La lutte contre la pauvreté est un problème moral avant d’être un problème économique. Le Pape François l’a réaffirmé ce vendredi matin dans un discours vigoureux, fustigeant l’économie de l’exclusion et de l’inégalité dont le résultat est l’augmentation du nombre des déshérités et des personnes mises à l’écart parce que jugées inefficaces et inutiles. Le Saint-Père s’adressait aux quelque 300 participants à une Conférence internationale organisée ces jours-ci à Rome par la Fondation Centesimus annus pro Pontifice. Une fondation qui porte le nom de la 3° encyclique sociale de Jean-Paul II.
Dans son discours le Saint-Père est revenu sur la culture d’exclusion dont l’économie est un des lieux privilégiés. Avec véhémence il a dénoncé le lien entre crise migratoire et exclusion économie. Il a souhaité souligner que la doctrine sociale de l’Eglise devait être la base d’une culture inclusive.
Avec des accents par moments dramatiques, le Pape François a lancé un appel à la solidarité globale, à une approche plus équitable des besoins et des aspirations des individus et des peuples dans le monde entier. En s’appuyant sur le riche patrimoine de la doctrine sociale de l’Eglise, on peut poser les bases d’une culture économique et du monde des affaires plus inclusive et respectueuse de la dignité humaine. Le Pontife espère que la Conférence organisée par la Fondation Centesimus Annus contribue à la création de nouveaux modèles de progrès orientés vers l’emploi, l’investissement des ressources humaines et le développement intégral.
Source Radio Vatican