Les fidèles de Saint-Aubin Epinay et du diocèse de Rouen se sont faits entendre, après que leur église ait accueilli une exposition d’objets ouvertement sataniques, sous couvert d’art contemporain; le diocèse de Rouen communique sur la fermeture de l’église et le retrait des objets exposés dès ce mardi 2 juillet. Une messe de réparation sera aussi célébrée, annonce le diocèse, qui a tout de même du mal à abandonner la langue de buis et à appeler un chat un chat.
“Le père Adrien Kanengele, curé de la paroisse, a découvert son contenu scandaleux après le vernissage. En effet elle met en scène la mort et des animaux fantasmagoriques dans le lieu qui pour les Chrétiens célèbre le Dieu vivant, Jésus Christ. Informé d’un projet par le sacristain, le curé avait demandé d’être saisi officiellement. Cela n’a pas été fait. Les élus contactés reconnaissent que cet événement est regrettable. Dès ce mardi 2 juillet l’église sera fermée et les objets exposés seront retirés. Le père Adrien Kanengele remercie le maire de sa compréhension et de sa rapide réaction. Dès que possible le père Adrien Kanengele célèbrera une messe de réparation“.
La mention de l’exposition a aussi été retirée du site de la mairie, et la page la présentant mise hors ligne.
Pour information, voici le conseil municipal de Saint-Aubin Epinay. Le maire, Benoît Anquetin, officiellement sans étiquette, était candidat aux départementales 2021 avec une élue socialiste et a perdu au second tour contre un binôme de la même mouvance. Très investi dans des projets écologiques, il a aussi été condamné en mars 2021 à 300 euros d’amende pour injure publique en mars 2020 à l’encontre d’un candidat d’opposition et de ses proches, présents dans un bureau de vote, qu’il a assimilé “à des membres d’une police secrète historique particulièrement sulfureuse“.
L’on constate par ailleurs que ladite église sert régulièrement de salle d’exposition – aquarelles et céramiques fin mai et début juin 2024, photos des 200 ans de la fusion entre Saint-Aubin et Epinay en septembre 2023, etc. Pour rappel, le cadre légal qui s’applique aux concerts dans les lieux affectés au culte catholique concerne en réalité toute activité culturelle et non liée au culte catholique. Le principe est simple : une église est un lieu de culte. Toute activité non cultuelle, en principe, doit y être proscrite.
J’ai écrit un mail à la paroisse et ai aussi reçu ce communiqué.
Concernant les manifestations culturelles dans les lieux de culte, elles peuvent être admises, et sont de plus en plus fréquentes, au fur et à mesure du recul de l’usage cultuel fréquent.
Cependant, elles doivent être compatible avec l’affectation cultuelle, et ne peuvent se faire sans l’accord de l’affectataire (le curé). Elles doivent faire l’objet d’un accord écrit.
Comme le confirme ce document :
https://www.eure.gouv.fr/contenu/telechargement/8391/47741/file/35
Ce qui n’a pas été respecté dans le cas de Saint-Aubin.
Vraiment, il est important que les représentant des paroisses et les élus locaux se connaissent, entretiennent des liens cordiaux et sachent travailler ensemble.
Un exemple de bonne pratique, est d’inviter le maire, le député, le conseiller départemental lors de l’installation d’un nouveau curé. Et eux de venir, ou de s’excuser.
Un tel cas, je ne l’imagine pas dans notre commune/paroisse actuelle (en attendant sa suppression….)où les liens sont étroits malgré les changements trop fréquents de prêtres.
Le communiqué de l’archevêché de Rouen décrit l’exposition comme ceci:
“…elle met en scène la mort et des animaux fantasmagoriques dans le lieu qui pour les Chrétiens célèbre le Dieu vivant, Jésus Christ”.
Or, la véritable nature des éléments exposés ainsi que leur disposition sont occultées.
On y trouve, par exemple, des représentations de Baphtomet dont une est placée dans le baptistère.
Il est évident que cette exposition est satanique , non limitée à des peinture et sculptures d’animaux psychédéliques et quelques crânes.
Pourquoi l’Eglise a-elle tant de mal à nommer l’Adversaire?
Cela est hélas récurrent .