Le diocèse de Limoges a communiqué au sujet du parcours de l’abbé Henri Lamasse, de Betharram, reconnu auteur par la justice canonique d’abus sur un enfant de l’apostolicat dans les années 1950 et récemment en garde à vue – il y a reconnu un seul fait d’agression sexuelle, prescrit, et a été relâché.
Le diocèse – dont le vicaire général a été scolarisé à Betharram, – a retracé son parcours : “le Père Henri Lamasse, aujourd’hui âgé de 94 ans, est mis en cause pour des faits d’agressions sexuelles qui auraient été commis dans les années 1950, alors qu’il était surveillant au collège-lycée Notre-Dame de Bétharram. Il a exercé dans le diocèse de Limoges de 1980 à 1983 au sein de la paroisse de Saint-Léonard-de-Noblat, de 1983 à 1988 en tant qu’animateur en pastorale à Ozanam, Saint-Jean et Jeanne d’Arc, de 1999 à 2010 en tant que membre de l’équipe d’aumônerie du CHU de Limoges et prêtre auxiliaire de la paroisse Saint-Benoît.”
Il a aussi appelé les victimes à s’exprimer. “Interrogé, ce mercredi 26 février par une équipe de France 3 Limousin, le vicaire général du diocèse e Limoges, Pierre Morin, le confirme : “Rien, aucune trace dans le diocèse ne montre que le père Lamasse avait des casseroles derrière lui”, affirme-t-il. “Il est vrai qu’il y a eu des brebis galeuses, que les choses ne se sont pas dites et qu’il y a eu une omerta et un secret qui a été très maladroitement gardé, parce qu’un jour ou l’autre la vérité se fait. C’est aussi dans la bible et dans l’Évangile“.
Trois religieux de Betharram mis en cause pour abus sont passés par Limoges – le père Lamasse, Benat Segur (brièvement ancien aumônier du MEJ et à Ozanam) et le père Tipy, ex directeur de Betharram au sulfureux intérêt pour les correspondances pédophiles d’André Gide.