Depuis 2023 la CEF réduit la voilure et devient officiellement “plus souple et plus agile”. En réalité, la Croix avait vendu la mèche à l’époque, il s’agissait d’une grosse réduction de la voilure au profit des provinces ecclésiastiques, pour faire des économies :
“La restructuration de la CEF est destinée à faire faire des économies à l’Église de France, sur fonds de scénarios financiers inquiétants pour l’institution. Selon les informations recueillies par La Croix, en 2031, un tiers des diocèses seraient en cessation de paiements s’ils gardaient la même trajectoire de dépense. La CEF, qui emploie un certain nombre de laïcs et fait vivre de nombreux services nationaux, doit comme les diocèses, réduire la voilure“.
Dans le trombinoscope des évêques, Golias s’attarde dans le portrait de Mgr Blanchet sur cette réforme, pages 333-334 :
“Dominique Blanchet la joue « discrète », rase les murs et se concentre sur la réforme des structures de la CEF qu’il est simplement en train de remanier. Blanchet est aujourd’hui l’unique responsable de ce chambardement. Les services n’ont plus de noms : ils deviennent des « domaines de compétence ».
Matériellement, ils n’ont plus la place de travailler ensemble. Ainsi, l’art sacré, par exemple, est classé parmi les services généraux… On parle aussi de sous-louer le dernier étage du siège de l’avenue de Breteuil… Blanchet fait à la CEF ce qu’il a fait à Angers avec les services diocésains. Cela a eu une conséquence simple : les gens venaient moins à la maison du diocèse, ils ne savaient plus comment s’appelait le service dont ils avaient besoin.
Fini le paradis, et bienvenue au « polygone de sustentation des bonnes âmes » ! On ne parlera plus d’économie du salut, mais « de reclassement positif en vue d’une titularisation définitive ». Il aime bien changer les étiquettes et les badges, le copain Blanchet, il a compris qu’il valait mieux qu’il bricole dans son coin plutôt que de se laisser emporter par le flux de déclarations intempestives“.
En attendant que quelqu’un se dévoue et fasse découvrir Courteline à Mgr Blanchet, rappelons comment a fini la grande réforme administrative de l’époque : “le bureau des hypothèques est rattaché au bureau des Legs, qui prendra désormais cette dénomination : Legs, Hypothèques et. Mainlevées d’hypothèques”.