Dans un nouveau texte d’un peu plus de 1 300 mots, rendu public hier 27 septembre mais postdaté du 29 « Fête de saint Michel Archange », l’archevêque Carlo Maria Viganò répond au silence – relatif… – du pape François sur son premier Témoignage et apporte, au moins, une nouvelle révélation : c’est le cardinal canadien Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, qui lui a révélé à Rome, sans doute en avril 2016, les « sanctions du pape Benoît XVI à l’encontre de McCarrick »…
Nos amis de Campagne Québec-Vie ont traduit hier en français ce nouveau document. En voici le texte.
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Archevêque titulaire d’Ulpiana
Nonce apostolique
Scio Cui credidi
(2 Tim 1:12)
Avant de commencer à écrire, je voudrais tout d’abord rendre grâce et gloire à Dieu le Père pour chaque situation et épreuve qu’Il a préparée et qu’Il me préparera durant ma vie. En tant que prêtre et évêque de la sainte Église, épouse du Christ, je suis appelé comme tout baptisé à rendre témoignage à la vérité. Par le don de l’Esprit qui me garde dans la joie sur le chemin que je suis appelé à parcourir, je compte le faire jusqu’à la fin de mes jours. Notre seul Seigneur m’a aussi adressé l’invitation : « Suis-moi ! » et j’ai l’intention de le suivre avec l’aide de sa grâce jusqu’à la fin de mes jours.
Je veux chanter à Yahvé tant que je vis,
je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.
Puisse mon langage lui plaire,
moi, j’ai ma joie en Yahvé !
(Psaume 103 :33-34) [ou 104 :33-34]
Cela fait un mois que j’ai donné mon témoignage, uniquement pour le bien de l’Église, sur ce qui s’est passé lors de l’audience avec le Pape François le 23 juin 2013 et sur certains sujets qu’il m’a été donné de savoir dans les missions que l’on m’avait confiées au Secrétariat d’État et à Washington, concernant ceux coupables de couvrir les crimes commis par l’archevêque de cette capitale.
Ma décision de révéler ces graves faits a été pour moi la décision la plus douloureuse et la plus importante que j’aie jamais prise de ma vie. Je l’ai fait après longue réflexion et prières, pendant des mois de souffrance profonde et d’angoisse, pendant un crescendo de nouvelles continuelles d’événements terribles, comprenant des milliers de victimes innocentes détruites et les vocations et les vies de jeunes prêtres et religieux perturbées. Le silence des pasteurs qui auraient pu apporter un remède et empêcher de nouvelles victimes est devenu de plus en plus indéfendable, un crime dévastateur pour l’Église. Bien conscient des conséquences énormes que mon témoignage pouvait avoir, car ce que j’allais révéler impliquait le successeur de Pierre lui-même, j’ai néanmoins choisi de parler pour protéger l’Église, et je déclare en toute conscience devant Dieu que mon témoignage est vrai. Le Christ est mort pour l’Église, et Pierre, Servus servorum Dei [Serviteur des serviteurs de Dieu], est le premier appelé à servir l’épouse du Christ.
Assurément, certains des faits que je devais révéler étaient couverts par le secret pontifical que j’avais promis d’observer et que j’ai fidèlement observé depuis le début de mon service au Saint-Siège. Mais le but de tout secret, y compris le secret pontifical, est de protéger l’Église de ses ennemis, et non de couvrir et de devenir complice des crimes commis par certains de ses membres. J’ai été témoin, non par choix, de faits choquants et, comme l’affirme le Catéchisme de l’Église catholique (par. 2491), le sceau du secret n’est pas contraignant lorsque des dommages très graves ne peuvent être évités que par la divulgation de la vérité. Seul le sceau de la confession aurait pu justifier mon silence.
Ni le Pape, ni aucun des cardinaux de Rome n’ont nié les faits que j’ai affirmés dans mon témoignage. « Qui tacet consentit » [Qui ne dit mot consent] s’applique sûrement ici, car s’ils nient mon témoignage, ils n’ont qu’à se prononcer et à fournir des documents à l’appui de cette dénégation. Comment peut-on éviter de conclure que la raison pour laquelle ils ne fournissent pas la documentation est qu’ils savent que cela confirmerait mon témoignage ?
