J’ai déjà évoqué ici le fort progressiste et très désobéissant prêtre de Chicago, le P. Michael Pfleger, qui déjà “suspendu” pendant deux semaines pour son “obamanie” en 2008 par son archevêque, le cardinal Francis George, n’a pas su mettre à profit cet avertissement salutaire et n’a cessé, depuis, de glisser sur la pente de la dissidence et du refus d’obéissance pourtant jurée à son évêque et à ses successeurs lors de son ordination sacerdotale.
Par lettre du 27 avril à l’intéressé, le cardinal George, après avoir rappelé qu’il lui avait proposé un très honnête transfert de la paroisse St. Sabina – une paroisse afro-américaine –dont il était le curé très “engagé”, à la présidence d’une école catholique importante de l’archidiocèse, une proposition que le P. Pfleger a saboté par des propos inconsidérés tenus à la radio, a donc pris la douloureuse décision de le relever « de son ministère de curé de St. Sabina et de suspendre ses facultés sacramentelles comme prêtre de l’archidiocèse de Chicago », tout en lui garantissant son salaire et ses assurances sociales. Cette suspens est appliquée « pour quelques semaines » afin de lui permettre « de réfléchir à ses engagements sacerdotaux et de permettre d’arriver à un accord commun sur la manière pour vous de comprendre les obligations qui font de vous un membre du presbyterium et de l’Église catholique ». Le cardinal conclut : « Si à présent vous entendez abandonner formellement l’Église catholique et son sacerdoce, ce sera votre choix et non la décision d’un tiers. Vous n’êtes pas victime de quiconque ou de quoi que ce soit d’autre que de vos propres déclarations ».
Une triste situation mais dont le P. Pfleger est le seul responsable.