Nous avons déjà évoqué les difficultés des fidèles de Saint Germain. Notre confrère Le Salon Beige donne un éclairage complémentaire à cette affaire.
Pendant plusieurs années, le diocèse de Versailles puis la paroisse ont indiqué qu’il n’y avait pas de possibilité d’application du Motu Proprio Summorum Pontificum à Saint Germain en Laye (pas de fidèles en nombre suffisant, pas de prêtres pour célébrer, pas d’église disponible…). En 2007, un groupe de fidèles s’est constitué de manière formelle.
Par ailleurs, en 2016, des travaux indispensables ont entrainé la fermeture complète de l’église Saint-Louis du Port-Marly, desservie par l’Institut du Christ-Roi. Les messes des dimanches et fêtes ont été célébrés en la chapelle des Franciscaines à Saint Germain en Laye en attendant la fin des travaux. Aujourd’hui, les travaux de Saint Louis de Port-Marly viennent de s’achever… et le retour de la communauté de Port-Marly (la chapellenie Notre-Dame de France) à l’église Saint-Louis est prévu pendant l’été.
L’Institut du Christ Roi a proposé de continuer à desservir les dimanches et fêtes la chapelle des Franciscaines pour répondre à la demande des fidèles de Saint-Germain (mais aussi pour résoudre les difficultés de place à Saint Louis du Port-Marly en raison de l’importance “numérique” de la communauté). Le diocèse a refusé cette proposition et la paroisse répond qu’il n’y aura pas de messes dans la forme extraordinaire alors qu’elle y est célébrée depuis 2 ans et demi. En revanche, le diocèse a invité des catholiques ukrainiens à venir y célébrer la messe.
De nombreux fidèles, regroupés dans le groupe Math.7.7, organisent chaque semaine une prière dans ou hors de l’église de saint-Germain, pour que s’instaure à Saint-Germain-en-Laye un esprit de paix et de réconciliation et qu’il y soit célébré chaque dimanche et fêtes une messe selon la forme extraordinaire du rite romain pour les nombreux fidèles qui désirent vivre leur foi catholique au rythme de cette belle liturgie.
Il apparaît une nouvelle fois que les autorités diocésaines (ce cas n’est ni le seul dans le diocèse de Versailles… ni propre au diocèse de Versailles d’ailleurs) cherchent tous les moyens pour ne surtout pas pérenniser l’application du Motu Proprio à Saint Germain en Laye alors que toutes les raisons évoquées jusqu’ici sont complètement sans fondement.
Le diocèse de Versailles lance ces jours-ci par la voix de son évêque auxiliaire sa nouvelle organisation avec deux axes pastoraux pour les 2 ans à venir : charité et mission… encore faudra-t-il que les fidèles ‘Summorum Pontificum’ de Saint Germain en Laye n’en soient pas exclus une fois encore !