A l’occasion de son discours du 11 mai en Estonie, le cardinal Secrétaire d’Etat est revenu sur la crise en Europe et sur le rôle de la diplomatie vaticane en général.
Pour ce qui est de l’activité diplomatique du Saint-Siège, loin des approches « purement politiques ou commerciales », elle est basée, a-t-il rappelé, sur quatre principes fondamentaux: « dignité de la personne humaine », « promotion du bien commun », « solidarité » et « subsidiarité ».
Il a diagnostiqué deux crises de l’Europe: la crise migratoire et celle des valeurs. Pour la crise migratoire, il a plaidé pour « une réponse humanitaire » qui sache créer un équilibre entre « la protection des droits des citoyens européens et l’accueil des migrants », par le biais « d’un dialogue franc et respectueux entre les pays d’origine, de transit et destination » des réfugiés.
Sur la crise des valeurs, le cardinal Parolin a rappelé l’importance de « protéger les droits de l’homme », de ne pas « les réduire à une question purement individualiste », mais « universelle », dans la mesure où ceux-ci sont « essentiels » pour la personne et sa dignité.
Source Zénith