Mis en cause par un article récent dans les Dernières Nouvelles d’Alsace après qu’il ait célébré une messe lors de la fête du couvent de Bischenberg fin août, comme l’ex-vicaire général le père Hubert Schmitt d’ailleurs , Mgr Reithinger, issu des MEP, proche du cardinal Parolin et évêque auxiliaire de Strasbourg en retrait, a fait paraître un droit de réponse dans l’édition papier du quotidien alsacien de ce 1er octobre. Selon nos informations, il lui a été demandé en haut lieu de n’en rien faire, mais il est passé outre. Il y affirme notamment qu’il est « parfaitement inexact d’affirmer » qu’il soit « visé par une enquête canonique« , et qu’à « ce jour, aucun procureur, ni juge et encore moins le tribunal pénal canonique national ou le dicastère pour les évêques ne [lui] ont reproché quoi que ce soit. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle [il n’est] assorti [sic!] à aucune restriction ou mesure conservatoire [l’] empêchant d’exercer [son] ministère et, en particulier, de célébrer la messe quotidiennement et en public« .
L’évêque auxiliaire de Strasbourg est aussi devenu, d’après le site Après la CIASE, formateur en transition écologique – ce qui semble contradictoire avec les canons 286 et 1393.

Verbatim :
Dans un article paru le 5 septembre 2025, intitulé “retours controversés” du chanoine Hubert Schmitt et de Monseigneur Reithinger, j’ai été nommément mis en cause et des accusations gravement diffamatoires ont été portées à mon encontre à la suite de controverseurs avant la rédaction de cet article.
Il est parfaitement inexact d’affirmer que je serais visé par une enquête canonique, puisque je n’ai jamais été dénoncé pour des faits de viol par l’ancien supérieur des Missions Étrangères de Paris. S’il était le cas, les juridictions de droit commun et canoniques n’auraient pas manqué de me notifier cette mise en cause et de prendre des mesures conservatoires à mon encontre.
A ce jour, aucun procureur, ni juge et encore moins le tribunal pénal canonique national ou le dicastère pour les évêques ne m’ont reproché quoi que ce soit.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne suis assorti à aucune restriction ou mesure conservatoire m’empêchant d’exercer mon ministère et, en particulier, de célébrer la messe quotidiennement et en public.
De la même manière, vous prétendez que j’exerce une activité commerciale en contradiction avec la fonction cléricale, ce qui est encore inexact.
J’ai été régulièrement nommé en octobre 2021 en qualité de président de la Fédération de charité Caritas Alsace après approbation en assemblée générale et j’exerce cette fonction sans interruption depuis lors à titre bénévole.
Ensuite, il est prétendu que j’ai créé une micro-entreprise de formation en contradiction avec les règles de droit canonique, ce qui est encore totalement faux.
Ces activités ont été portées à la connaissance de Mgr Delannoy et du nonce apostolique.
Enfin, on me reproche d’être bénéficiaire et détenteur de 46 % du capital de la société de gestion Flornoy Fund basée en Île-de-France, insinuant que je serais mêlé « à la constitution et la gestion d’un portefeuille d’instruments financiers et de dépôt ».
Je tiens à préciser que ce n’est pas à titre personnel mais au titre des fonctions que j’exerçais au sein des Missions Étrangères de Paris et que le registre national des entreprises a depuis été mis à jour. J’entends poursuivre les missions pastorales qui me sont confiées dans un esprit de service et de charité, et sans vaine polémique. »