Léon XIV a reçu ce matin un groupe d’élus français venus du diocèse de Créteil (des élus de droite) accompagnés de leur évêque, Mgr Dominique Blanchet. Il a notamment abordé la question du rapport entre la foi et la politique. Pour le pape, la foi n’est quelque chose qui ne relèverait que de la sphère privée:
Mgr Blanchet m’a demandé de vous donner un conseil. En réalité, je ne vous en donnerai qu’un, mais il est décisif : unissez-vous toujours davantage à Jésus, vivez de Lui et témoignez de Lui. Il n’existe pas de personnalité publique divisée en deux : d’un côté l’homme politique, de l’autre le chrétien. Non. Il y a l’homme politique qui, sous le regard de Dieu et en conscience, vit ses engagements et ses responsabilités de chrétien.
Cette phrase du pape peut s’appliquer aux présidents de la république et politiciens français qui font voter des lois abominables : avortement, unions contre nature, euthanasie, destruction de la famille etc… Tout ceci avec le silence complice des évêques.
Le président de la République se contente de promulguer les lois, acte vis-à-vis duquel sa compétence est liée, ou peut saisir le Conseil constitutionnel quand une loi a été votée. C’est précisément le Parlement, bicaméral, qui vote la loi.
Les hommes sont habillés correctement mais les femmes, à priori, ne connaissent plus la mantille…
Quand on est reçu au Vatican, on fait un effort !
Ce discours peut paraître anecdotique mais révèle une pensée qui rejoint la doctrine traditionnelle sur la Royauté du Christ après des décennies d’enfouissement de la foi comme un élément privé, ne pouvant interférer avec la responsabilité politique (syndrome de VGE sur l’IVG et de tant d’autres élus).
Excusez- moi M Vaas mais vous faites erreur
Giscard de sinistre mémoire a crié haut et fort en 75 qu’il voulait libéraliser l’avortement et a chargé un membre de son gouvernement (Veil) de proposer la loi qui a été votée.
C’est bien Macron aussi qui a inscrit l’avortement dans la constitution.
Politiquement parlant, oui.
Mais juridiquement et constitutionnellement, ce n’est pas le président de la République qui vote la loi constitutionnelle. Il y a eu des initiatives précédentes lancées par les députés et rejetées par le Sénat. Puis le Sénateur Philippe Bas a proposé une solution (l’entrée dans l’article 34 de la Constitution). C’est cette solution qui a été remise dans le projet de loi constitutionnelle du Gouvernement. Mais soulignons deux choses: le Sénat était réticent à cette révision constitutionnelle comme l’indique l’Essentiel et son président avait rappelé que la Constitution ne saurait être un catalogue de droits sociaux et sociétaux, perche que les députés du RN n’ont pas saisi à l’Assemblée nationale…