Ce vendredi 30 septembre 2016, le pape se rend pour trois jours en Géorgie et en Azerbaïdjan.
Le cardinal Parolin, explique le sens de ce voyage
« Le Pape François va toujours, on l’a vu même en Arménie, comme un ami, surtout pour rencontrer les personnes, les réalités aussi différentes, les peuples, et pour favoriser cette culture de la rencontre qui lui tient tant à cœur ». C’est d’ailleurs « la paix, la réconciliation et l’entente » que le Pape veut favoriser lors de ces trois jours.
En Géorgie, un des premiers pays à avoir embrassé le christianisme grâce à une femme, l’Eglise catholique est « minoritaire, une réalité plutôt petite et limitée mais qui a une présence significative » a expliqué le cardinal Parolin. « Elle est présente dans tout le pays à travers ses trois rites – latin, arménien et assyro-chaldéen – et elle réalise beaucoup d’autres œuvres ».
Parmi les défis qu’elle affronte, figure celui des réfugiés, qu’ils viennent des pays du Proche et Moyen-Orient ou d’Ossétie du Sud ou d’Abkhazie. Le Pape François viendra également en Géorgie pour rencontrer l’Église orthodoxe géorgienne et son Catholicos, le patriarche Ilia II. Il cherchera à « renforcer, favoriser et promouvoir des liens réciproques d’amitié » affirme le cardinal Parolin.
Concernant l’Azerbaïdjan, pays musulman, le secrétaire d’État rappelle que le gouvernement s’efforce de promouvoir « la tolérance entre les différentes religions et les différentes cultures présentes », ce qui est fondamental à notre époque. Dans ce cadre, « les activités de l’Église catholique jouissent d’une reconnaissance juridique qui permet de travailler et d’aider de manière adéquate les catholiques qui vivent dans ce pays et en même temps, on s’efforce de s’engager dans le dialogue avec l’Islam et avec les autres communautés présentes ».
Source Radio Vatican