Réponse en substance par le nouvel économe diocesain dans le bulletin du diocèse de Grenoble : car elles ont du plomb, de l’amiante et pour économiser sur les frais de fonctionnement. Mais aussi et surtout faute de fidèles – ce qui est masqué par l’euphémisme « le besoin pastoral a évolué ». Bref, elles ont aussi mal vieilli que le Concile, à l’époque duquel elles ont été construites..
« Ce qui motive le diocèse quand on vend une église, ce qui est premier, c’est que le besoin pastoral a évolué. Il y a aussi
le fait que ces églises comportent du plomb et de l’amiante mais aussi qu’elles soient des passoires thermiques. C’était
souvent des bâtiments innovants d’un point de vue architectural mais qui aujourd’hui sont peu adaptés au réchauffement climatique, aux règles d’accueil du public et aux défis
architecturaux à venir.
Quand on vend une église, on économise les travaux qu’on ne fera pas à l’intérieur, les mises aux normes pour la toiture, le désamiantage… On récupère évidemment la somme de la vente, mais on économise aussi les frais de fonctionnement courants, les flux d’électricité, de gaz, d’assurance, de taxes diverses ».

