Paix Liturgique revient sur les éléments intentionnels du sacrilège de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Il apparaît que les organisateurs et les responsables politiques étaient au courant depuis deux ans, et que les excuses sonnent particulièrement faux dans ce contexte, le sacrilège, mais aussi l’ensemble de la cérémonie, ses tableaux, ses symboles, la surreprésentation du lobby LGBT, sa vision woke assumée étant fixés depuis plus d’un an.
“Le CIO dans ses excuses a affirmé ne « pas avoir eu l’intention » d’offenser le public et les chrétiens. Au vu de l’activisme LGBT assumé du cérémoniaire et de ses soutiens, des messages diffusés et de l’étrange séquence sanglante avec Marie-Antoinette portant sa tête décapitée, rien n’est moins sûr. Pis, les excuses faites aux français et au public dans le monde entier semblent très insincères en réalité et respirent tout à fait la « duplicité woke » critiquée par Mgr Barron, outre-Atlantique”.
Les excuses des organisateurs, « chef d’oeuvre de duplicité woke »?
Pour rappel, Mgr Barron, évêque de Winona-Rochester, avait qualifié les excuses des organisateurs de « chef-d’œuvre de duplicité woke… S’ils pensaient que cela avait pour but d’apaiser les chrétiens, j’y réfléchirais à deux fois ». Et de développer : « Nous avons un groupe de drag queens qui se pavanent de manière sexuellement provocante, clairement en imitant la Cène de Léonard de Vinci, qui présente au monde la Cène de Jésus, et il n’y a aucune intention de manquer de respect ? Pensez-vous que quelqu’un prenne cela au sérieux ».
Quant à la déclaration d’intention du CIO d’être dans la paix et la communion, il répond : « tout le monde est le bienvenu, tout le monde est toléré, toute cette belle diversité, jusqu’à ce que vous arriviez à quelqu’un qui n’est pas d’accord avec votre idéologie, comme ces 2,6 milliards de personnes. Alors ne me parlez pas de tolérance et de diversité. Je me demande sur quelle planète ils vivent s’ils pensent que l’harmonie, la paix et tout cela ont été obtenus par cet affront clair aux chrétiens »
Thomas Jolly avait annoncé la couleur en avril dernier
Un autre élément permet de douter de la pureté des intentions des organisateurs. Alors que la polémique faisait rage sur la présence d’Aya Nakamura – qui a d’ailleurs fait sa performance en face de l’Académie française ( d’ou la chanteuse devait sortir à la demande du président Macron lui-même) – Thomas Jolly, directeur artistique de cette cérémonie – et des autres (clôture des JO, ouverture et clôture des Jeux Paralympiques), laissait entendre dans Telerama qu’il y aurait des « surprises bien plus radicales » dans la cérémonie que la présence contestée de la chanteuse.
L’hommage du vice au vice, ou quand Têtu reconnaît les activistes LGBT
Et du reste, qui est Thomas Jolly ? Le média d’investigation Omerta précise à son sujet qu’il est « acteur et metteur en scène de théâtre 42 ans, en couple avec un danseur. Originaire de Rouen, cochant toutes les cases du cursus honorum du théâtre contemporain, il exerce le poste de directeur du centre dramatique national « Le Quai » d’Angers de 2020 à 2022 avant d’être nommé directeur artistique des Cérémonies des Jeux olympiques de Paris. Récompensé par trois « Molière », il a été fait chevalier des Arts et lettres (sic) en 2019 par Franck Riester qui fut l’un des premiers hommes politiques de droite à révéler son homosexualité. Il a été recruté en 2022 par Thierry Reboul, directeur de Paris 2024, pour travailler à cette cérémonie d’ouverture ».
Omerta indique au passage que la directrice des costumes, Daphné Bürki, « née Daphné Marin de Montmarin, 44 ans, est une présentatrice de télévision française. Styliste, passée par Canal+, elle présente notamment sur France 2 depuis 2022 un concours de drag queens, intitulé Drag Race France, dans le cadre de laquelle elle a révélé sa bisexualité. L’an dernier, elle a cosigné une tribune hostile à la nomination du journaliste de droite Geoffroy Lejeune à la tête du Journal du Dimanche ».
Têtu, média de la mouvance gay, ne s’y est pas trompé, en distribuant ses médailles d’or à ces deux personnages : « Thomas Jolly, a offert à la France non seulement un moment de joie collective et un spectacle mémorable salué dans le monde entier, mais aussi un cadeau qu’on n’osait plus espérer au vu de notre situation politique récente : l’incarnation d’un universalisme queer.
Chez Têtu·, nous n’avions aucun doute. Confiée à Thomas Jolly, dont nous suivons depuis longtemps le travail, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 s’annonçait comme une pièce de théâtre surdimensionnée célébrant l’ouverture et la diversité.
