Deux des trois diocèses du Pays de Galles ont fusionné. Le 12 septembre dernier, Mgr O’Toole a annoncé que le diocèse de Menevia allait fusionner avec celui de Cardiff pour former celui de Cardiff-Menevia. Depuis avril 2022, les diocèses étaient déjà unis in persona episcopi (“dans la personne de l’évêque”), lorsque le pape François nomma Mgr O’Toole comme archevêque de Cardiff et évêque de Menevia. Mais cette fois-ci, depuis le 12 septembre dernier, il n’y a donc plus qu’un seul diocèse. Cette fusion a été précédé par de nombreuses consultations et réunions au sein des deux diocèses.
Plusieurs fusions de diocèses depuis 2020
Ce n’est pas la première fois que des diocèses fusionnent. On a constaté depuis 2020 quelques fusions. En mai 2020, au Canada, le pape fusionna le diocèse d’Alexandria-Cornwall avec l’archidiocèse d’Ottawa pour former l’archidiocèse d’Ottawa-Cornwall dans l’Ontario. À la même époque, toujours au Canada, le pape François a également procédé à la fusion du diocèse de Juneau avec l’archidiocèse d’Anchorage en vue de l’institution de l’archidiocèse d’Anchorage-Juneau. En août 2023, au Japon, le souverain pontife procéda à la fusion du diocèse de Takamatsu avec l’archidiocèse d’Osaka pour former l’archidiocèse d’Osaka-Takamatsu.
Et en France ?
Et en France?
On peut déjà constater que nos diocèses, généralement de la taille d’un département français, issu de la lointaine christianisation à la fin de l’Empire romain, et du redécoupage post révolutionnaire pour se calquer sur les départements, sont géographiquement tout petits par rapport à des pays où les distances sont plus grandes, le Catholicisme d’implantation plus récente ou minoritaire.
L’état actuel du Catholicisme en France, le manque de renouvellement des fidèles et du clergé va nous contraindre à des fusions. Sans évêque et sans prêtres, il ne peut y avoir de diocèses.