Le centre de mon témoignage était que depuis du moins le 23 juin 2013, le Pape savait par moi à quel point McCarrick était pervers et mauvais dans ses intentions et ses actes, et au lieu de prendre les mesures que tout bon pasteur aurait prises, le Pape a fait de McCarrick un de ses principaux agents dans le gouvernement de l’Église, par rapport aux États-Unis, la Curie, et même la Chine, comme nous le voyons en ces jours avec une grande préoccupation et une grande anxiété pour cette église martyre.
Maintenant, la réponse du Pape à mon témoignage a été : « Je ne dirai pas un mot ! » Mais ensuite, se contredisant lui-même, il a comparé son silence à celui de Jésus à Nazareth puis devant Pilate, et m’a comparé au grand accusateur, Satan, qui sème le scandale et la division dans l’Église — sans toutefois prononcer mon nom. S’il l’avait dit : «Viganò a menti», il aurait mis en question ma crédibilité tout en essayant d’affirmer la sienne. Ce faisant, sa réponse aurait eu pour résultat d’intensifier les demandes du peuple de Dieu et du monde concernant la documentation nécessaire pour déterminer qui a dit la vérité. Au lieu de cela, il a mis en place une subtile calomnie contre moi — la calomnie étant un offense dont il a souvent comparé la gravité à celle du meurtre.
En effet, il l’a fait à plusieurs reprises, dans le cadre de la célébration du Très Saint Sacrement, l’Eucharistie, où il ne court aucun risque d’être interpellé par des journalistes. Lorsqu’il s’est adressé aux journalistes, il leur a invité à exercer leur maturité professionnelle et à tirer leurs propres conclusions. Mais comment les journalistes peuvent-ils découvrir et connaître la vérité si les personnes directement concernées par une affaire refusent de répondre aux questions ou de divulguer des documents ? Le refus du Pape de répondre à mes accusations et sa surdité à l’appel des fidèles à se justifier, ne sont guère compatibles avec ses appels à la transparence et à la construction de ponts.
De plus, la protection du Pape envers McCarrick n’était manifestement pas une erreur isolée. De nombreux autres cas ont récemment été documentés dans la presse, montrant que le Pape François a défendu des ecclésiastiques homosexuels qui avaient commis de graves abus sexuels à l’encontre de mineurs ou d’adultes. Il s’agit notamment de son rôle dans l’affaire du P. Julio Grassi de Buenos Aires, de la réhabilitation du P. Mauro Inzoli après que le Pape Benoît l’eut retiré de son ministère (jusqu’à ce qu’il aille en prison, moment à partir duquel le Pape François le laïcisa) et de la suspension de l’enquête sur les allégations d’abus sexuels contre le cardinal Cormac Murphy O’Connor.
Entre-temps, une délégation de l’USCCB [Conférence des évêques catholiques des États-Unis], dirigée par son président, le cardinal DiNardo, s’est rendue à Rome pour demander une enquête du Vatican sur McCarrick. Le cardinal DiNardo et les autres prélats devraient dire à l’Église en Amérique et dans le monde : le Pape a-t-il refusé de mener une enquête vaticane sur les crimes de McCarrick et sur les responsables de leur dissimulation ? Les fidèles méritent de savoir.
Je voudrais lancer un appel spécial au cardinal Ouellet, car en tant que nonce, j’ai toujours travaillé en grande harmonie avec lui, et j’ai toujours eu une grande estime et amitié pour lui. Il se souviendra quand, à la fin de ma mission à Washington, il m’a reçu dans son appartement à Rome le soir pour une longue conversation. Au début du pontificat du pape François, il avait conservé sa dignité, comme il l’avait fait avec courage lorsqu’il était archevêque de Québec. Plus tard, cependant, quand son travail de préfet de la Congrégation pour les évêques a été miné parce que les recommandations pour les nominations épiscopales ont été transmises directement au Pape François par deux « amis » homosexuels de son dicastère, contournant ainsi le cardinal, il a abandonné. Son long article dans L’Osservatore Romano, dans lequel il se prononce en faveur des aspects les plus controversés d’Amoris Lætitia, incarne sa reddition. Votre Éminence, avant mon départ pour Washington, c’est vous qui m’avez parlé des sanctions du pape Benoît XVI à l’encontre de McCarrick. Vous avez à votre disposition des documents clés incriminant McCarrick et plusieurs membres de la curie pour leurs dissimulations. Votre Éminence, je vous invite à porter témoignage à la vérité.
