Suite aux 3è assises de la Tradition, Renaissance Catholique vient de publier un communiqué en guise de bilan :
Si la déchristianisation des sociétés en particulier occidentales, est un fait indéniable, le développement des œuvres fidèles à la Tradition liturgique, doctrinale, pédagogique et disciplinaire de l’Eglise est un autre fait, tout aussi certain.
Les associations (Notre-Dame de Chrétienté, Una Voce, Lex Orandi, Oremus, Academia Christiana et Renaissance Catholique) ont décidé, en partenariat avec le Club des hommes en noir, de s’associer à l’occasion des 3èmes Assises de la Tradition qui ont eu lieu le 12 octobre dernier, afin de s’interroger sur le fait de savoir si la Tradition de l’Eglise ne serait pas une réponse cohérente à la déchristianisation de la France et de l’Europe.
Synode sur la synodalité oblige, Richard de Sèze avec verve et humour ouvrit le bal en s’interrogeant sur la manière dont la synodalité est effectivement vécue dans l’Eglise du XXIème siècle, le pape François réglant : « Une synodalité à géométrie variable. »
Quant à l’abbé Gubitoso de l’Institut du Bon Pasteur, il eut la lourde responsabilité de repositionner le concept de synodalité et son usage tout au long de l’histoire de l’Eglise, « Pour une authentique synodalité », avant que Jean-Pierre Maugendre ne lance un vibrant appel à libérer la messe, contribution des participants aux débats synodaux (renvoyer au texte sur le site…)
Après une pause déjeuner rapide mais efficace plusieurs tables rondes s’enchaînèrent. La première animée par Philippe Maxence s’efforça de discerner les initiatives, succès et enjeux de la Tradition catholique comme acteur de l’évangélisation, ceci grâce aux collaborations de l’abbé Celier (Fraternité Saint Pie X), du père Danziec (chroniqueur), de Jean Rivière (pèlerinage Nosto Fe) et de Luc Desroches (Parole d’homme). Dans la seconde table ronde Philippe Darantière (Union Lex Orandi) rassembla des laïcs venus témoigner de l’ostracisme et de l’exclusion dont ils sont l’objet de la part de certains évêques diocésains (Quimper, Toulon, Poitiers, Tours) en raison de leur attachement à la liturgie qui sanctifia leurs pères. Enfin Olivier Frèrejacques fit témoigner des jeunes, et moins jeunes, convertis attestant de ce que représente la découverte de la messe traditionnelle dans leur démarche de foi.
Il revenait à Jean de Tauriers, président de Notre-Dame de Chrétienté, de conclure cette journée par l’exposition sans fards ni langue de bois de la difficulté des relations de Notre-Dame de Chrétienté avec les évêques en charge pour la conférence des évêques de France du dossier des traditionalistes : Monseigneur Jordy, archevêque de Tours et Monseigneur Lebrun, archevêque de Rouen.
Une très belle journée de rencontres, d’enseignements, de réflexions et de prières au service de la Tradition qui est la jeunesse de l’Eglise. Dans un très beau cadre et avec la participation de 200 personnes. Ce fut aussi l’occasion de la sortie du nouveau livre de Jean-Pierre Maugendre « Quand la mer se retire », relecture des presque vingt années passées sous les pontificats des papes Benoît XVI et François.
Renaissance Catholique