Face à l’effondrement du nombre de fidèles et de prêtres, nombre d’églises catholiques au Québec sont vendues ou abandonnées – et l’Eglise ne sait plus vraiment qu’en faire, quand elle n’anticipe pas en fermant d’office les paroisses. L’église Saint-Paul à Montréal accueille désormais une cantine et un accueil de jour pour des SDF et d’anciens itinérants hébergés à proximité.
Dans l’expérience mise en avant par Présence-Info, la petite musique est toujours la même : c’est inéluctable, et c’est mieux ainsi. Quant au Salut, à la conversion des itinérants, à un éventuel regain religieux, hors de question d’en parler – ces sujets sont purement et simplement évacués, surtout par le prêtre interrogé, et honni soit qui y pense.
“Au centre de jour, 25 % du patrimoine architectural de l’église Saint-Victor a été conservé pour l’intérieur. Ce sont entre autres, les planchers, les colonnes et une partie de la nef qui témoignent de l’historique du bâtiment. Pour ce qui est de la façade extérieure, il est encore bien évident qu’il s’agissait autrefois d’un lieu de prière.
L’idée d’occuper l’ancienne chapelle a été proposée par le Groupe CDH, une entreprise d’économie sociale. Le plan a rapidement été adopté, PAS de la rue jugeant qu’un endroit de la sorte serait parfait pour ses activités. «On a vu une opportunité de continuer la mission et de donner des services sans parler de religion», résume son directeur.
L’installation dans l’église n’a pas été sans embuches. En plus d’une décontamination coûteuse des sols, l’acoustique a créé quelques problèmes. Les églises ne sont pas construites pour que plusieurs personnes parlent en même temps. «Quand c’était inhabité, tout allait bien, mais après il y a eu une difficulté au niveau sonore, on s’entendait très, très mal», explique M. Casquer. Le problème d’acoustique est désormais résolu à 70 % ou 80 %, estime-t-il, mais il manque des fonds pour régler le problème en totalité.
Somme toute, le directeur juge que son projet a été bien accueilli par la population du quartier et les bénéficiaires. Il note que les gens du coin ont un attachement à l’église, soit parce qu’ils y ont été mariés ou que leurs parents y ont fait leur première communion, et se réjouissent de voir le bâtiment préservé et mis à profit.
C’est un ressenti que partagent les résidents que nous avons rencontrés. «Au moins elles vont servir à quelque chose, ces églises», lance Benoît. «Ce que ces gens font est semblable à ce que les églises font. Aider les pauvres c’est ce que le Père veut que nous fassions», commente quant à lui Douglas.
Cette continuité avec la mission de l’Église, c’est un point positif que note l’abbé François Baril, un prêtre du secteur, même si «fermer une église, ça crève toujours le cœur». Vu la baisse du nombre de fidèles, et «malgré l’arrivée de communautés culturelles qui aide un peu, les fermetures deviennent obligatoires», remarque-t-il tristement. Il s’agit de la deuxième église à être vendue sur les cinq qu’il y avait dans le quartier“.
C’est un constat que toutes les phrases en gras dans le texte correspondent à la nouvelle profession de foi imposée depuis le concile. Ils ont tourné le dos au Christ non non seulement physiquement mais spirituellement et moralement.
La messe Catholique traditionnelle de la religion catholique doit disparaître et la foi avec.