La diocèse de Mende a publié un communiqué annonçant la célébration d’une messe mensuelle en application du Motu Proprio à Mende après plusieurs années de demande par un groupe de fidèles. Cette messe mensuelle est une bonne nouvelle pour les fidèles de ce diocèse. A la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum en 2007 le diocèse de Mende avait déjà annoncé accorder une messe dans la forme extraordinaire… mais celle-ci n’avait tout simplement jamais été célébrée ! Etant donné le communiqué de Mgr Jacolin, les choses semblent cette fois-ci bien engagée !
Extrait du communiqué de Mgr Jacolin
Je charge les curés de la paroisse Saint-Privat de Mende de mettre en place la célébration d’une messe dominicale selon la forme extraordinaire du rite romain une fois par mois aux conditions suivantes :
– Une messe selon la forme extraordinaire du rite romain sera célébrée une fois par mois le dimanche à la chapelle Saint-Dominique de Mende, sous la responsabilité des curés « in solidum » de la paroisse Saint-Privat de Mende.
– Outre ces dimanches mensuels, les curés « in solidum » de la paroisse Saint-Privat de Mende s’engagent à ce que soient assurées selon la forme extraordinaire :
– une messe la nuit ou le jour de Noël ;
– deux célébrations entre le premier dimanche de la passion et le jour de Pâques.
– Ces différentes messes seront annoncées comme messes de la paroisse Saint-Privat de Mende.
– Le célébrant sera habituellement Monsieur l’Abbé François de Froberville, prêtre diocésain.
5 diocèses français de métropole n’ont pas de messes célébrées dans la forme extraordinaire en application du Motu Proprio : diocèse de Cambrai (59), diocèse de Viviers (07), Amiens (80), Châlons (51), Langres (70)… alors que le “champion” pour l’application du Motu Proprio est le diocèse Fréjus-Toulon avec 17 églises où est célébrée la messe dans la forme extraordinaire les dimanches et fêtes (Et tous les dimanches dans ces 17 églises & chapelles !!).
J’ai servi la messe dans l’ancien rite. Les prêtres qui ont célébré dans ce rite sont aujourd’hui très âgés . Beaucoup de prêtres actuels, et même des évêques, n’ont jamais fait de latin et ont appris à célébrer dans le rite du bienheureux Paul VI. Or il est souhaitable de savoir ce que l’on dit quand on prie en latin . De plus, l’ancien rituel solennel comprend des rubriques complexes et nécessite la présence d’enfants de chœur formés . Il est donc normal que des diocèses aient mis du temps pour répondre à la demande.
@ pas d’accord avec Rascol, il n’est pas normal que les diocèses aient mis du temps , quand on veut on peut et il y a suffisamment de fraternités qui sont de rite tridentin pour demander à ces communautés de s’installer, mais les veut-on elles qui ont de jeunes prêtres et qui comprennent parfaitement ce qu’ils lisent parce qu’ils ont étudié le latin.