Les lits identifiés de soins palliatifs (Lisp) ont été mis en place il y a plus de 10 ans, « pour optimiser une demande des patients mais aussi pour engager une démarche palliative dans les services de spécialités ». Il s’agit de lits situés dans des services de soins (médecine interne, oncologie, hématologie, EPHAD, etc) souvent confrontés à des fins de vie, mais dont l’activité n’est pas exclusivement consacrée aux soins palliatifs.
Une enquête menée pour la Société française de soins palliatifs par le Docteur Edouard Ferrand« démontre la difficulté de mettre en place et de développer la culture palliative dans les services de soins aigus comme l’oncologie », principalement « à cause de la charge de travail ». Le bilan « est loin d’être positif », explique le Docteur Edouard Ferrand. Ainsi sur les 320 Lisp existants en France, « seuls cinq respectent six critères d’attribution de ces lits »[1]. Pourtant, « ces lits sont perçus comme un dispositif très important de développement de la culture palliative », et « le bénéfice d’une démarche palliative précoce et multidisciplinaire sur le maintien de la qualité et de la durée de vie »est prouvé.
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