Dans le dernier numéro de l’Appel de Chartres, Jean de Tauriers, président de Notre-Dame de Chrétienté, dresse un bilan du dernier Pèlerinage (extrait ci-dessous) et annonce le nom de son successeur.
Rappelons-le à nouveau : Notre-Dame de Chrétienté est missionnaire grâce à la messe tridentine, sa sacralité, son histoire, son contenu théologique d’une richesse et d’une précision incomparable. Notre-Dame de Chrétienté veut également répondre à l’encyclique Quas Primas de Pie XI sur le règne social de Notre Seigneur Jésus Christ. Ce règne n’est pas une option facultative pour un catholique, comme le Catéchisme de l’Eglise Catholique nous le précise : « le devoir de rendre à Dieu un culte authentique concerne l’homme individuellement et socialement » (n°2105). Et pourtant, enseigner cette doctrine devient le paroxysme de l’intégrisme ! Je ne vois pas en quoi il serait d’une mauvaise théologie politique de dire que l’Incarnation a des conséquences jusque dans l’ordre social. Nous avons bien compris que notre monde avait cessé d’être chrétien, pour son plus grand malheur d’ailleurs, mais que cela n’empêche pas les catholiques, là où ils vivent, de construire des chrétientés dans leurs familles, leurs écoles, leurs sociétés, … et dans leurs chapitres du pèlerinage de Chartres. En tant que catholiques, nous ne pouvons nous satisfaire d’une société supprimant la vie des plus faibles, attaquant la famille et l’école, les trois points non négociables de Jean-Paul II.
Nous nous réjouissons que de nombreux prêtres veuillent marcher avec nous. Le pèlerinage de chrétienté a besoin de prêtres mais nous devons garder l’œuvre, la protéger conformément à notre charte et à notre histoire. Pourquoi toutes ces pressions pour changer la spiritualité d’un pèlerinage qui répond manifestement aux besoins des pèlerins et que le Bon Dieu a de toute évidence protégé ? Je retiendrai surtout de cette année le grand nombre de conversions, la présence de nombreux non pratiquants et recommençants…
Nous pouvons citer parmi les grandes joies du pèlerinage 2024 le calvaire érigé à Igny. Je remercie infiniment le maire d’Igny ainsi que SOS Calvaires avec qui nous entretenons désormais des relations régulières. Nous avions érigé l’an dernier un calvaire sur le terrain des Courlis. Quelques projets communs se présentent pour demain et après-demain.
Enfin, je terminerai par un message personnel. J’ai décidé de ne pas me présenter pour un nouveau mandat de Président de Notre-Dame de Chrétienté, après douze années de présidence. Notre prochain Assemblée Générale clôturant l’exercice en cours se tiendra en janvier 2025 et la passation se fera à cette date. J’ai proposé au Conseil d’Administration de choisir comme nouveau Président Philippe Darantière, actuel administrateur de Notre-Dame de Chrétienté et pèlerin de longue date. Grâce à Dieu, ces douze années ont été de belles années au service de notre pèlerinage et de notre association. Je tenais à vous remercier, chers amis, de vos prières et de votre fidèle soutien.
Notre-Dame de Paris, priez pour nous, Notre-Dame de Chartres, priez pour nous, Notre Dame de la Sainte Espérance, convertissez-nous.
Rappelons-le à nouveau : Notre-Dame de Chrétienté est missionnaire grâce à la messe tridentine, sa sacralité, son histoire, son contenu théologique d’une richesse et d’une précision incomparable. Notre-Dame de Chrétienté veut également répondre à l’encyclique Quas Primas de Pie XI sur le règne social de Notre Seigneur Jésus Christ. Ce règne n’est pas une option facultative pour un catholique, comme le Catéchisme de l’Eglise Catholique nous le précise : « le devoir de rendre à Dieu un culte authentique concerne l’homme individuellement et socialement » (n°2105). Et pourtant, enseigner cette doctrine devient le paroxysme de l’intégrisme ! Je ne vois pas en quoi il serait d’une mauvaise théologie politique de dire que l’Incarnation a des conséquences jusque dans l’ordre social. Nous avons bien compris que notre monde avait cessé d’être chrétien, pour son plus grand malheur d’ailleurs, mais que cela n’empêche pas les catholiques, là où ils vivent, de construire des chrétientés dans leurs familles, leurs écoles, leurs sociétés, … et dans leurs chapitres du pèlerinage de Chartres. En tant que catholiques, nous ne pouvons nous satisfaire d’une société supprimant la vie des plus faibles, attaquant la famille et l’école, les trois points non négociables de Jean-Paul II.
Le pélerinage de Tradition (Chartres-Paris) l’est tout autant.