ici, la moindre notion de ce qu’est une inspiration de l’Esprit Saint, vous manifesteriez davantage de respect pour notre pape en exercice.
Quant à l’hypothétique dogme de Marie co-rédemptrice, j’applaudis des deux mains le successeur de Pierre de s’y opposer une bonne fois pour toutes.
Et j’ajoute, avant que vous n’affûtiez toutes vos armes et vos quolibets contre moi, que j’ai constaté depuis très longtemps dans notre commune Eglise que plus on vénère, jusqu’à l’idolâtrie, une Très Sainte Vierge Marie qui n’a plus grand chose à voir l’humble mère de Notre Sauveur, plus on méprise les femmes que l’on croise sur son chemin. L’hyperdulie est la forme la plus élégamment travestie de la misogynie, et ce, que l”on soit homme ou femme en Eglise catholique ou sur ce site où je n’ai mis les pieds que par le hasard des moteurs de recherche… Messieurs-dames, bien le bonsoir.
Xavier, “Marie qui “revendique” le titre de corédemptrice.” … de médiatrice….
Marie qui, à Cana vient intercéder : Et comme il n’y avait plus de vin, la mère de Jésus lui dit “Ils n’ont plus de vin.” Jésus répond : ” Femme, qui a-t-il de commun entre toi et moi ? Mon temps n’est pas encore venu.” Il montre dans les faits que cette heure est venue.
Il ne l’appelle pas ‘Mère’ mais lui donne le titre de Femme, Epouse de l’Esprit Saint, Nouvelle Eve, celle qui peut tout demander parce qu’elle va tout donner, Unique dans la Création, Femme Mystère vivant. Jésus souligne – et les disciple en ont été frappés, qu’elle peut faire avancer le temps de Dieu, le temps de la Parole. Bien sûr ce temps était venu. Mais le Seigneur a choisi Marie pour l’annoncer comme son prophète. Au temple à 12 ans, Jésus avait fait entendre qu’il devait être “aux affaires de son véritable Père, Dieu seul.” Il y a là bien plus qu’une relation mère-fils : c’est le mystère de l ‘Incarnation et de la Rédemption en marche.
Marie n’est pas une Dame, pas une disciple comme Madeleine, Il ne faut pas être mesquin avec Dieu. Marie, la femme vêtue du soleil et couronnée de douze étoiles, Marie mère de l’Eglise, figure de l’Eglise…
Je remercie le pape François de me donner l’occasion de me réjouir de tant de beauté.
Fils et Filles de lumière par votre baptême,
Je vous invite à méditer sur le fait peu connu de l’apparition de Notre Sainte Mère à Lyon venue sous le vocable Mère abandonnée à la Croix-Rousse et qui trouve à notre époque toute sa signification.
On a abandonné Notre Seigneur Jésus-Christ sur la Croix et l’on retire ainsi les Croix dans les écoles, les tribunaux etc.
Par voie de conséquence on a aussi abandonné sa Très Sainte Mère au CALVAIRE et de façon cohérente nous sombrons ainsi dans le monde de l’abandon ( les personnes agêes, les enfants, la Justice, l’économie etc…).
Mais au fait qui doit écraser la tête du serpent ?
Ne parle t’on pas de la Vierge Couronnée d’étoiles qui écrasera la tête du serpent.
Est-ce une fable pour les enfants ?.
Mais non bien au contraire la bête s’agite, remue dans tous les sens, il mord, il crache son venin caril sent sa fin proche et nous assistons à ses derniers soubresauts.
Cela est plutôt bon signe
Suite à cette déclaration l’on assiste pour exemple en France dans le Béarn à la destruction de statues de la Très Sainte Vierge, acte plutôt déconcertant pour le commun des mortels mais pas pour le croyant.
La très Sainte Vierge Marie invite ses enfants à porter la médaille de la mère abandonnée qu’elle est venue offrir à Lyon pour ces temps difficiles.
Invoquons la Mère abandonnée et mettons nous sous sa protection pour ce temps particulier que nous avons à vivre et dont nous sommes les témoins.
