“10 ans après la promulgation du motu proprio de Benoît XVI, la paix liturgique va-t-elle enfin s’installer à Saint-Germain-en-Laye ?” C’est en effet la question que se pose le site Paix liturgique. En effet, la procession de la Fête-Dieu du dimanche 18 juin 2017, qui a rassemblé des fidèles des formes ordinaire et extraordinaire du rite romain, laisse supposer une solution à la question liturgique posée depuis dix ans. Des fidèles demandaient la célébration de cette forme extraordinaire. Il y a, pourtant, quelques signes de détente dans cette commune des Yvelines.
En effet, actuellement
la communauté traditionnelle de Port-Marly, dont l’église est actuellement en rénovation, est accueillie depuis le début 2017 en la chapelle des franciscaines de Saint-Germain-en-Laye. Lors des premières messes à la chapelle des franciscaines, le curé de Saint-Germain, le père Faure, avait tenu à souhaiter lui-même la bienvenue aux fidèles de Port-Marly – dont une grande part sont originaires de Saint-Germain – leur précisant qu’ils ne devaient pas se sentir « en exil » mais « en communion ». Un geste apprécié des fidèles.
Mais il y a eu des gestes positifs, le 18 juin dernier:
Au bout d’un semestre de coexistence sur le même territoire, la preuve la plus éclatante de cette communion a été donnée ce dimanche 18 juin lors de la grande procession organisée pour la Fête-Dieu entre la chapelle des franciscaines – où se célèbre donc actuellement la forme extraordinaire le dimanche – et l’église Saint-Germain, où se célèbre la forme ordinaire. Plus d’un millier de catholiques de Saint-Germain-en-Laye ont en effet accompagné le Saint-Sacrement dans les rues de la ville, suscitant l’émerveillement de nombreux badauds.
Il y a eu des signes particulièrement forts:
Comme en témoignent les photos (…), les enfants de chœur de Port-Marly ont entouré le Saint-Sacrement que portait le curé de Saint-Germain ; tandis que c’est le chanoine Guitard (chapelain de Port-Marly) qui a donné la bénédiction finale en l’église Saint-Germain. Il était difficile de donner meilleur témoignage d’unité et de coopération entre les deux communautés. Et ce, en accord parfait avec l’esprit du motu proprio de Benoît XVI qui invitait les prêtres célébrant le missel de Paul VI « à manifester de façon plus forte que cela ne l’a été souvent fait jusqu’à présent, cette sacralité qui attire de nombreuses personnes vers le rite ancien ».
Une question est donc posée, car la chapellenie doit retrouver son église de Port-Marly:
Qu’adviendra-t-il alors des familles de Saint-Germain-en-Laye qui, durant six mois, ont pu assister à la forme extraordinaire à la chapelle des franciscaines ? Tout naturellement, elles espèrent que la messe traditionnelle puisse continuer à être célébrée à Saint-Germain.