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Prêtre suspendu après avoir participé à des rites maçonniques: l’enseignement de l’Église n’a pas changé

Commentaires (4)
  1. TD dit :

    C’est la moindre des choses.
    Malheureusement l’enseignemant des papes depuis Vatican II rejoint souvent les thèses maçonniques (Pacem in terris, Assise, Fratelli tutti etc).
    On sait aussi que le cardinal Béa est allé voir la franc maçonnerie au moment du concile et a ensuite été le promoteur de Dignitatis Humanae (une coïncidence ?).
    Mgr Bugnini créateur de la nouvelle messe a été envoyé en Iran après la découverte de son appartenance à la franc-maçonnerie.
    On se pose aussi des questions lorsque la franc-maçonnerie a rendu des hommages appuyés aux papes Jean-Paul II et François lors de leurs décès.

    1. jmvaas dit :

      C’est quand même assez gros et fort de café de dire que l’enseignement des papes contemporains s’aligne sur le discours maçonnique. Par-delà les défauts, les imprécisions et même certaines errances, les papes ont défendu l’exclusiviyé du Salut en Jésus-Christ. Même François n’a pas caché son aversion pour la franc-maçonnerie.

  2. TD dit :

    Excusez- moi M Vaas mais quand vous dites que « les papes contemporains ont défendu l’exclusiviyé du Salut en Jésus-Christ » vous avez oublié la cérémonie d’Assise de Jean-Paiul II qui a été une abomination : toutes les religions invitées à prier leurs faux dieux (pensez qu’on a retiré les croix et mis Bouddha sur les autels). Pensez aux visites des papes conciliaires dans les synagogues, temple protestants, mosquées.
    Pensez au baiser du coran par Jean-Paul II.
    Lisez aussi Fratelli tutti de François , c’est une texte maçonnique. Et l’adoration de la Pachamama !!!
    Et la lettre de François aux musulmans à l’occasion du ramadan !!!
    Je pourrais citer bien d’autres exemples
    Non désolé de vous contredire et je vous prie de m’en excuser mais les papes depuis Vatican II semblent considérer que toutes les religions mènent à Dieu.

    1. jmvaas dit :

      Monsieur Dufit, je vous invite à lire un extrait (juste deux paragraphes) d’une encyclique dudit Jean-Paul, la dénommée Redemptoris Missio publiée le 7 décembre 1990:

      «Nul ne vient au Père que par moi» (Jn 14, 6)

      5. En remontant aux origines de l’Eglise, nous voyons clairement affirmé que le Christ est l’unique Sauveur de tous, celui qui seul est en mesure de révéler Dieu et de conduire à Dieu. Aux autorités religieuses juives qui interrogent les Apôtres au sujet de la guérison de l’impotent qu’il avait accomplie, Pierre répond: «C’est par le nom de Jésus Christ le Nazôréen, celui que vous, vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par son nom et par nul autre que cet homme se présente guéri devant vous … Car il n’y a pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés» (Ac 4, 10. 12). Cette affirmation adressée au Sanhédrin, a une portée universelle, car pour tous – Juifs et païens -, le salut ne peut venir que de Jésus Christ.

      L’universalité de ce salut dans le Christ est affirmée dans tout le Nouveau Testament. Saint Paul reconnaît dans le Christ ressuscité le Seigneur: «Car – écrit-il -, bien qu’il y ait, soit au ciel, soit sur la terre, de prétendus dieux – et de fait il y a quantité de dieux et quantité de seigneurs -, pour nous en tout cas, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui tout vient et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui tout existe et par qui nous sommes» (1 Co 8, 5-6). Le Dieu unique et l’unique Seigneur sont proclamés par contraste avec la multitude des «dieux» et des «seigneurs» que le peuple reconnaissait. Paul réagit contre le polythéisme du milieu religieux de son temps et met en relief le trait caractéristique de la foi chrétienne: la foi en un seul Dieu, et en un seul Seigneur envoyé par Dieu.