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Enfin, je veux vous encourager, chers fidèles, mes frères et sœurs en Christ : ne soyez jamais découragés ! Faites vôtre l’acte de foi et de confiance totale en Jésus-Christ, notre Sauveur, de saint Paul dans sa deuxième Lettre à Timothée, Scio Cui credidi, que j’ai choisis comme devise épiscopale. C’est un temps de repentance, de conversion, de prières, de grâce, pour préparer l’Église, l’épouse de l’Agneau, à être prête pour combattre et à gagner avec Marie le combat contre l’antique dragon.
«Scio Cui credidi » (2 Tim 1 :12)
[je sais en qui j’ai mis ma foi]
En Vous, Jésus, mon seul Seigneur, je place toute ma confiance.
« Diligentibus Deum omnia cooperantur in bonum » (Rom 8:28)
Pour commémorer mon ordination épiscopale conférée par saint Jean Paul II le 26 avril 1992, j’ai choisi cette image tirée d’une mosaïque de la basilique Saint-Marc à Venise. elle représente le miracle de l’apaisement de la tempête. J’ai été frappé par le fait que dans la barque de Pierre, secouée par les eaux, la figure de Jésus est représentée deux fois. Jésus dort profondément à l’avant, tandis que Pierre essaie de le réveiller : « Maître, tu ne te soucies pas de ce que nous périssons ? » Pendant ce temps, les apôtres, terrifiés, regardent chacun dans une direction différente et ne se rendent pas compte que Jésus se tient derrière eux, les bénit et commande sûrement la barque : « S’étant réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : “Silence! Tais-toi !” Et le vent tomba et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : “Pourquoi avez-vous peur ainsi ? N’avez-vous pas encore de foi ?” » (Mc 4, 38-40).
La scène dépeint opportunément l’immense tempête que traverse l’Église en ce moment, mais avec une différence substantielle : non seulement le successeur de Pierre ne voit pas le Seigneur en pleine possession de la barque, mais il ne semble même pas envisager de réveiller Jésus endormi à l’avant.
Peut-être le Christ est-il devenu invisible à son vicaire ? Peut-être est-il tenté d’essayer de se substituer à notre seul Maître et Seigneur ?
Le Seigneur est maître de la barque !
Que le Christ, la Vérité, soit toujours la lumière sur notre chemin !
+ Carlo Maria Viganò
Archevêque titulaire d’Ulpiana
Nonce apostolique
Très belle lettre de Mrg Vigano avec pour fond la mosaique de Jésus conduisant les Apôtres.
On comprend mieux pourquoi Benoît XVI qui etait en pocession de ce dossier a dû démissionner devant l’inertie vaticanesque!
Quand y aura-il en France un courageux “Vigano” pour conduire les Apôtres de l’église dans un cheminement de Vérité? C’est ce qu’attendent les fidèles détruits par toutes ces horribles révélations!
Prions pour Mgr Vigano et le cardinal Ouellet afin que Jésus bénisse leur action puisqu’ils agissent selon la parole de Jésus “si ton frère vient à pécher…” pour le bien de l’Eglise.
Mgr Vigano dit ” …J’ai été frappé par le fait que dans la barque de Pierre, secouée par les eaux, la figure de Jésus est représentée deux fois… “.
La représentation de deux, ou plusieurs, moments d’une situation importante est un mode d’expression courant dans les icônes orthodoxes. L’image n’est pas uniquement celle du moment de l’inquiétude de Pierre face à la tempête, c’est aussi la victoire de Jésus sur les éléments déchaînés. Mais rien de la tempête n’est visible. Tout est paisible.
Pierre appelle Jésus, pour lui montrer la tempête et dit “Seigneur, sauves-nous, nous périssons.”.
Comme Pierre, Mgr Vigano désigne la tempête,
non des éléments sans âme, mais la tempête scandaleuse des actes pervers commis par ceux qui ont foulé aux pieds l’Evangile.
