A l’occasion du 350è anniversaire des apparitions du Sacré-Coeur à Saint Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le-Monial, le Pape signe une encyclique sur le Sacré-Coeur publiée ce jour :
LETTRE ENCYCLIQUE DILEXIT NOS DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS
SUR L’AMOUR HUMAIN ET DIVIN DU CŒUR DE JÉSUS-CHRIST
1. «Il nous a aimés» dit saint Paul, en parlant du Christ (Rm8, 37), nous faisant découvrir que rien «ne pourra nous séparer» (Rm8, 39) de son amour. Il l’affirme avec certitude car le Christ l’a dit lui-même à ses disciples: «Je vous ai aimés» (Jn15, 9.12). Il a ditaussi : «Je vous appelle amis» (Jn15, 15). Son cœur ouvert nous précède et nous attend inconditionnellement, sans exiger de préalable pour nous aimer et nous offrir son amitié: «Il nous a aimés le premier» (1 Jn4, 19). Grâce à Jésus, «nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru» (1 Jn4, 16).
L’importance du Coeur
2. On utilise souvent le symbole du cœur pour parler de l’amour de Jésus-Christ. Certains se demandent si cela a encore un sens aujourd’hui. Or, lorsque nous sommes tentés de naviguer en surface, de vivre à la hâte sans savoir pourquoi, de nous transformer en consommateurs insatiables, asservis aux rouages d’un marché qui ne s’intéresse pas au sens de l’existence, nous devons redécouvrir l’importance du cœur.
Je pense qu’il a rhabillé certains (ou plutôt certaines) pour l’hiver :
Je voudrais ajouter que le cœur du Christ nous libère en même temps d’un autre dualisme : celui des communautés et des pasteurs qui se concentrent uniquement sur les activités extérieures, les réformes structurelles dépourvues d’Évangile, les organisations obsessionnelles, les projets mondains, les réflexions sécularisées, les propositions qui se présentent comme des prescriptions que l’on veut parfois imposer à tous.