L’AFP rapporte l’affaire du baiser de deux joueuses de l’équipe de football lesbienne (sic) du quartier de La Floresta, à Quito, en Equateur : une scène intervenue en juillet 2009 dans ce quartier ouvrier du nord-est de Quito. A l’issue d’un match, les joueuses du Club Guipuzcoa, fondé en 2005 et en grande partie composé de lesbiennes, étaient montées dans les tribunes pour assister à la rencontre suivante.
Une fan d’une autre équipe avait alors filmé les membres du club qui, par défi – c’est-à-dire par provocation – s‘étaient embrassées devant la caméra. Le baiser – non pas « volé », comme l’écrit l’AFP, mais volontairement échangé pour choquer – avait déclenché la colère de spectateurs qui les avaient forcées à quitter les lieux.
« Elles en avaient assez (d‘être stigmatisées, NDLR) et ont décidé de faire parler d’elles. C‘était le baiser du repos face à tant d’agressions », explique Karen Barba, une étudiante en droit de 26 ans engagée dans la défense des droits des lesbiennes et capitaine de l’équipe amateur. Lire la suite !