Comme Pierre, a prié Jésus “Seigneur, sauves-nous, nous périssons.”. Avec Mgr Vigano, prions Jésus
“Seigneur, sauves-nous, nous périssons.”…
Carlo Maria Vigano semble surtout soucieux de ne pas se faire oublier au moment où l’interet de la presse s’est déplacé de l’Amérique vers l’Allemagne. J’avoue ne toujours pas comprendre ce qu’il reproche à François, seul pape a avoir réagi peut-être tardivement mais efficacement dans l’affaire Mc Carrick.
@Jean Rascol
Que l’intérêt de la presse se soit déplacé vers l’Allemagne, n’est d’aucun intérêt. Si vous ne comprenez pas ce qu’on peut légitimement penser de la gestion du Saint-Père, nous ne pouvons rien pour vous car tout a été explicité. À part le fait que McCarrick a été prié de présenter sa demande d’être relevé de sa dignité de cardinal, ce que, évidemment, le pape François a accepté – que pouvait-il faire d’autre ? –, mais ce qui n’a que peu d’intérêt – McCarrick n’étant plus électeur depuis longtemps –, quelles sanctions ont été prises contre ce personnage ? Pratiquement aucune. On le menace d’un procès canonique dont on se sait pas où il en est… Il pourrait bien être mort avant qu’il commence. Votre sévérité envers l’archevêque Vigano est très sélective. Il n’est coupable de rien. McCarrick et ses soutiens, eux, sont coupables de tout. Ne pas le comprendre, c’est soutenir le crime et exonérer les criminels.Très peu pour nous.
si vous ne savez pas ce que l’on peut reprocher au pape François, je vous conseille la lecture du “Pape dictateur” que j’ai personnellement lu dans sa version anglaise.
Ayant vécu au Paraguay et souvent voyagé en Argentine, j’ai été sidérée par la nomination de Bergoglio à la tête de l’Eglise Catholique déjà mal en point et j’ai pensé que ce ne serait pas avec lui que cela s’arrangerait.
Pardonnez ma franchise, mais si vous ne voyez pas ce que Mgr Vigano reproche au Pape, je n’ai que deux explications:
1/ Vous n’avez pas lu les lettres de Vigano, y compris la dernière, celle d’aujourd’hui.
2/ Vous avez un déficit d’analyse et de compréhension d’un texte écrit.
Ce qui est spécifiquement reproché au Pape, c’est d’avoir annulé des sanctions prises par son prédécesseur à l’encontre de Mac Carrick, ce qui dénote un singulier manque de respect envers le Pape émérite (tout comme d’ailleurs la levée des sanctions canoniques imposées par Benoit XVI au pédéraste Abbé Inzoli).
L’existence de ces sanctions n’est plus à mettre en doute et la connaissance qu’avait François des turpitudes de l’ex-cardinal non plus.
Le Pape François aurait pu en rester là, mais il en rajoute une couche tout aussi offensante pour le Pape Benoit: Il s’attache cet ignoble individu comme conseiller spécial pour les affaires américaines, et lui confie même la négociation de l’accord en cours avec le gouvernement athée communiste marxiste de la Chine dont on a tout lieu de craindre les plus funestes conséquences pour les fidèles catholiques de ce pays.
La mule est bien chargée à mon goût…
Si jamais le pape se venge en démettant Mgr Vigano et en confirmant à son encontre ses odieuses calomnies, je prendrai la décision immédiate, dont j’informerai à la seconde à mon curé, de stopper tous engagements dans ma paroisse et tout versement de denier du culte, tant que le scandale ne sera pas réparé par le départ du pape actuel et que les excuses au nom de l’Eglise n’auront pas été présentés à Mgr Vigano par le nouveau pape.
En attendant cette réparation, ma seule relation avec ma paroisse deviendrait serait de continuer bien sûr d’aller à la messe et de faire appel aux sacrements, à commencer par ceux de la communion et de la confession, à l’exclusion de tout autre contact avec les prêtres, diacres, salariés et bénévoles de la paroisse..
Cela suffit, ces horreurs perpétrées par ces hauts dignitaires ecclésiaux, et ce silence assourdissant, face à ces horreurs, de la quasi-totalité de nos prêtres, suivis dans ce silence par la majorité des fidèles.
