Alors que l’Eglise du Japon célèbre son nouveau Bienheureux Juste Takayama Ukon et que Martin Scorsese sort son film Silence, la critique de France Culture est pour le moins étonnante :
Les Jésuites du film ne posent pas de bombes ; le verbe est leur seule arme. Mais en connaissant le sort de leurs frères, torturés, mort au nom de Dieu en terre japonaise, leurs successeurs ne savaient-ils pas qu’ils s’envoyaient à la mort et qu’ainsi leur sacrifice ferait office de martyr ? Les kamikazes islamistes d’aujourd’hui, ressemblent fort, dans leur objectif, aux « bombes humaines » jésuites du XVIIe siècle, leur dénominateur commun étant la mort pour propager leur croyance.
Peut-être n’est-il pas inutile de rappeler que les missionnaires jésuites ne se suicidaient pas et laissaient à Dieu de décider de leur martyre.