      Dans l’Evangile de saint Jean, l’universalité du salut par le Christ comprend les aspects de sa mission de grâce, de vérité et de révélation: «Le Verbe est la lumière véritable, qui éclaire tout homme» (cf. Jn 1, 9). Et encore: «Nul n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui l’a fait connaître» (Jn 1, 18; cf. Mt 11, 27). La révélation de Dieu devient, par son Fils unique, définitive et achevée: « Après avoir, à maintes reprises et sous maintes formes, parlé jadis aux Pères par les prophètes, Dieu, en ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le Fils qu’il a établi héritier de toutes choses, par qui aussi il a fait les siècles» (He 1, 1-2; cf. Jn 14, 6). Dans cette Parole définitive de sa révélation, Dieu s’est fait connaître en plénitude: il a dit à l’humanité qui il est. Et cette révélation définitive que Dieu fait de lui-même est la raison fondamentale pour laquelle l’Eglise est missionnaire par sa nature. Elle ne peut pas ne pas proclamer l’Evangile, c’est-à-dire la plénitude de la vérité que Dieu nous a fait connaître sur lui-même.

      Le Christ est l’unique médiateur entre Dieu et les hommes: «Car Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même, qui s’est livré en rançon pour tous. Tel est le témoignage rendu aux temps marqués et dont j’ai été établi, moi, héraut et apôtre—je dis vrai, je ne mens pas—, docteur des païens, dans la foi et la vérité» (1 Tm 2, 5-7; cf. He 4, 14-16). Les hommes ne peuvent donc entrer en communion avec Dieu que par le Christ, sous l’action de l’Esprit. Sa médiation unique et universelle, loin d’être un obstacle sur le chemin qui conduit à Dieu, est la voie tracée par Dieu lui-même, et le Christ en a pleine conscience. Le concours de médiations de types et d’ordres divers n’est pas exclu, mais celles-ci tirent leur sens et leur valeur uniquement de celle du Christ, et elles ne peuvent être considérées comme parallèles ou complémentaires.

      6. Il est contraire à la foi chrétienne d’introduire une quelconque séparation entre le Verbe et Jésus Christ. Saint Jean affirme clairement que le Verbe, qui «était au commencement avec Dieu», est celui-là même qui «s’est fait chair» (Jn 1, 2. 14). Jésus est le Verbe incarné, Personne une et indivisible: on ne peut pas séparer Jésus du Christ, ni parler d’un «Jésus de l’histoire» qui serait différent du «Christ de la foi». L’Eglise connaît et confesse Jésus comme «le Christ, le Fils du Dieu vivant» (Mt 16, 16). Le Christ n’est autre que Jésus de Nazareth, et celui-ci est le Verbe de Dieu fait homme pour le salut de tous. Dans le Christ «habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité» (Col 2,9) et «de sa plénitude nous avons tous reçu» (Jn 1, 16). Le «Fils unique qui est dans le sein du Père» (Jn 1, 18) est «le Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption … Dieu s’est plu à faire habiter en lui toute la Plénitude et, par lui, à réconcilier tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa Croix» (Col 1, 13-14. 19-20). C’est précisément ce caractère unique du Christ qui lui confère une portée absolue et universelle par laquelle, étant dans l’histoire, il est le centre et la fin de l’histoire elle-même7: «Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Premier et le Dernier, le Principe et la Fin» (Ap 22, 13 ).

      S’il est donc normal et utile de prendre en considération les divers aspects du mystère du Christ, il ne faut jamais perdre de vue son unité. Alors que nous découvrons peu à peu et que nous mettons en valeur les dons de toutes sortes, surtout les richesses spirituelles, dont Dieu a fait bénéficier tous les peuples, il ne faut pas les disjoindre de Jésus Christ qui est au centre du plan divin de salut. Comme, «par son Incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme», «nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associés au Mystère pascal»8. Le plan de Dieu est de «ramener toutes choses sous un seul Chef, le Christ, les êtres célestes comme les terrestres» (Ep 1, 10).

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