Jamais l’horreur ne sera monté à un tel niveau dans l’Eglise. Des horreurs, on en a connu, certes, avec en particulier le sinistre évêque Cauchon. Mais c’était quand même plus isolé, plus parcellaire. Là, le silence est quasi-général. Ce silence est quasi-général, alors que la calomnie et les mensonges les plus odieux qui puissent être sont avérés. C’est inacceptable, insoutenable.
Honneur à Mgr Vigano, qui est déjà martyr (au sens large du moins, car il n’a pas encore été assassiné, ce qu’il faudrait pour qu’il puisse mériter formellement la reconnaissance de martyr, mais d’une certaine manière, l’assassinat moral est presque pire, du point de vue de la souffrance durablement subie, que l’assassinat physique), martyr de l’Eglise avec un grand E, sous les coups d’une église avec un petit e, celle d’hommes faillibles qui aujourd’hui succombent au mal dans leur grande majorité, avec ce pape à leur tête, cette église avec un petit e que l’ignoble Cauchon avait illustrée. Oui, honneur à vous, Monseigneur. Nous vous exprimons notre immense gratitude pour votre honnêteté et votre courage. L’Eglise avec un grand E vous doit, et donc vous a déjà, une immense reconnaissance.
Vous avez totalement raison. Pour ma part, je refuse désormais tout dialogue avec les religieuses chez lesquelles je vais à la messe et qui sont acquises à ce pape. En effet, il ne sert strictement à rien de donner son opinion… Pire! cela se retourne instantanément contre vous, j’en ai fait l’expérience, c’est ainsi qu’à chaque fois que je me dirige vers ce lieu de prière, j’en implore le Seigneur Jésus de me protéger.
Aller à l’église par amour pour la Sainte Trinité et faire le bien partout où cela est possible en espérant…Son retour pour bientôt.
A mon avis ces pauvres religieuses sont “piquousées” par une infaillibilité pontificale dévoyée bien au delà des simples questions de Foi et de Morale comme la plupart des soutiens actuels de ce Pape.
Il leur est impossible d’imaginer que François puisse se tromper, y compris sur des questions qui ne sont pas du tout de sa compétence, comme le changement climatique, la pollution ou l’immigration.
On en vient à une quasi stalinisation de la pensée: Le parti (le Pape) NE PEUT en aucun cas se tromper et ceux qui osent le penser doivent être éliminés ou rééduqués. Peu importe le fond des accusations contre lui. Ce n’est que de la “propagande bourgeoise et réactionnaire”. Si certains en sont troublés, ils sont déjà sur la mauvaise pente de la dissidence.
J’ai oui dire que quelques curés américains ont eux mêmes cessé les quêtes aux messes dominicales pour ne pas avoir à en reverser le fruit à leur évêque corrompu. Je me demande si cela est canoniquement viable au delà de quelques semaines.
Vous cesserez tout don au denier, tout engagement dans la paroisse et tout contact avec les prêtres, tout en continuant néanmoins à bénéficier de leur ministère ? Mais il y sont pour quoi les prêtres de votre paroisse ? Ce sont eux qui refusent de répondre à Mgr Vigano ? Eux qui ont protégé McCarrick ? Ne pensez-vous pas que les prêtres souffrent autant sinon plus que vous du triste état de la sainte Eglise ? Pensez-vous qu’il trouvent plaisante cette impression de n’être pas aimés par le pape ? Pourquoi vouloir vous venger sur eux ? Et si vous vous désengagez de vos apostolats, pensez-vous vraiment que cela fera avancer le Règne du Christ ? Votre curé pourrait bien vous redire la parole du Christ à ses disciples : “Alors vous voulez partir vous aussi ? ” Heureux qui tiendra bon dans cette épreuve.
Un prêtre malheureux par l’état de l’Eglise, et scandalisé par votre réaction.
Monseigneur Vigano ira jusqu’au bout de sa route car il est certainement courageux. Sa lettre est celle d’un homme qui a réfléchi.