Reines de la pop mondiale, drag queens, voguing et waacking sur le catwalk… Le bingo que nous avions échafaudé en amont de ce vendredi 26 juillet a été plus que respecté – et nous avons passé la soirée à saluer des visages connus de la rédaction, dont plusieurs ont fait la couverture de têtu· : Daphné Bürki en maîtresse des costumes, les queens Nicky Doll, Paloma et Piche, les étoiles Guillaume Diop et Germain Louvet, la mannequin Raya Martigny, la DJ Barbara Butch, Juliette Armanet, les danseuses Giselle Palmer et Josépha Madoki… Bref, surpassant l’Eurovision, l’ouverture de Paris 2024 est la plus grande fête queer de l’histoire de la télévision mondiale ».
Le grand-remplacement du sacré cheétien par un autre sacré, en foulant aux pieds l’Eucharistie
« Surpassant l’Eurovision », où les symboles sataniques surabondent à chaque édition…Tout un programme. Difficile de plaider l’intention de communier et de ne pas choquer les chrétiens.
Comme le rappelait dans son homélie le 28 juillet le dominicain Jean-Thomas de Beauregard, au sujet de la cérémonie d’ouverture, « ce blasphème est loin d’être bête, mais profondément méchant […] Il y avait toutes les apparences d’une liturgie. Ce blasphème ne visait pas à tourner le sacré en dérision, ce qui est déjà pénible pour tout homme qui croit en Dieu. Non. Ce blasphème visait à remplacer un sacré par un autre sacré. Et pour que ça soit clair, on foule aux pieds l’Eucharistie. Dehors le sacré ancien. Voici le sacré nouveau. Et vous, peuples de la terre, rassemblés devant l’autel télévisuel […] adorez cette divinité nouvelle et communiez avec nous dans cette religion de substitution ».
Le CIO et Macron, au courant depuis deux ans ?
Thomas Jolly laisse entendre dans les médias qu’il est arrivé à l’organisation de la cérémonie un peu par hasard, et que c’est son talent et son imagination qui l’ont conduit là où il est. Néanmoins le quasi publireportage de France Info dévoile aussi les coulisses de la cérémonie d’ouverture et laisse entendre que le CIO était au courant bien en amont du coup fourré contre les français et les chrétiens du monde entier – ce qui n’est guère étonnant.
Il affirme avoir été choisi à cause de son imagination débridée : la nouvelle aventure de Thomas Jolly commence en octobre 2021. Les organisateurs des JO 2024 viennent d’annoncer leur idée folle : établir la cérémonie d’ouverture sur la Seine. A cette occasion, le journal L’Equipe veut donner carte blanche à trois artistes “pour laisser libre cours à leur imagination et dessiner à leur guise l’entrée en Seine des Jeux de Paris“. Le nom de Thomas Jolly est évoqué dans la rédaction. La journaliste en charge du dossier, Rachel Pretti, ne le connaît pas, mais décide de l’appeler.
Thomas Jolly vit alors à Angers (Maine-et-Loire), où il dirige le centre dramatique national (CDN), et affronte les aléas du Covid-19 qui plombent le monde de la culture. “Au début, je crois à une blague”, se remémore le metteur en scène, pas franchement fan de JO ni de sport. Mais son amour des défis prend le dessus. Pendant deux heures, il imagine le groupe de rap PNL chantant L’hymne à l’amour, la chanteuse Yseult entonnant la Marseillaise perchée sur une immense tête d’un roi de France, Catherine Deneuve ou Marion Cotillard en Olympe de Gouges… “Je n’y connaissais rien, j’ai dit n’importe quoi !” , s’esclaffe-t-il ».
Mais en 2022, il présente son projet au CIO, aux instances sportives françaises et à Emmanuel Macron qui l’interroge sur sa vision de l’Histoire. Et est adoubé : les choses se corsent durant l’été 2022. Thomas Jolly doit présenter son projet devant le Comité international olympique. Une cinquantaine de membres du CIO l’attendent à 9 heures, le 22 août, autour d’une grande table de réunion. Ambiance de commission parlementaire, avec micro et boîtier de traduction. Le patron du CIO, Thomas Bach, a fait le déplacement. Thomas Jolly a vingt minutes pour convaincre.
Encore une fois, je n’étais pas vraiment impressionné, explique le metteur en scène. À l’époque, je dirigeais le centre dramatique national d’Angers, j’avais des tournées en cours, les répétitions de Starmania. Ma vie n’était pas du tout écrite pour faire autre chose.” Elle va pourtant être bouleversée quelques minutes plus tard, sous la forme d’un SMS de Tony Estanguet, reçu à 10h27 : “Bienvenue. Félicitations, ça va être dingue cette aventure. Ravi de la partager avec toi. A très vite. Tony Estanguet.”
