En France, depuis plus de 25 ans, les filles réussissent mieux à l’école que les garçons et ce, à tous les niveaux, de la maternelle à l’Université. L’échec scolaire, les difficultés de lecture et d’écriture, les sorties sans qualification, sont, dans notre pays, massivement le fait de garçons !Le refus, à l’inverse de ce qui se passe dans d’autres pays, de prendre en compte cette réalité, explique pour une bonne part l’incapacité des différentes politiques mises en oeuvre, de faire reculer l’échec scolaire.
Telle est la présentation du livre de Jean-Louis Auduc, qui développe à l’heure actuelle des recherches sur les causes de l’échec scolaire masculin précoce et la crise d’identité des jeunes adolescents.
N’ayant pas lu ce livre (Ecole : La fracture sexuée) nous ne saurions le conseiller ou le réfuter. Néanmoins il semble pointer ce que le système scolaire tend lui-même à nier : il y a bien une différence garçon fille. Qu’elle soit au niveau comportemental ou liée à l’échec scolaire, cette distinction est un fait et la nier entraîne de lourdes conséquences pour les jeunes eux-mêmes.
Si même l’éducation nationale finit par l’avouer…