Mais je trouve très intéressant qu’il appelle Dieu de son nom biblique Yahvé sans complexe et pourquoi aurions nous peur de l’appeler par ce nom ? Même si je préfère dire Notre Père pour Dieu. mais les responsables de l’Eglise nous culpabilisent d’écrire même son nom !
Enfin la foi de Monseigneur Vigano est claire et l’on sait que notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, est assis à la droite de Dieu et non pas à sa place. Merci !
Correction, Monseigneur n’appelle pas Dieu Yahvé, mais il cite un texte biblique où Dieu est appelé de son nom Yahvé, bible traduite de l’hébreu sans doute.
quelque soit l’opinion que nous pouvons avoir ,
l’information est une chose bien facilement manipulable
tous les témoignages lus sont à charge avec un objectifs bien ciblé
avez vous un jour espéré dans la miséricorde ?
Que peut apporter une nouvelle diffusion de ” précisions” si ce n’est que l’auteur cherche à tout prix à se mettre en avant , poussé qu’il serait par quelque lobby .
Pourquoi laissez vous tant de place à la rancoeur à répétition de l’un ou de l’autre
le bien ne fait pas de bruit , le bruit ne fait pas de bien
dbc,
Relisez tous les commentaires, en prenant le temps nécessaire à la compréhension et à la réflexion.
Vous avez écrit :
“tous les témoignages lus sont à charge avec un objectifs bien ciblé”(copié-collé) !
Vous accusez !
Vous avez écrit : “avez vous un jour espéré dans la miséricorde ? ” Et vous ? Car vous portez encore deux accusations injustifiables, donc vous calomniez :
” si ce n’est que l’auteur cherche à tout prix à se mettre en avant , poussé qu’il serait par quelque lobby .”
Si “le bien ne fait pas de bruit” le silence n’est pas “un bien” s’il s’agit de couvrir des ignominies.
A jack
Totalement d’accord avec vous sur l’explication que vous proposez de l’attitude aberrante de celles et ceux qui continuent de croire en l’honnêteté du pape en dépit de l’accumulation des preuves contraires dont beaucoup sont parfaitement irréfutables sauf à mentir ou à raisonner faux.
Vous avez raison, il s’agit de gens qui sont absolument persuadés que le pape ne peut se tromper, ce qui est manifestement faux, y compris canoniquement, l’infaillibilité étant reconnue comme ayant ses limites.
Le problème est que cette attitude erronée est répandue, et que c’est grâce à cette erreur répandue que le pape tient encore. Il faut donc trouver le moyen de faire contre-poids, avec un impact suffisamment puissant, par rapport à cette erreur..
De ce point de vue, l’initiative dont vous avez entendu parler des curés américains qui cessent de faire la quête est intéressante. Mais comme vous notez que peut-être cette solution est canoniquement fragile, recourons en tout cas à la solution, que je préconise ci-dessus, de ne plus rien donner nous-même aux quêtes là où le curé les maintient, en expliquant, – courtoisement je vais y revenir,- au curé la raison de notre décision. Si nous sommes nombreux à le faire, cela peut avoir un gros impact. C’est donc un moyen de contribuer à faire cesser ce mal perpétré par le pape, en cela je me dis que c’est presque un devoir d’agir ainsi, car voilà un moyen concret, facile d’emploi, qui est à la disposition de chacun pour défendre l’Eglise contre la pure folie dans laquelle son chef veut l’entrainer.
Si j’ai dit “courtoisement”, c’est pour marquer que la décision en cause est bien dirigée contre le pape, non contre le curé ou son évêque, car il se trouve que l’Eglise qui est en France, et particulièrement dans le diocèse de Paris, fait justement actuellement quelque chose de remarquable et qu’il faut saluer. Je vise là le fait qu’elle prend position avec clarté contre la PMA sans père, la recherche sur l’embryon, et toutes les dérives gravissimes au plan de la bioéthique faisant l’objet d’un avis favorable du Comité d’éthique. L’interview de Mgr Aupetit, archevêque de Paris, dans Famille Chrétienne, est remarquable de justesse, de valeur probante, et de courage. Nous lui devons beaucoup de gratitude pour cela.