La Très Sainte Vierge nous rappelle : MES MÉDAILLES ET RECITEZ 9 FOIS L’INVOCATION
Mère abandonnée, priez pour nous.
Mère abandonnée, priez pour nous
Mère abandonnée, priez pour nous
Mère abandonnée, priez pour nous
Mère abandonnée, priez pour nous
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Mère abandonnée, priez pour nous
Mère abandonnée, priez pour nous
Merci pour tous ces commentaires très éclairants et qui montrent si besoin était où se situe le curseur de la Vérité. En son temps, l’Eglise aussi qualifiait le dogme de l’Immaculée Conception de “tonterias” (mot très à la mode chez les sud américains et très charmant dans la bouche d’un pape qui le prononce dans une homélie !); contrairement à Véronique Belen je crois à l’action de l’Esprit Saint et c’est Lui qui a inspiré à Bernadette par l’intermédiaire de Marie de l’affirmer à son évêque.
Marie est non seulement co-Rédemptrice mais aussi co-Créatrice ! Évidemment Elle n’a pas versé son sang comme l’unique rédempteur, le Christ, le Verbe créateur…Mais il ne faut pas oublier que Marie était là, à l’Origine, bien avant la formation du monde actuel….et à l’Origine (qui ne comporte pas de temps car elle est dans l’Instant), Marie a réalisé bien des choses……et entre autre c’est Elle qui a donné la nature humaine au Verbe éternel afin qu’Il devienne Christ ou Verbe créateur…dans les temps éternels…C’est Elle également qui a conçu (à l’aide de son Époux, l’Esprit Saint), le Corps spirituel de la Personne du Christ, (personne = Corps spirituel + âme). Elle a donc permis au Christ de réaliser sa Mission de Créateur et par la suite sa Mission de Rédempteur. Consulter mon site : https://www.omega-3.forum-gratuit.com qui est une vulgarisation de l’oeuvre de Frédéric Marlière.
Consulter le site web au thème 8 : la Vierge Marie pour obtenir la réponse à cette question. Marie n’est pas seulement co-Rédemptrice mais Elle est aussi co-Créatrice : https://www.omega-3.forum-canada.com
Marc Germain, vous divaguez complètement ! Marie co-créatirice, cette ineptie-là, je ne l’avais pas encore entendue. Vous en feriez donc le 6ème dogme marial ?
Marie est une créature, fille d’Israël, épouse de saint Joseph, comme nous le redisons à chaque eucharistie…
Quant à la nommer épouse de l’Esprit Saint, c’est encore un excès de langage dans la mouvance de ce site-ci… Vous supposez donc que l’Esprit Saint soit masculin, lui aussi, comme le Père et le Fils ? Drôle de Trinité, bien bancale, et sans rapport avec l’humanité où le féminin est représenté autant que le masculin, faut-il que je vous le rappelle. Laissons donc à la Ruah, la Sagesse, la part féminine de la Trinité !
Alors bien sûr, vous mettez la mère de Jésus partout pour vous dédouaner de votre omission de cette féminité interne à la Trinité. Les mariolâtres à outrance sont d’ailleurs souvent les plus grands misogynes, et ce qu’ils soient hommes ou femmes. Donner toutes les prérogatives possibles au ciel et sur la terre à une Vierge Marie fantasmée les dispense de reconnaître les charismes spirituels des femmes qui sont autour d’eux. Trop facile !
Si au moins vous aviez conscience qu’en déifiant la mère de Jésus, vous ne faites que l”offenser, elle qui ne cesse de vouloir nous tourner vers le Christ, comme toute mère non abusive qui s’efface derrière son enfant devenu adulte.
Quelle Mariolatrie. Priez, lisez et etudiez le nouveau testament, imitez Jésus-Christ, et faites comme Marie et ses apôtres, qui eux, ne priaient que Dieu SEUL, afin de respecter et ne pas violer le premier commandement:
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée et tu le serviras LUI SEUL.
La racine grecque traduit par servira est aussi traduisible par CULTE.
Soyez bénis et transformés par la trinité seule.
