Dans un document approuvé par l’assemblée synodale italienne, mais avec l’appui vraisemblable de tous les évêques d’Italie, un soutien aux personnes LGBTQ a été affiché. Ce document entend lutter les discriminations, mais ne rappellent pas l’enseignement classique de l’Église sur le péché.
En effet, on y lit les requêtes suivantes:
Que les Églises locales, surmontant les attitudes discriminatoires parfois répandues dans les milieux ecclésiaux et dans la société, s’engagent à promouvoir la reconnaissance et le soutien des personnes homo-affectives et transgenres, ainsi que de leurs parents, qui appartiennent déjà à la communauté chrétienne ;
Que la CEI [Conférence épiscopale italienne] soutienne par la prière et la réflexion les « journées » promues par la société civile pour combattre toutes les formes de violence et manifester de la sympathie envers ceux qui sont blessés et discriminés (journées contre la violence et la discrimination de genre, la pédophilie, le harcèlement, le féminicide, l’homophobie et la transphobie, etc.)
Ce texte figure sur le site de la conférence épiscopale des évêques d’Italie.
Pour rappel, on relira avec profit les passages du Catéchisme de l’Église catholique sur ces questions:
2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que » les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés « (CDF, décl. » Persona humana » 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.
2358 Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.
2359 Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne.
Déjà sous saint Jean-Paul II, lors des visites ad limina auxquelles j’ai assisté, bien peu d’évêques italiens semblaient avoir la foi et la morale du Pape – et son courage, car les évêques actuels sont des petits messieurs pleutres, jaloux et mesquins -; mais il y en avait encore quelques uns et notables (Scola, Caffarra, Biffi, etc, liste non limitative). Aujourd’hui, ils semblent donc avoir disparu. On voit en tout cas avec consternation l’absence « d’effet Léon XIV », dont la réaction sera très significative: il pourra difficilement se contenter d’appeler à respecter des pécheurs publics hors état de grâce, sans rappeler les condamnations explicites de l’Ecriture Sainte Parole de Dieu (saint Paul: « les arsenikoi, masculi concubitores, homosexuels pratiquants, n’hériteront pas du Royaume de Dieu ») et de la Tradition / Magistère admirablement synthétisées dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique!.Les saints et Docteurs de l’Eglise avaient une attitude bien différente et même radicalement opposée: cf. par exemple saint Bernardin de Sienne! On veut, la Conf. épiscopale italienne veut faire croire que ce sont les saints de l’Eglise les nouveaux pécheurs dans l’Eglise? Rupture radicale, ce n’est plus ni la foi ni la morale de l’Eglise de Jésus-Christ. Cela aussi le Saint-Père vénéré saint Jean-Paul II l’avait annoncé!