Sans une telle prise de position, on n’avait aucune chance d’échapper aux évolutions gravissimes qui se préparent..Là, on a une chance d’y échapper, car le président Macron ne pourra plus dire qu’il a obtenu le consensus requis, car il ne peut nier qu’en France, l’Eglise, c’est quand même encore quelque chose , et il sait bien qu’ il y a en elle une expertise en humanité qu’il ne saurait tenir pour négligeable. Cette position de l’Eglise s’ajoutant à l’avis majoritaire qui s’est dégagé du débat sur la bioéthique met Macron très mal pour dire que le consensus est là. Grâce à la position de l’Eglise, il ne pourra pas dire que les positions contre ne sont que le fait d’hystériques, comme l’exécutif essaye de le faire croire. Il est donc très mal pour dire que le consensus est là pour l’essentiel. Or, il avait fait de ce consensus la condition pour y aller…Il apparaitra comme ne tenant pas ses engagements s’il y va quand même. Cela le fera hésiter, car il risque de le payer cher.
A Péguilham
Je comprends tout à fait bien votre réaction par rapport à ma proposition de cesser tout denier du culte et tout engagement dans la paroisse dans le cas où Mgr Vigano serait démis par le pape et continuerait d’être humilié par la calomnie Vatican, et tant que la vérité ne serait pas rétablie. Je comprends votre réaction et je n’ignore évidemment pas qu’il y ait là une difficulté. C’est bon que vous ayez soulevé cette objection, car cela permet d’en débattre.
Mais si je ferais cela, dans l’hypothèse absolument odieuse que j’ai imaginée, ce ne serait pour critiquer individuellement et personnellement mon curé en le rendant responsable de l’horreur atteinte au sommet de l’Eglise (sans que l’Eglise elle-même avec un E puisse être impliquée, je m’empresse de le dire, mais seulement de certains de ses responsables, et jusqu’au sommet, humains et faillibles, de même que l’odieux Cauchon n’impliquait pas l’Eglise avec un grand E). Ce ne serait pas pour critiquer le curé individuellement mais au contraire pour l’aider, car cela lui donnerait des arguments, à lui et à son évêque, pour faire remonter en haut lieu l’information que l’émoi est considérable parmi les fidèles devant l’abandon de Mgr Vigano. Les curés et les évêques ont besoin d’aide, car ils risquent eux-mêmes être démis s’ils refusent de couvrir le mensonge et la calomnie, puisque le mensonge et la calomnie sont portés par le sommet qui a le pouvoir de les démettre. Le fidèle, lui, ne peut être démis. Cela lui donne plus de liberté et dès lors plus de responsabilité. Cette responsabilité, ils ont le devoir de l’exercer, pour la défense de l’Eglise avec un grand E.
Bien entendu, ceci devrait être bien explicité auprès du curé, pour qu’il n’y ait pas de malentendu. Vous noterez qu’avant même d’avoir vu votre post, qui est postérieur, j’ai eu l’occasion de préciser dans mon dernier post (du 29 septembre à 11h09) que l’information donnée au curé sur la décision prise devrait être courtoise. J’ai exprimé aussi ma grattitude à Mgr Aupetit pour la justesse et le courage de sa prise de position sur la PMA sans père, et sur l’expérimentation sur les embryons. Vous voyez, ce n’est absolument pas à mon curé ou à mon évêque que j’en ai, bien au contraire. Je considère par contre que j’ai, ainsi que chacun de nous, le devoir de contribuer, modestement certes, car mes pouvoirs sont bien limités, de contribuer à stopper cette folie promue par le pape actuel.
Si vous voyez d’autres moyens d’agir, et qui soient meilleurs, je vous suivrai sur ceux-là, mais je ne veux pas rester sans rien faire.
A dbc
“avez vous un jour espéré dans la miséricorde ?”, nous dites-vous, pensant pouvoir nous inviter ainsi à demeurer silencieux, pour “ne pas faire de bruit” comme vous dites, devant les turpitudes du pape qui sont porteuses de scandale au sens propre, évangélique, du terme.
Mais ne savez-vous pas que la miséricorde va de pair, chrétiennement, avec la conversion? Or le pape n’est nullement dans une attitude de conversion. Au contraire il accélère. Il s ‘apprête maintenant à pervertir la jeunesse avec son synode manipulé (il a renforcé le pouvoir de la petite équipe qui est dans sa main) sur la jeunesse. La machine infernale est lancée à pleine vitesse. Son calcul est de faire un maximum de dégât, en créant l’irréversible, avant de démissionner quand il verra qu’il ne peut aller plus loin.
