Le diocèse de Nantes communique :
Après la bénédiction par Mgr Percerou, le 19 mars 2022, d’une plaque mémorielle au calvaire de Pontchâteau, l’an dernier, cette journée avait donné lieu à une célébration du chemin de croix, en la basilique Saint-Donatien-et-Saint-Rogatien. En 2024, ce vendredi 8 mars, les paroisses sont invitées à célébrer une messe, à l’intention des personnes victimes, vivantes et décédées, et à inclure une intention dans la prière universelle.
Une célébration diocésaine est aussi prévue ce vendredi 8 mars, à 19h, à l’église Saint-Dominique à Nantes (retransmise sur Radio Fidélité). Ce sera une célébration de la Parole, ouverte à tous, préparée par des membres de la cellule d’accueil et d’écoute, une victime, le service de liturgie et d’autres services. Ensemble, nous demanderons au Christ qu’il répande sa grâce sur les membres de son corps blessé. Un temps d’accueil et d’information aura lieu ensuite dans les salles paroissiales de Saint-Dominique. Il sera toujours important de libérer et d’entendre la parole des victimes, comme de prendre en compte la souffrance de leur entourage et de la communauté chrétienne.
Propositions de prière universelle pour cette journée :
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur.
Comme Christ, moi victime, je tombe, je chute, dans la douleur, dans le désespoir. Et là, du fond de l’abime, on me frappe encore. Que dire ?
Comme Christ, moi victime, je tombe, je suis battue. Vais-je parvenir à me relever ?
Prions pour les victimes d’abus, hier et aujourd’hui, partout dans le monde.
Entends nos prières, entends nos voix.
Entends nos prières monter vers toi.
Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle.
Comme Christ, moi victime, je réconforte les autres, jusqu’à pardonner l’impensable, jusqu’à parler aux bourreaux, jusqu’à aider toujours et encore depuis ma douleur.
Prions pour les bourreaux, qu’ils comprennent la portée de leurs actes et qu’ils demandent et accueillent le pardon de Dieu.
Entends nos prières, entends nos voix.
Entends nos prières monter vers toi.
Heureux les habitants de ta maison : ils pourront te chanter encore !
Comme Christ, moi victime, je croise des visages amis sur mon parcours. Heureusement !
Comme Christ, moi victime, je reçois de la douceur. Si peu mais si nécessaire. Ce sont ces visages et ces gestes qui m’aident à tenir bon dans la douleur.
Prions pour le don de la douceur, qu’elle remplace un à un nos gestes de haine et une à une nos pensées malveillantes.
Entends nos prières, entends nos voix.
Entends nos prières monter vers toi.
Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai.
Comme Christ, moi victime, je porte ma croix, je ploie sous son poids. Heureusement, parfois, d’autres m’aident à tenir.
Comme Christ, moi victime, je suis aidée, on soutient, un peu, mon fardeau, ma croix, avec moi.
Prions pour que l’Église soit un lieu d’accueil pour tout le monde, sans jugement et sans indifférence.
Entends nos prières, entends nos voix.
Entends nos prières monter vers toi.
Beaucoup crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Comme Christ, moi victime, j’ai été ensevelie, j’ai disparu, je suis devenue un corps mort, bon pour le tombeau, livré aux mains des autres.
Et comme Christ, comme les apôtres, comme les disciples, j’ai cru, je suis remontée des enfers, je suis vivante !
Prions pour que chaque citoyen du monde veille à une terre qui prenne soin de toute la création comme un don et non comme un dû.
Entends nos prières, entends nos voix.
Entends nos prières monter vers toi.
“Prions pour que l’Église soit un lieu d’accueil pour tout le monde, sans jugement et sans indifférence.” C’est le modernisme dans toute sa splendeur. Tout ce texte est imprégné de modernisme.
Evidemment pas un mot sur le péché, les commandements de Dieu, les fins dernières, le jugement de Dieu, ni sur le Paradis, le Purgatoire et l’Enfer.
Pas un mot sur l’avortement.
On voit qu’avec de tels textes et de tels évêques l’Eglise de France n’est pas prête de se relever.
Ce sont des clercs ” délavés ” , ils ne professent qu’eux mêmes!