Quelques jours plus tard, Thomas Jolly rencontre Emmanuel Macron pour entériner la décision du Comité olympique. “Vous ne pouvez pas être choisi sans avoir l’adoubement de toute l’armée mexicaine française”, grince Armand de Rendinger, consultant international pour le sport et l’olympisme. Ce sera une formalité pour le metteur en scène, qui convainc également le président de la République en l’interrogeant “sur sa vision de la France, de son histoire, de son récit ».
La cérémonie est quasiment écrite début 2023, dans le plus grand secret – on se demande bien pourquoi. Le début de l’année 2023 ouvre un nouveau chapitre. Il s’entoure d’un historien, d’une romancière, d’un homme de théâtre et d’une scénariste. La petite équipe fait connaissance pendant une balade sur la Seine en bateau-mouche. Le temps est glacial, mais le décor magistral. Le groupe d’auteurs s’enferme ensuite dans une script-room (une salle consacrée à la création), au siège du comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo), à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis.
Désormais, le secret est de mise. Leur grand récit est gardé dans un coffre-fort numérique. Pas question de laisser fuiter la moindre information sur le contenu de la cérémonie. Le projet de Thomas Jolly passe ensuite à la moulinette d’une grande étude de faisabilité. La double lame de la sécurité et du budget retoque 70% de ses idées les plus folles, à l’instar de cette tour Eiffel inversée qui sera finalement abandonnée. […] La cérémonie est désormais pratiquement figée. Depuis le début de l’année 2024, Thomas Jolly reçoit des maquettes, des vidéos, des images… “C’est stimulant”, se réjouit-il. Les premières répétitions et les castings ont également commencé, avant une montée en puissance au printemps ».
Quand Thomas Jolly affirme après la cérémonie ne pas avoir cherché « à se moquer » ou « à choquer », il prend quelque peu le public pour des idiots. Car l’intention était affirmée depuis deux ans au moins, et le script écrit depuis un an. Et ceux qui devaient l’être, tant dans l’organisation qu’au niveau politique, étaient au courant.
Bon, maintenant que tout le monde est au courant de ces manigances odieuses pratiquées par ce groupe de pression, tâchons d’éviter qu’un scandale du même acabit que celui des JO, recommence à l”occasion de la “réouverture” de Notre Dame de Paris. Ce serait pire encore si l’ on songe à la symbolique de ce lieu.
Il va falloir “travailler au corps” l’archevêque de Paris et le nonce à Paris pour qu’ils aient le comportement adéquat qui convient face aux autorités civiles de la République à un moment où celle-ci se fait de nouveau agressive à l’égard du droit naturel et de l’identité chrétienne de notre pays AU VU ET AU SU DE TOUS par médias interposés.
Il est certes important que le monde religieux se soulève face à cet affront. J’aurais aussi aimé lire les réactions chrétiennes, celles de l’épiscopat français face au transport (je pèse mon mot) des SDF, sans abris, pauvres et autres vers d’autres villes, plus de 100 enfants de moins de 10 ans parmis eux, j’aurais aussi aimé entendre des protestations face aux sommes colossales engagées alors que la pauvreté serépends dans le pays. Mais là ce fut le silence !
Heureusement que des évêques du monde entier ont réagi car la réaction de la Conférence des Evêques de France a été du “en même temps” bien peu courageux comme à son habitude. Elle félicite certains aspects de la cérémonie tout en critiquant les scènes blasphématoires comme si le tout n’était pas disqualifié par ces scènes.
Quand est-ce que l’on aura enfin des évêques en France sélectionnés sur le critère du courage politique et non sur la capacité à faire la carpette ?
à Colcombet
Je pense que la réponse à votre question est double :
1) changer les règles de “l’accord” diplomatique de 1921 (je mets des guillemets ; ce n’est pas à proprement un accord en forme simplifiée), passé entre le gouvernement de la République et celui du Saint-Siège, lequel échange de volontés fixe les règles de nomination des évêques en France ;
2) restaurer le principe d’autorité au sein de l’Eglise catholique, ce qui implique d’invalider certaines textes et pas des moindres, du Concile Vatican II.
Mission impossible pour répondre à ces deux questions ? Mais cette mission n’est pas réservée au seul héros de la célèbre série télévisée britannique ; elle est réservée à nous tous, baptisés en se rappelant ce que l’ange Gabriel indiqua à Marie pour réaliser ce qui était “au-delà de ses forces”. , et pas seulement la Vierge Marie. Regardons Jeanne d’Arc, par exemple et tant d’autres saints qui se sont impliqués dans la vie publique de notre pays à travers l’histoire.
Colcombet @ – Bien avant ce sacrilège, qui n’est qu’un entract, organisé par les lgbtqs pour les JO et avec le feu vert de Macron et Hildago, les évêques savent qu’avec Bergoglio pour obtenir de sa part une carotte, il faut faire carpette …