Communiqué du conseil épiscopal de Montpellier faisant suite aux remous engendrés par la visite canonique et la fermeture de l’école d’évangélisation Cap Missio :
Communiqué
des membres du Conseil épiscopal,
du bureau du Conseil presbytéral du diocèse de Montpellier,
du Conseil diocésain pour la protection des enfants et des adultes vulnérables et la prévention
des abus.
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Pour donner suite au rapport de la visite canonique et de la déclaration du Conseil d’administration de l’association CapMissio, dans un souci d’apaisement pour les personnes affectées par les décisions et pour le respect des victimes, les membres du Conseil épiscopal, du bureau du Conseil presbytéral, du Conseil diocésain pour la protection des enfants et des adultes vulnérables et la prévention des abus souhaitent témoigner en faveur de la démarche de Mgr Turini dans son accompagnement de la crise interne de l’école d’évangélisation CapMissio.
Dans de telles situations, afin d’établir des éléments factuels et fournir une analyse pastorale au service d’un discernement épiscopal, la procédure appropriée revêt la forme d’une visite canonique pour permettre le temps de l’écoute et de la compréhension. Car il est de la responsabilité de l’archevêque de Montpellier de réagir face aux dysfonctionnements structurels dans la gouvernance, la pédagogie et l’accompagnement des personnes au sein de l’école d’évangélisation.
Dans les circonstances actuelles, notre archevêque a apporté une réponse mesurée à la lumière du rapport remis par Mgr Batut et Mme Marie-Dominique Corthier. En tant que membres des principaux Conseils de l’archevêque, nous souhaitons faire savoir que nous soutenons la décision qui a été prise envers le Père René-Luc Giran et l’école d’évangélisation CapMissio (cf. Déclaration de Mgr Turini du 4 avril 2024). Naturellement, nous comprenons aussi que des personnes puissent être étonnées, déçues et même éprouvées, certaines réclamaient une indulgence, tandis que d’autres s’attendaient à plus de sévérité. Or, la résolution engagée n’a pas pour vocation de satisfaire ou de débouter une partie contre une autre. Nous ne sommes pas dans une logique de verdict, mais dans un temps de discernement et d’intervention prudente à la hauteur des faits.
Enfin, nous invitons les chrétiens à veiller sur leurs communications afin de ne pas nourrir les rumeurs ou les provocations inutiles. Nous espérons de tout cœur que l’intention qui anime cette déclaration sera accueillie comme un appel à la confiance et à la paix des cœurs.
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Montpellier, le 12 avril 2024
Membres du Conseil épiscopal
Mme Marie-Thérèse Biseau, Mme Jeanne Mombelli, resp. de la pastorale de la santé
P. Patrick Bonafé, vicaire général Mme Marie-Laure Pessoa,
M. le chanoine Hervé Dussel, vicaire épiscopal P. Jean-Sébastien Strumia, vicaire épiscopal
P. Luc Jourdan, vicaire épiscopal
Membres du Bureau du Conseil presbytéral
P. Jean-Côme About, modérateur P. Matthieu Marger
M. le chanoine Christian Boudarel P. Humberto Pabon
Membres du Conseil diocésain pour la protection des enfants et des adultes vulnérables et la
prévention des abus
M. Wayne Bodkin, diacre
M. Philippe Enjalbert
Mme Marie-Reine Mezzarobba, resp. pastorale des nouveaux courants religieux et dérives sectaires
Mme Marie-Pierre Teisserenc
Communiqué plat, nul et inutile.
Aucune nouvelle information n’est donné. Circulez, y’a rien à voir et taisez-vous.
Qu’est ce que cela change que les dits conseils soutiennent ou non la décision de leur évêque?
De toute façon cette décision administrative de sa part est sans appel, étant donné que qu’il ne s’agit pas d’un jugement.
Le déroulement de l’enquête, et ses limites, telles que décrites dans les médias, laisse septique…
Les conséquences de cette fermeture ne sont tout simplement pas traités. Qu’est-ce qu’on fait de tous les jeunes laissé sur le carreau juste avant la fin de l’année… On parle de recyclage (encore faut-il que cela soit de qualité…)
Qu’est ce que le diocèse fait pour les victimes? Comment les reconnaître sans jugement?
Comment poursuivre la formation évangélique, théologique et missionnaire des jeunes, actuellement, dans le contexte actuel. Au moment où on nous parle d’une plus grande implication des laîcs. Quel projets?
À la lecture complète des centaines de témoignages sur La Tribune de CapMissio, je ne peux que m’interroger sur la disproportion entre les faits signalés et qui méritaient naturellement d’être pris en compte et d’être rectifiés et la décision brutale de fermeture de cette école d’évangélisation avant la fin de l’année étudiants. Le but n’est pas de créer une polémique stérile et destructrice pour notre église, nous sommes tous frères et sœurs dans le Christ, et à ce titre nous nous devons d’être respectueux entres nous. Ce qui me perturbe c’est la souffrance engendrée par cette situation. Celle des jeunes qui ont exprimés leur mal être comme celle du père René Luc et des nombreux autres jeunes et moins jeunes dont je fais parti et qui ont grandis dans la foi grâce à CapMissio.
Apaisons les querelles, pardonnons nous les uns aux autres et restons unis dans le Christ. Featernellement Christian