L’argent du gouvernement ayant afflué dans les coffres de l’USCCB à hauteur de milliards de dollars au cours des dernières années, la question se pose naturellement : qui tire vraiment les ficelles dans l’Église catholique en Amérique ?
Au sommet, la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), qui a amassé des milliards de dollars provenant du gouvernement, faisant de ces fonds une part importante de ses revenus. L’USCCB distribue ensuite des millions de fonds gouvernementaux à Catholic Charities et à d’autres ONG catholiques, exerçant ainsi une influence considérable sur ces organisations.
Mais qui est en fin de compte aux commandes ? Le gouvernement. Comme l’a si bien dit Aristote, « l’homme qui tient les cordons de la bourse dirige la maison ».
Selon les dernières informations financières disponibles pour 2023, l’USCCB a reçu plus de 50 % de ses revenus totaux du gouvernement américain.
Quel type de gouvernance les évêques exercent-ils ? Sont-ils conscients qu’ils mettent en péril le statut d’organisme public de bienfaisance de l’USCCB ? Méritent-ils de conserver ce statut puisqu’ils fonctionnent essentiellement comme une unité gouvernementale ?
Au vu de ces résultats, il convient de se demander si les laïcs ne devraient pas gérer de manière indépendante les affaires financières de l’USCCB afin de préserver l’intégrité et l’autonomie de l’Église catholique. Le fait de dépendre de fonds gouvernementaux met en péril non seulement le statut d’exonération fiscale de l’Église, mais aussi sa mission et sa crédibilité.