Abus sexuels du clergé

Demande d’ouverture d’une enquête sur l’abbé Pierre: la CEF connaît-elle la procédure pénale ?

Commentaires (3)
  1. Courivaud dit :

    Je ne sais pas à qui on doit faire la leçon, aux journalistes (toutes formes de presse confondues, y compris ceux qui se réclament du catholicisme) ou aux prélats. Il n’y a pas que la procédure pénale, il y a aussi certaines principes fondamentaux, dépassant la procédure pénale, qui s’appliquent aux personnes.
    Il me semble qu’il y a des sujets que RC aborde très peu, et qui sont d’une particulière gravité, à savoir notre passivité de catholiques français face à la constitutionnalisation de la liberté de recourir à l’avortement.

  2. Line dit :

    La CEF se tire une balle dans le pied.

    L’intéressé est mort, et il est fort à parier que la plupart des personnes ayant eu un quelconque lien avec sa surveillance ou ses sanctions, ou ayant d’une manière ou une autre ayant su ou pu deviner quelque chose le soi aussi…
    Que pour les survivants, les faits soient de toute manière prescrits.

    De plus, puisqu’il y a une enquête socio-historique qui est ouverte, pourquoi les témoins seraient convaincus de parler Pour qu’ils soient ensuite poursuivis en justice? Et même pourquoi les enquêteurs devraient les convaincre de parler? Sont-ils des chercheurs ou des agents de police? Tout ceci confère à l’abus de confiance et à la malhonnêteté .

    C’est aussi nier que jusqu’à une certaine époque, et encore récente, on fonctionnait tous plus ou moins comme cela. Gérer les problèmes en interne et les couvrir. Taper dans la fourmilière avec le recul des années, c’est taper sur tout le monde. C’est bien beau de faire la morale quand on a soit même été partie active de ce système.

    Si l’on veut vraiment chercher des responsables moraux au niveau pénal, ce seraient les présidents actuels et passés vivants d’Emmaüs, de la fondation abbé Pierre et de la CEF. Donc il faut que ces messieurs qui lancent cette enquête soit prêt à payer personnellement, avec de la prison, des amendes, l’opprobre publique et sans doute une interdiction d’exercer certaines fonctions. Sont-ils prêts à cela?

  3. Patrick BUISINE dit :

    Je ne suis pas d’accord avec votre analyse, dans la mesure où le signalement de la CEF ne peut produire aucun effet sur l’abbé Pierre lui-même, puisque son décès entraîne l’extinction de l’action publique à son égard.
    Par contre les faits de non-dénonciation invoqués, même s’il ne sont pas dirigés contre des personnes dénommées, peuvent parfaitement entraîner l’ouverture d’une enquête diligentée par le Parquet. le seul risque pour le CEF résiderait dans le faits que certains de ses membres, anciens ou actuels, ne se retrouve dans le collimateur de la Justice.
    Ceci n’est qu’une précision procédurale qui me semblait indispensable et n’enlève rien aux propos de Monsieur COURIVAUD auxquels je m’associe entièrement.

Commenter

Votre courriel ne sera pas public. Les champs requis sont marqués : *