Cette machine folle, il faut l’arrêter au plus vite. Vous voyez que vous êtes là complètement à côté de la plaque avec vos discours pacifiant de miséricorde et de pas de bruit.
Je suis dans ma 90° année et j’ai eu, je crois, de nombreux engagements dans L’Église et aussi en tant que citoyen. Mais je n’ai jamais lu autant de propose haineux que ceux exprimés dans les commentaires à l’égard de notre Pape François auquel je dis toute mon admiration.
Vos propos en disent long sur ce que vous êtes.
Ceux qui continuent de soutenir le pape sont objectivement responsables du mal commis par ce dernier à l’Eglise.
Ils sont objectivement responsables car ils contribuent objectivement à la perpétuation de ce mal.
Objectivement responsables, ils le sont en même temps moralement du moins s’ils sont clairvoyants, car les preuves étant apportées, de manière irréfutable raisonnablement et honnêtement, des mensonges du pape, il faut être malhonnête pour refuser de considérer ces preuves et d’en tirer les conséquences.
Bien sûr, si l’on a perdu tout jugement, par exemple parce que l’on croit que le pape est infaillible, on peut soutenir le pape sans être malhonnête pour autant.
Dieu en jugera.
Chers amis
Le pape a souhaité réhabiliter la prière à Saint Michel Archange. Et là je dois avouer que je ne boude pas ma joie. Notre Seigneur a déjà triomphé du mal alors prions avec ferveur Saint Michel ainsi que le chapelet. Laissons Jésus se charger de faire se lever le bon grain en ces temps de grande tribulation, comme l’a prédit la très sainte Vierge à Fatima, voilà 100 ans.
Soyons humblement ses ouvriers ; ma foi et mon espérance m’affirment que l’église sortira purifiée de cette terrifiante épreuve car c’est de Dieu que vient tout, si nous savons le prier dans la vérité enseignée par l’église catholique.
Il est également recommandé de demander à notre seigneur Jésus Christ de nous protéger de son sang précieux, avant cette belle prière à l’Archange, quelqu’un peut-il confirmer ?
Merci
A Le Duigou
Oui, mais au cours de ces 90 années que vous avez vécues, du moins au cours des 85 premières environ d’entre elles avant l’arrivée du pape actuel, tous les papes qui se sont succédés ont été respectueux du dépôt de la foi. De même d’ailleurs que depuis le début de l’histoire de l’Eglise, car avant le pape actuel, jamais un autre n’avait promu jusqu’au bout des erreurs de doctrine (certains ont été tentés par des hérésies, mais ils ont tous su s’arrêter à temps), et ceci vaut même pour les Borgia en dépit de leurs turpitudes personnelles sur le plan des meurs.
C’est donc une situation tragiquement inédite depuis 2000 ans que nous vivons aujourd’hui. Peut-être est-il plus difficile, à l’âge 90 ans, de se rendre compte du changement.
Dieu jugera, comme le dit Bertrand dont je partage complètement l’avis….
suivant le grand apôtre st paul tous les papes de vatican 2 sont anathèmes car ils ont changés les vérités de DIEU JESUS c’est à dire l’évangile et le saint sacrifice de la messe de toujours. puis ces faux papes ont conduits la sainte église catholique devenue l’église de l’homme ! quel blasphème. les papes jean paul 2 et benoit 16 étaient absolument au courant du cloaque d’impureté et des blasphèmes des hommes et femmes d’église,revoyez ND de la salette écoutez son message et voyez ces saintes larmes,revoyez le message de fatima et tant d’autres messages et appels de la très sainte vierge à l’heure actuelle,oui il faut prier pour ces hommes et femmes d’impureté pour qu’ils se convertissent quand à bergoglio il n’est même pas prêtre c’est un grand serviteur du maudit,mais l’église épouse très sainte du CHRIST à les paroles de la vie éternelle.que vive notre sainte mère l’église catholique dans les 2 coeurs unis de JESUS ET MARIE.