L’association normande les Amis de Saint-Louis s’élève contre les représentations d’un Stabat Mater christianophobe et blasphématoire aux opéras de Rouen les 20 et 21 mars prochain ainsi qu’à l’opéra de Caen le 1er avril prochain; elle a adressé une lettre aux directeurs des deux opéras, où elle demande leur annulation pure et simple, ainsi qu’aux évêques de Rouen – Mgr Lebrun – et de Bayeux Lisieux – Mgr Habert. Si aucune église n’est profanée, aucun catholique ne peut rester de marbre face aux blasphèmes…
« Le chef-d’œuvre du répertoire baroque de musique sacrée composé en 1719 pour la chapelle Giulia du Vatican par Domenico Scarlatti va en effet être transformé en une entreprise de provocation malsaine assumée par l’équipe artistique : « Des éplucheurs de patates, des cardinaux à cornettes dans un décor de bâches froissées, une mère timbrée aux prises avec sa gazinière en feu (…). Cette mise en scène irrévérencieuse du Stabat Mater de Scarlatti a pris résolument ses distances avec le religieux via des tableaux iconoclastes, une relecture burlesque et transgressive » peut-on lire dans la note d’intention des organisateurs. Le président de l’association rappelle au dirigeant que « l’hymne Stabat Mater, opus majeur de la liturgie catholique dédié à Notre-Dame des sept Douleurs, constitue une méditation d’exception sur la souffrance de Marie, mère de Jésus, pendant la crucifixion et la Passion du Christ et qu’elle ne saurait être profanée à plus forte raison pendant le temps du Carême ».
« Le metteur en scène aurait-il osé proposer une interprétation aussi outrageante sur fond de musique synagogale ou de poème dévotionnel islamique, prenant le risque de subir aussitôt les foudres des autorités religieuses concernées ? il semble hélas admis que seule l’attaque ou l’offense faites à la religion catholique procure une délectation particulière aux professionnels du spectacle. Nous en avons eu pour preuve l’infâme cérémonie d’Ouverture des Jeux Olympiques à Paris le 26 juillet 2024 » ajoute le président« .
Comme l’indique Media Presse Infos, « une copie de la lettre de protestation a été adressée au maire de Rouen, eu égard aux aides publiques considérables – soit dix millions d’euros- accordées à l’Opéra de Rouen par la ville, les collectivités locales et territoriales. « Ces apports financiers proviennent en partie des contribuables normands : les mélomanes et les catholiques de la région apprécieront-ils que leurs impôts servent à financer des évènements culturels aussi critiquables ? » précise encore le président« .
L’association des Amis de Saint-Louis propose aussi, en réparation de ce blasphème public financé avec les impôts des normands :
- une neuvaine de prières en l’honneur de Notre-Dame des sept Douleurs du 12 au 20 mars
- un pèlerinage de réparation samedi 15 mars 2025 au départ de Rouen jusqu’à la basilique Notre-Dame de Bonsecours