Les habitants de Villers-au-Tertre ont réagi avec stupéfaction à la découverte, mercredi, de huit cadavres de nouveau-nés dans cette petite commune du département du Nord :
Jeanne Smits commente dans Présent (site) de demain :
“La nouvelle choque donc… encore. Car il ne fait de doute pour personne que les enfants à peine nés sont des êtres humains à part entière, et qu’il faut une singulière dose d’inhumanité – ou de folie – à une mère pour tuer le fruit de ses entrailles… Jusqu’à huit ou dix fois ? Selon le procureur de la République de Douai, les enfants seraient tous issus du même couple, et il ne s’agirait nullement d’un cas de « déni de grossesse ». La femme a avoué, toujours selon la presse, qu’elle avait systématiquement caché ces grossesses qu’elle ne supportait pas, même à son mari.
L’affaire n’aurait choqué personne, n’aurait même pas été évoquée par la presse qui en ce fin de juillet assez mouvementé n’est, pour une fois, pas à la recherche désespérée de sujets, si elle avait avorté de ces huit enfants ou davantage. Que son mari l’ait su ou non. On l’a même entendu à la radio ou à la télévision : les journalistes se demandent comment cette tragédie a pu se produire alors que l’IVG est légale et accessible à tous, cela aurait « évité » le problème… Mais en enterrant les huit enfants « de trop » d’une autre manière.
Dans le ventre, ce sont des « encombrants » sans visage et sans âme – c’est ce que l’on prétend, du moins –, à peine nés ce sont nos semblables et la compassion naturelle peut enfin se manifester.”
Thibaud COUPRY