Véronique Belén
Bien de mots por ne dire que tonterías !
Merci de le proclamer haut et fort très cher frère, MARC GERMAIN, :) Vous faites partie des trop rares chrétiens, à ce que je constate, encore capables de comprendre la grandeur de l’humilité de La Très Sainte Vierge Marie ; capable de contempler la Kénose entre l’Infiniment Sainte Trinité avec notre Sainte Mère, Marie, Corédemptrice, et Celle qui nous enseigne patiemment et si admirablement à devenir nous-mêmes de petits et de petites corédemptrices.teurs comme Elle… Parfaite maîtresse de Sainteté, de Pureté et d’Amour pour notre Dieu Vivant, notre Sauveur Bien Aimé Jésus Christ, Roi de l’univers! Pour moi, Marie Corédemptrice ne fait aucune ombre à notre Seigneur, bien au contraire, Elle le Glorifie et nous amène à faire de même…
Car, voyez-vous chère soeur en Jésus Christ et chère madame VÉRONIQUE BELEN, vous aurez beau ridiculiser voire vous scandalisez de cette appellation qui vous heurte, semble t-il, cela n’y changera rien, c’est un Dogme, et ce, depuis déjà longtemps… La Sainte Vierge Marie l’a Elle-même demandé d’ailleurs ; dans le cadre des « apparitions mariales d’Amsterdam » (1945-1959). Vous pouvez aller voir les informations sur ce Dogme qui a déjà une longue histoire, une longue tradition qui date du concile d’Éphèse et qui s’est très bien développé dès le début de l’Église…
Vous trouverez aussi de beaux enseignements et de précieuses informations à ce propos dans l’oeuvre magnifique de Maria Valtorta qui sera proclamée Sainte un beau jour, Docteure de l’Église très probablement, et, la plus grande mystique de tous les temps jusqu’à maintenant.
Ce dogme dis-je donc, refait surface en fait, et, il sera proclamé à nouveau un jour; tôt ou tard, bien qui l’ais déjà été, il le redeviendra, j’en ais la certitude. Quand ? Probablement quand les hommes seront plus avancés dans la découverte de la Vérité toute entière, cette Vérité que nous offre toujours pour nous parfaire l’Esprit Saint, l’Esprit de Jésus. Mais surtout, quand il y aura moins de sexisme, moins de divisions chez les Chrétiens et une plus profonde charité authentique dans le clergé pour les femmes et pour tous les enfants de Dieu dispersés, je présume.
Bref, vous pouvez allez jeter un coup d’œil sur Wikipédia à ce propos, c’est tout de même suffisamment documenté.* Ce que le Pape François prend pour une peccadille est un Dogme en fait et il faudra bien un jour qu’un Pape le proclame définitivement pour trancher ce débat quelque peu blessant, voire plutôt surprenant, je trouve. Je me demande même comment il est encore possible d’en douter. Surtout que nous sommes tous appelés à devenirs nous-mêmes des corédempteurs.trices avec Marie en Jésus Christ notre Seigneur. C’est tout de même bien étrange. Cela heurt aussi nos frères Protestants et j’imagine que le Pape François qui essaie un peu trop de plaire et de réconcilier tout le monde, le rejette pour cette raison particulière.
Il y a aussi notre attachant savant, notre humble frère Théologien Agrégé en Théologie Catholique Arnaud Dumouch qui en parle avec aisance dans ses enseignements tout ce qu’il y a de Catholique et fidèle à la Tradition des Saints, de la Bible et du Magistère. Je trouve très déplorable que peu comprennent cette évidence ; nous sommes pourtant appelés à la Sainteté, tous et toutes ; la Sainteté implique de devenir semblable au Christ, à Sa Ressemblance, à vivre en Conaturalité intense et intime avec Lui, comme le disent si bien certains Saints ; comme Saint Jean de la Croix, le Père Marie Eugène de l’Enfant Jésus. De plus, il y a surtout et par dessus tous et toutes notre Infiniment Saint et Seigneur Jésus Christ qui l’enseigne dans EMV = L’Évangile tel qu’il m’a été révélé et/ou le Poème de l’Homme Dieu de Maria Valtorta.
