Démission en rase campagne de la direction de l’enseignement catholique sous contrat avec l’Etat ?
Le protocole d’accord pour favoriser la mixité sociale et scolaire vient d’être signé, ce mercredi 17 mai à 17h, entre le Secrétariat général de l’Enseignement catholique et le ministère de l’Education nationale. pic.twitter.com/OLkwCseSMv
— Enseignement catho (@EnsCatho) May 17, 2023
Présentation par l’enseignement catholique :
En complément du plan mixité sociale et scolaire présenté par le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye aux recteurs, le 11 mai dernier, un protocole vient d’être signé, ce 17 mai à 17h, entre le Sgec et le ministère de l’Éducation nationale.
Il organise la participation de l’Enseignement catholique à l’effort de mixité sociale, tout en garantissant la liberté de choix des familles via des conditions économiques équitables pour tous les élèves.
Il résulte d’un dialogue constructif entre Philippe Delorme et Pap Ndiaye, qui partagent la conviction que la diversité des populations scolaires est une condition essentielle à la réussite collective et à la fraternité sociale.
Parce que l’Enseignement catholique entend bien sûr contribuer à la construction d’une société plus fraternelle, sans pour autant transiger avec la liberté de choix des familles, c’est via un protocole d’accord que Philippe Delorme, son secrétaire général, et le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye ont formalisé, le mercredi 17 mai, sa contribution à l’effort de mixité sociale et scolaire que requiert le système éducatif français.
Cette signature engage les deux parties dans un plan d’action partagé : les services de l’État réaffirment le caractère propre de l’Enseignement catholique et la nécessité de garantir la gratuité de l’enseignement pour tous tandis que, dans ces conditions, les établissements de l’Enseignement catholique renforcent leurs objectifs volontaristes en matière d’accueil des populations scolaires les plus fragiles.
L’un des plus importants concerne l’accueil d’élèves boursiers pour lequel la marge de progression de l’Enseignement catholique est importante, puisque ces derniers ne représentent que 12% de ses effectifs contre 29% de ceux du public.
Pour que les familles concernées puissent faire le choix du privé, les collectivités locales sont invitées à leur proposer les mêmes aides sociales que celles qu’elles perçoivent, notamment en matière de restauration et de transport, lorsque leurs enfants sont scolarisés dans le public. Dans les territoires qui joueront le jeu, les établissements catholiques s’engagent à doubler leur proportion actuelle d’élèves boursiers, dans les cinq ans à venir.
Les services de l’État veilleront aussi à garantir des conditions économiques équitables pour toutes les familles, grâce au respect des obligations réglementaires du versement des forfaits. Ils plaideront également pour que la destination d’intérêt général de l’immobilier scolaire de l’Enseignement catholique soit reconnue. Le ministère et les rectorats devront enfin faciliter l’ouverture de dispositifs adaptés aux élèves en difficulté dans l’Enseignement catholique ainsi que son implantation dans des territoires à forts enjeux de mixité sociale.
Parallèlement à ces mesures qui font appel au soutien de l’État, l’Enseignement catholique s’engage, de son côté, à renforcer l’importance du critère social (IPS) dans la redistribution interne des moyens d’enseignement que lui alloue l’État. Sur l’ensemble du territoire et sans condition, le nombre d’établissements proposant la modulation des contributions familiales en fonction des revenus devra aussi augmenter de 50%.
Pour limiter l’autocensure des familles les moins favorisées, le ministère et le Sgec vont élaborer une base de données publique informant sur les conditions d’accès de chaque établissement, détaillant tarifs applicables, réductions possibles ainsi que les indices de position sociale et de valeur ajoutée.
Tous ces chantiers seront soumis à évaluation. Afin d’établir un bilan des actions menées, le recteur et les responsables académiques de l’enseignement catholique se réuniront tous les ans, aux niveaux local et national.
Le protocole est en ligne ici.
L’enseignement “catholique” sous contrat était à l’agonie: c’est le coup de grâce.
Quelle honte. Déjà que l’enseignement catholique sous contrat n’est pas fameux dans certaines régions, là, c’est la fin des haricots.
De quoi vous plaignez-vous ?
La Vierge a prévenuà La Sallette, et toutes les autres apparitions mariales, en ligene avec tous les messages du SAcré-Coeur, disent la même chose : revenez à Dieu de tout votre coeur, consacrez-vous à Lui, sinon la situation ira de mal en pire.
La conditition n’ayant pas été remplie, les conséquences se déroulent. Le jour où les catholiques (pas les autres : les catholiques) mettront vraiment (vraiment) Dieu à la première place dans leur coeur (avant le conservatisme social, avant le maintient des traditions, avant la réussite des enfants aux grandes écoles, avant elur insertion dans les bons cercles de sociabilité catho, avant la défense d’une certaine idée de la France, avant la rainte d’être rejeté ou persécuté, avant le goût du confort, l’mour de la bonne chère et la peur de la pénitence et de la mortification, avant la paresse spirituelle… bref, avant toutes les idoles), alors l’Alliance fonctionnera à plein régime, et la situation ira mieux.
Bon, qui écoute Fatima et le met en pratique ? Qui écoute Paray-le-Monial et le met en pratique ? Qui écoute Pellevoisin et le met en pratique ? Qui écoute Akita e tle met en pratique ? Qui écoute Loublande et le met en pratique ? Je ne dis pas que les conséqueces sont graves, dramatiques et douloureuses, je demande : que faudra-t-il pour que nous écoutions et que nous mettions en pratique ?
Jusqu’à présent de nombreux parents même à priori n’ayant aucune attirance pour les collèges privés y plaçaient leurs enfants quand ils avaient des résultats médiocres dans l’enseignement public et souvent leur niveau s’améliorait. Il va sans dire que si les établissements privés accueillent à l’avenir un nombre important d’élèves de milieux défavorisés (17 % actuellement) cela ne sera plus possible car les places disponibles dans le privé viendront à manquer et de toute manière cela ne servira plus à rien puisqu’il n’y aura plus de différence entre les 2 types d’enseignements, la mixité sociale ayant tendance à abaisser le niveau des élèves dans les établissements privés.
Est-il prévu d’apprendre le coran par coeur ? Ce qui serait tout de même un minimum pour favoriser cette mixité sociale idéale ?