Un prêtre de la communauté saint-Martin, Don Emmanuel Rousselin, a publié un livre sur le miracle eucharistique de Douai, préfacé par Mgr Dollmann, archevêque de Cambrai. Pour rappel, le 14 avril 1254, jour de Pâques, un prêtre de Douai distribuait la communion. Soudain il eut un geste maladroit et fit tomber une Hostie consacrée. Il se baissa immédiatement pour la ramasser, mais l’Hostie consacrée s’éleva toute seule et se posa sur l’ostensoir. Peu après un enfant merveilleux apparut, et tous les fidèles présents purent Le contempler”. Le miracle a été constaté de visu à l’époque aussi par l’évêque, Mgr Thomas de Cantimbré.
Déclarée perdue à la Révolution, l’hostie du miracle a été retrouvée en 1854 : “sous le Christ de l’autel des défunts, une caissette de bois contenant une petite Hostie, encore blanche mais abîmée sur les bords. Une lettre écrite en latin et datée du 5 janvier 1793, témoignait: ‘Je, soussigné, chanoine de l’illustre église collégiale Saint-Aimé, je certifie que c’est vraiment l’Hostie du Saint Miracle que j’ai soustraite au danger imminent de la profanation en la recueillant. Je l’ai déposée dans ce ciboire et j’ai laissé ce témoignage écrit de ma main pour les fidèles qui la découvriront par la suite”.
Le diocèse de Cambrai communique :
“Don Emmanuel Rousselin, prêtre de la communauté Saint-Martin, docteur en théologie, et curé de la paroisse Saint-Maurand Saint-Amé depuis 2021, publie un ouvrage sur le miracle eucharistique de Douai paru aux éditions Salvator et préfacé par Monseigneur Dollmann, archevêque de Cambrai. Il nous fait plonger dans cette histoire qui a fait de Douai un lieu de piété eucharistique. Plus encore qu’un ouvrage d’histoire, c’est une méditation sur le sens profond de ce qui s’est passé à la collégiale Saint-Amé de Douai ce jour de Pâques 1254.
“En arrivant à Douai [2021], je me suis plongé dans cette histoire. Il n’existait pas d’ouvrage récent sur le sujet, ni d’écrit grand public, explique l’auteur. Or, cette histoire est riche avec une triple apparition de Jésus enfant, Jésus souffrant et Jésus glorieux. Elle mérite d’être connue ! De plus, on trouvait des récits mais jamais de méditation qui se propose de faire goûter la richesse spirituelle de ce miracle. »
Un miracle, indique Don Emmanuel, qui parle aux pauvres car il est très imagé : “C’est une pédagogie de Dieu pour nous aider à comprendre l’eucharistie. Le but est que tout le monde puisse le comprendre et je témoigne, pour avoir raconté ce miracle à de nombreux groupes de pèlerins, qu’il touche profondément les cœurs. Dans ce livre, il y a l’histoire du miracle et de son culte, et aussi une méditation qui tente de faire toucher du doigt la richesse spirituelle de l’événement.”
Les hommes ne croient plus aux miracles, ni en rien d’ailleurs. Seulement au veau d’or. Triste constat.