Je conclue donc avec une courte prière de réparation et d’admiration humble et saine ;
Sainte Marie, Ineffable Corédemptrice Admirable, notre Mère ; Toi dont le Fiat si Précieux et si Profond nous fascine et nous est un modèle par excellence, Toi qui nous enseigne avec douceur, patience et Votre Maternelle indicible Humilité comment aimer notre Jésus dignement, comment devenir nous aussi des tout-petits corédempteurs, des toutes-petites corédemptrices en nous amenant ”à offrir nos personne en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu : c’est là le culte spirituel que nous avons à rendre” Saint Paul aux Romain 12. En nous offrant sans réserves dans une intimité d’Amour Joyeux et Fidèle, en union de volontés, nos incontournables croix humaines, nos souffrances, notre vie toute entière, tout comme Vous. La souffrance, ce Sceau indélébile de l’authenticité du Véritable Amour entre Jésus Christ et notre âme, sceau ineffable d’une vraie Charité infuse de par Dieu qui embrasse tous nos semblables, nos frères et sœurs en humanité. Que la Volonté Très Sainte et Admirable de Dieu soit faite et non la nôtre. Amen
*Sur Wikipédia :
chrome-extension://klbibkeccnjlkjkiokjodocebajanakg/suspended.html#ttl=Dogme%20marial%20%E2%80%94%20Wikip%C3%A9dia&pos=720&uri=https://fr.wikipedia.org/wiki/Dogme_marial
Stéphanie Doyon, je découvre votre post à l’instant car je suis loin de passer ma vie sur ce site insultant pour tout ce qui est authentiquement en marche dans le souffle de l’Esprit.
Vous croyez donc me convaincre avec vos arguments de pacotille ? Sachez Madame que je suis capable de discerner en Maria Valtorta la plus grande fausse mystique de tous les temps, et je ne puis que constater que son œuvre sacrilège a déjà produit des ravages dans votre intelligence de la foi. Quant à M. Arnaud Dumouch qui n’a jamais été en possession d’un doctorat de théologie et qui est en outre interdit d’enseignement catholique, parlez-lui donc de moi et il vous confirmera que nous avons eu maints échanges dans lesquels je combats pied à pied ses idées mensongères. Madame, sur le terrain de la Vérité, vous aurez énormément de mal à me contrer. Il ne manque qu’un argument dans votre développement, finalement : la Gospa de Medjugorje. Je suppose que vous la vénérez elle aussi. Eh bien, si vous voulez me l’opposer, sachez que je suis devenue dans l’Eglise qui ose parler sa plus fidèle détractrice, et que je ne céderai jamais sur le terrain de ces fausses apparitions qui font tant de tort à l’unité de l’Eglise.
Donc gardez pour vous Maria Valtorta et Arnaud Dumouch, et attendez-vous à trouver encore ma passion de la Vérité en travers de votre chemin de falsification des Ecritures et de la Parole éternelle du Christ.
C’est peut-être qu’il y a d’autres actions plus urgentes dans leur utilité que d’établir des dogmes … ?! Nourrir les affamés, prier, offrir notre totale confiance en Dieu « par Lui, avec Lui et en Lui »..inviter les âmes à suivre le Christ … ( je comprends l’agacement du Pape François)
Merci au site pour cette page d’histoire ! J’ai appris plein de choses, et je constate, en lisant les extraits des différents Papes, que l’Église, au fur et à mesure, s’enracine dans la Parole, discerne l’action de Dieu et rayonne par ses fidèles…
J’ai relevé quelques extraits anciens qui paraissent choquant :
– « le Rédempteur se devait, par la force, d’associer sa Mère » … Nous savons maintenant que la sainte Vierge, par son « Oui » libre et consenti, a permis l’action puissante de l’Esprit Saint à travers toute sa vie…
– « Marie « mérita très légitimement de devenir la réparatrice de l’humanité déchue » » … Nous le savons maintenant il ne s’agit pas de « mérite » mais d’action profonde de l’Esprit Saint dans nos vies lorsque nous nous imprégnions des mystères de la Vierge Marie… (à travers le Chapelet)
– « Elle l’a conduit à son œuvre de rédemption jusqu’à la croix , » « en L’immolant … pour apaiser la justice de Dieu, que l’on peut dire à juste titre qu’Elle a racheté le genre humain conjointement au Christ »
Tout cela ne me parait pas du tout inspiré de Dieu …
– « elle a renoncé de telle sorte à ses droits maternels sur son Fils pour le salut des hommes »
Marie au pied de la Croix n’a jamais renoncé !!! ( là où nous nous décourageons souvent lorsque nos enfants font des choses que nous ne comprenons pas ..) Marie n’a renoncé à rien : elle a Tout accueilli et Tout offert . (Par Lui, avec Lui et en Lui )
Pour conclure écoutons Isaïe (55,8-9):
Que le méchant abandonne son chemin, et l’homme perfide, ses pensées ! Qu’il revienne vers le Seigneur qui lui montrera sa miséricorde, vers notre Dieu qui est riche en pardon.
