Paix Liturgique revient sur la situation de la demande des fidèles de Saint Germain en Laye, alors que le retour de la communauté traditionnelle de Port-Marly à l’église Saint-Louis du Port-Marly est prévu à priori à l’automne.
Il n’est toujours pas prévu de solution pour permettre que l’application du Motu Proprio continue à Saint-Germain… alors que la solution est très simple : continuer tout simplement comme cela fait depuis 3 ans en parallèle de la reprise à Port-Marly.
Q – Quelle est la situation actuelle de votre demande à Saint-Germain en Laye ?
Helena Dubois – Après des années de refus et de mépris, nous avions cru quelques temps que la situation était en train d’évoluer positivement… malheureusement il n’en est rien et nous sommes convaincus que les rumeurs de solution qui ont été répandues n’étaient que de la poudre aux yeux pour tenter de juguler notre demande et de la faire disparaitre.
Q – Vous croyez cela ?
Helena Dubois – Bien sûr et lors de notre dernière présence de prière le 26 juin l’on nous a dit explicitement « ah mais si vous revenez vous faites tout capoter et nous n’accorderons rien ». Mais qu’avons-nous fait capoter ? Une hypothétique messe un dimanche après-midi sur deux célébrée par le père Thierry Faure en qui nous n’avons aucune confiance ? En fait nous sommes soumis à un effroyable chantage…
Q – Un chantage ?
Helena Dubois – En effet, si nous n’existons pas il est évident que l’on ne nous accordera rien, mais si nous existons nous devons faire comme si nous n’existions pas pour espérer nous voir accorder quelques miettes. C’est un manquement profond à la charité et à la loi d’amour.
Q – Que veulent les familles de Saint Germain attachées à la liturgie et à la foi traditionnelle ?
Helena Dubois – Nous ne cessons de répéter notre souhait depuis 12 ans : une célébration traditionnelle à Saint-Germain-en-Laye chaque dimanche et fêtes à un horaire familial, c’est-à-dire entre 10 h et 11 h.
Q – Mais demandez-vous l’application des bienfaits du Motu Proprio Summorum Pontificum à Saint-Germain-en-Laye ?
Helena Dubois – Il y a douze ans et pendant des années nos avons demandé l’application des bienfaits du motu proprio Summorum Pontificum dans les paroisses de Saint-Germain-en-Laye mais depuis que les curés successifs et en particulier le père Thierry Faure ont non seulement refusé notre demande mais nous ont montré leur véritable hostilité à la paix dans la paroisse, nous ne sollicitons plus une célébration paroissiale qui serait torpillée en permanence par le curé des saint-Germain. Aujourd’hui nous espérons que nos évêques sauront prendre leurs responsabilités et nous accorder selon les termes du motu proprio Ecclesia dei un espace de Paix à Saint-Germain.