Fondée en 1995 par les Dominicaines du Saint Esprit, l’Institution Saint Dominique (La Baffe, dans les Vosges à 10 km d’Epinal) compte 120 élèves (mixte en primaire, collège de filles en internat / externat). L’aumônerie est assurée par des prêtres du diocèse (forme ordinaire) et de la Fraternité Saint-Pierre (forme extraordinaire).
L’école organise sa journée portes-ouvertes le 1er mars :
L’Institution Saint-Dominique a annoncé il y a quelques semaines dans un courrier aux familles (extrait ci-dessous), qu’elle allait fermer ses classes de 4è et 3é. Elle conserve donc son école primaire mixte mais au collège uniquement les 6è et 5è pour les filles (avec internat possible). Cette décision est prise notamment en raison d’un manque d’encadrement suite aux départs de la communauté de plusieurs soeurs.
Après le retrait des mères de l’Institution Saint Joseph des Draguignan en 2022 (la communauté conserve la tutelle de cette école), c’est la 2ème école des Dominicaines du Saint-Esprit a devoir fermer des classes.
Comme vous le savez, c’est notre vie consacrée -vie d’union à Dieu- qui comme la sève dans l’arbre, donne vie à nos écoles dominicaines. Plus le dynamisme de cette vie est fort plus l’école est forte aussi. Le rôle de nos supérieures est de veiller à ce que cette vie soit la plus ardente possible en lui donnant les conditions dont elle a besoin. Aussi nous faut-il être en nombre suffisant dans chacune de nos écoles pour vivre pleinement notre vie de dominicaines du Saint-Esprit et répondre loyalement à ce que vous, parents, attendez de nous.
Or le départ de plusieurs soeurs, il y a deux ans, ainsi que d’importants problèmes de santé pour plusieurs d’entre nous ne permettent pas d’envisager une rentrée sereine en septembre prochain.
Le conseil général de notre Institut, réuni ce 2 janvier, après nous avoir consultées, a pris la décision, pour le bien commun de notre Institut de fermer pour un temps indéterminé les deux classes de quatrième et troisième de notre collège. Toutes les possibilités et alternatives envisageables ont été explorées pour éviter cette solution. Et parmi nos écoles, le choix des classes a été pesé et repesé.
Ce sacrifice est demandé à notre école qui connaît depuis plusieurs années une évolution bien différente de celle des premières décennies, puisque l’ancrage local est de plus en plus net alors que le nombre de pensionnaires, et donc d’élèves au collège, est en baisse constante.