08 Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos chemins ne sont pas mes chemins, – oracle du Seigneur.
09 Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes chemins sont élevés au-dessus de vos chemins, et mes pensées, au-dessus de vos pensées.
Bien sûr, que Marie est co-rédemptrice de tous les hommes ce qui est confirmé dans la prière du Pape Léon XIII à Saint-Michel archange, lorsqu’il exhorta le perfide serpent :
” Il te le commande, le Christ en Majesté, Verbe éternel de Dieu fait chair , qui pour le salut de notre race, s’ est humilié lui-même et s’est fait obéissant jusqu’à la mort . ”
Un peu plus loin, la même prière dit :
” Elle te le commande, la très Auguste Mère de Dieu, la Vierge Marie qui dès le premier instant de son Immaculée Conception , a par son humilité, écrasé la tête trop orgueilleuse .”
Ainsi la toute Pure et la toute Humble , très sainte Vierge , participe pleinement à la rédemption de tous les hommes , puisqu’aussi elle est Mère de tous les hommes, et par la force et la puissance de l’ Amour de son cœur immaculé envers tous les hommes , toutes ces prières sont accueillies par le Trés-Haut .
Ceux qui ne comprennent pas ces vérités qu’ ils ne veulent pas ou ne peuvent pas voir, se condamneront eux-mêmes , lorsqu’ils se retrouveront face à elles. Ils ne peuvent comprendre que le pape actuel n’est pas conduit par l’Esprit qu’il n’a pas, et qu’il est un mauvais guide. Mais il ne font que confirmer les paroles de Jésus-Christ :
” . Mon Royaume n’est pas de ce monde . “
François qui avait déclaré : ” Qui suis-je pour juger ”
Alors , oui , qui est-il ce faux-modeste pour balayer d’ un revers de main méprisant cette vérité :
” Marie est co-rédemptrice des hommes ” ?
Le P. Garrigues m’a bien déçu avec sa réponse aux dubia des 4 courageux cardinaux. Il a voulu ménager la chèvre et le choux et a fini par trahir l’enseignement de st JP II et de son maître thomas d’aquin sur plusieurs points fondamentaux de la théologie morale comme j’ai essayé de le montrer dans plusieurs articles de mon blog: “sagesse.chretienne.free.fr” et podcast “École de sagesse chretienne”
Bonjour,
Je suis triste de lire certaines personnes qui ont la sensation de se croire d’une intelligence supérieure pour juger et condamner une ou des apparition(s) dont ils n’ont pas lu la moindre écriture(s).
N’oublions pas l’évangile lorsque Nicodème rappel aux pharisiens : “Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait?”
A tout ceux qui n’apprécient guère notre Sainte Mère, je me permets de demander peut-on aimer un fils sans aimer sa mère ? Comment peut-on gratuitement critiquer une mère aimante ?
Permettez moi de vous demander de faire attention de ne pas sombrer dans la division et la contestation inutile.
Prônons la paix et l’amour, c’est à cela que l’on reconnait un chrétien :)
Bien amicalement,
Léandre