Le préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Gerhard Ludwig Müller, a répondu aux questions de Il Giornale le 6 octobre dont certaines sur la questions de la messe traditionnelle :
Certains pensent qu’avec Léon XIV, il y aura un retour à la tradition.
Nous ne devons pas faire de comparaisons avec les papes précédents, Léon ne peut pas imiter François, tout comme François ne pouvait pas imiter Benoît, et ainsi de suite. On parle par exemple du fait que Léon porte la mozzette : ce n’est pas seulement un élément pour paraître plus beau, mais c’est une expression de sa fonction.
En ce sens, je pense que beaucoup ont imaginé que le pape Léon voulait se présenter davantage comme le successeur de Pierre et ne pas mettre sa personnalité en avant. Il est clair que nous ne pouvons pas séparer la fonction de la personne, mais dans un certain sens, nous devons faire une distinction ».
Le pape Léon XIV a déclaré avoir déjà reçu plusieurs lettres au sujet de la messe latine. Pensez-vous qu’il soit nécessaire d’intervenir sur ce sujet ?
Partons du constat qu’il existe différents rites, dont le rite latin, le plus répandu. Les Pères conciliaires ont décidé de ne pas modifier la messe, mais simplement de modifier légèrement les rites afin de faciliter la participation active des fidèles. Certains, cependant, ont émis des réserves quant à la forme liturgique ; ils sont restés fidèles au rite latin tel qu’il existait jusqu’en 1962. Certains de ces traditionalistes affirment que seule cette forme est valable. Nous ne pouvons l’accepter ; une solution plus pragmatique et plus tolérante doit être trouvée. Nous devons trouver une solution fondée sur la pensée catholique, qui distingue la substance des sacrements des rites partiellement modifiables.
Qu’en pensez-vous ?
Le problème ne peut être résolu par l’autoritarisme. Une médiation est nécessaire : les deux parties doivent se rapprocher un peu. Nous avons besoin d’une réflexion claire, théologique et pas seulement politique.

Nous souhaitons simplement que l’on nous fiche la Paix, sur le sujet Liturgique. Les réactions de certains fidèles attachés aux livres anciens est la résultante des actions necrophages menées par certains Évêques. De Lebrun à Aveline en passant par de Dinechin (dont chacun se souviendra du pitoyable sermon lors des ordinations de la FFSP) et de consort Jordan, sans oublier ceux qui ont préférer persécuter les fidèles que de choisir la voie de la paix. Dans notre diocèse l’évêque a confié notre chapelenie à la FSSP , après que nous ayons de nous-même remis de l’ordre dans notre organisation et tout se passe parfaitement. Il s’agit simplement de ne pas avoir des fous furieux idéologiques à la tête du diocèse, mais des pasteurs et la cohabitation se passe à merveille. À la suite de toutes les z’affairres certains ont certainement penser avoir retrouver une sorte d’autorité. Toutefois il n’y en est rien tant leur visibilité est depuis trop longtemps éteinte. Et ce n’est certainement pas en persécutant qu’ils vont changer cette perception ….
Muller recule, c’est indéniable et ça ne presage rien de bon de la part du pape régnant…
« Nous avons besoin d’une réflexion claire, théologique et pas seulement politique » dir le cardinal. La réflexion du coté des résistants au modernisme n’a jamais été politique, mais uniquement théologique et toujours authentiquement pastorale… en revanche, le discours et la reflexion de la hiérarchie – y compris tristement ces remarques du cardinal Muller – ne sont que de la politique